RAUL CASTRO : Nous avançons à un bon rythme malgré les obstacles

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Réussir un développement économique durable !

Le 2 mars, le Général de l’Armée Raul Castro a exhorté, lors de la réunion du Conseil des ministres dont le thème principal était l’analyse des Directives générales pour élaborer le Plan de l’Economie et la proposition de budget de l’Etat pour l’année 2014 , à penser et repenser à chaque chose que nous faisons, à vérifier périodiquement toutes les mesures afin de corriger de possibles erreurs, à ne pas ralentir malgré les obstacles qui peuvent surgir.

Ces Directives constituent la feuille de route pour réussir une meilleure planification, mais ne peuvent pas se transformer en une camisole de force, a expliqué le Président des Conseil d’Etat et des Ministres. En ce sens, a-t-il précisé, il revient aux organismes et entités nationales de faire des propositions concrètes pour exploiter les réserves d’efficacité qui existent encore dans notre économie.

« Si nous faisons une analyse du chemin parcouru, a expliqué le Président cubain, le Programme du Parti nous a aidé à travailler avec plus d’ordre et de discipline. Nous avons créé un lien étroit entre les Directives du plan et du budget dans le processus d’implantation des Directives de la politique économique et sociale du Parti et de la Révolution.

Durant la session de travail, à laquelle ont assisté les membres du Conseil des ministres et en tant qu’invités les Présidents des organisations supérieures de la Direction des entreprises (OSDE), le titulaire de l’Economie et la Planification, Adel Yzquierdo Rodriguez, a présenté les niveaux d’activité qu’on se propose d’atteindre dans les différents sphères de l’économie.

Selon lui, un des prémices les plus importants réside dans le fait d’augmenter les exportations et diminuer l’accroissement des importations, en favorisant la production nationale.

De plus, il a précisé que les Directives insistent sur la nécessité de travailler à garantir les entées externes sûres qui proviennent du tourisme, de l’industrie des médicaments, la production de nickel et de sucre. Elles donnent également la priorité aux investissements qui génèrent des rentrées à court terme et favorisent la substitution des importations.

En conséquence, les ministres et présidents des OSDE ont défini les critères des domaines de leurs compétences incluses dans les Directives, débattu et fait des propositions pour perfectionner le développement de certaines activités, ce qi permettra d’augmenter le PIB.

L’accord a été total sur la volonté contenue dans les Directives de continuer à développer le système d’entreprises cubaines.

A ce sujet, Marino Murillo Jorge, vice-président du Conseil des ministres, a considéré que c’était vital pour impulser un meilleur développement économique du pays. «  Ce n’est qu’en transformant le système d’entreprises que nous réussirons un développement économique durable » a-t-il expliqué.

En se référant aux mesures que l’on doit adopter pour libérer les nœuds qui freinent la gestion du système d’entreprises et promouvoir l’efficacité, Murillo Jorge a mis en évidence les inventaires inutiles ou lents, l’actualisation des objectifs sociaux et la meilleure prise en compte des énergies renouvelables. Il a aussi insisté sur la nécessité d’augmenter le niveau de production d’aliments en utilisant comme ressources l’économie réalisée en ne les important pas.

A un autre moment, la ministre des Finances et des Prix, Lina Pedraza Rodriguez, a présenté les Directives qui régiront la proposition de budget de l’Etat en 2014. Elle a assuré que les recettes et les dépenses pour l’année prochaine tiennent compte des niveaux d’activité prévus dans le Plan. De plus, il est prévu durant cette période l’application graduelle de la Loi fiscale.

La Titulaire a informé également que, tenant compte de l’article 19 , approuvé par le VI° Congrès du Parti Communiste de Cuba, les entreprises, à partir des bénéfices , après impôt, les engagements avec l’Etat tenus et les retenues établies, pourront créer des fonds pour le développement, l’investissement et la stimulation des travailleurs.

Ainsi, a-t-elle expliqué que, pour permettre leur développement, les entreprises conserveront jusqu’à 50% de leur bénéfice après impôt. Ces sommes pourront alors servir à augmenter le capital de travail, les investissements, le développement et la capacité à payer les travailleurs selon les résultats.

Concernant les recettes fiscales, la Ministre signale qu’il est prévu un investissement à partir de la croissance des recettes associée aux impôts sur les services , sur les investissements personnels et les apports pour la Contribution à la sécurité sociale, à la base de l’augmentation du travail à son propre compte et autres formes. De plus , on commencera à appliquer les nouvelles attributions en accord avec le plan d’investissement graduel de la Loi 11 du systèmes d’attribution.

Au terme de la réunion, Marino Murillo Jorge, chef de la Commission Permanente pour l’investissement et le développement a proposé au Conseil des Ministres l’approbation du premier groupe de 126 coopératives non agricoles qui commenceront bientôt à fonctionner.