Evo Morales, Président de la Bolivie, à Paris...

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Un article de Pedro Martínez Pírez sur la visite à Paris d’Evo Morales et sa rencontre à Paris, à la Maison de l’Amérique Latine.

Source : www.radiohc.cu | 16 , Mars 2013

Voyage à la seconde indépendance

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Le président de la Bolivie, qui a marché plusieurs kilomètres à Caracas, pour accompagner le cercueil de son cher ami Hugo Chávez, vient de dire à Paris une grande vérité : les changements en Amérique Latine sont imparables.
Avec la sagesse et la fermeté qui le caractérisent, le leader bolivien a déclaré à la Maison de l’Amérique Latine à Paris et en présence d’un public nombreux, que le décès d’Hugo Chavez a laissé un grand vide, mais qu’il avait confiance dans les peuples pour poursuivre la marche vers la seconde et définitive indépendance de Notre Amérique.

Le président bolivien dont les propos sont toujours transparents et crédibles a mis en exergue le niveau élevé de conscience de nos peuples pour aboutir à ce que l’Amérique Latine et les Caraïbes soient des régions sans bases militaires étrangères, avec égalité et souveraineté sur leurs ressources naturelles.

Evo Morales a déclaré que si les gouvernements de Notre Amérique utilisent correctement leurs richesses, la Bolivie et les autres nations de la région, auront un avenir prometteur, plein d’espoir.

Les gouvernements du Venezuela, de l’Equateur, de la Bolivie , du Nicaragua, de l’Argentine, de l’Uruguay, du Brésil, entre autres l’ont prouvé ainsi. Ils sont les continuateurs de la Révolution cubaine, qui en 1959 a ouvert le chemin vers la seconde et définitive indépendance et qui fait face avec dignité à des blocus et à des agressions des gouvernements étasuniens.

La mort d’un leader extraordinaire comme Hugo Chávez, qui a tant fait pour la véritable intégration et indépendance de Nôtre Amérique, ne va pas freiner la marche victorieuse des peuples de notre région.

Hugo Chavez a semé dans son peuple des graines qui ont germé pour garantir la continuité de la Révolution bolivarienne. Les enfants légitimes d’Hugo Chávez ont non seulement l’appui de la grande majorité des Vénézuéliens, mais aussi de la solidarité d’autres peuples de l’Amérique qui accompagnent le processus de réaffirmation révolutionnaire dans la patrie de Simón Bolívar.

Dressant le bilan des 7 ans de son gouvernement, Evo Morales a eu raison de dire, dans la capitale française, que la Bolivie a obtenu de notables transformations sociales, a récupéré la souveraineté économique et financière, a récupéré la confiance de la communauté internationale et l’a fait dans le cadre de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, créée par Cuba et le Venezuela et avec l’accompagnement d’autres organisations régionales comme le Mercosur, l’UNASUR, la CELAC, la communauté des États latino-américains et caribéens.

Traduit par Reynaldo Henquen