Un nouveau départ pour l’association des Etats de la Caraïbe...

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L’ASSOCIATION des États de la Caraïbe (ACE) a renouvelé l’engagement –pris en 1994 – d’être un espace de consultation, d’action concertée et de coopération entre les 25 pays membres.

Le bloc des pays de l’ACE a célébré en Haïti, le 26 avril, son 5e Sommet des chefs d’État et de gouvernement.

Auparavant, des spécialistes, des fonctionnaires, des ministres des affaires étrangères s’étaient réunis pendant 3 jours, pour préparer les documents à présenter aux chefs d’État et de délégations pour les signatures.

5e sommet des chefs d’état et de gouvernement ...

L’ASSOCIATION des États de la Caraïbe (ACE) a renouvelé l’engagement –pris en 1994 – d’être un espace de consultation, d’action concertée et de coopération entre les 25 pays membres.

Le bloc des pays de l’ACE a célébré en Haïti, le 26 avril, son 5e Sommet des chefs d’État et de gouvernement. Auparavant, des spécialistes, des fonctionnaires, des ministres des affaires étrangères s’étaient réunis pendant 3 jours, pour préparer les documents à présenter aux chefs d’État et de délégations pour les signatures.

Selon plusieurs des signataires, l’AEC, qui ne s’était pas réunie au plus haut niveau depuis 8 ans, dispose aujourd’hui d’une nouvelle feuille de route : la Déclaration de Pétion-Ville et le Plan d’action prévus pour les deux prochaines années.

Au Palais des conventions Karibe, les 23 pays présents ont souligné l’importance du travail du groupe dans les sphères du commerce, du tourisme durable, du transport et de la réduction des risques en cas de catastrophes naturelles, afin de matérialiser un espace sur la scène actuelle du multilatéralisme.

Ces questions, de même que celles de l’éducation, de la science et de la technologie, de la mer Caraïbe et du Fonds spécial de l’association disposent désormais d’objectifs spécifiques à atteindre conformément au Plan d’action.

Les signataires de ces textes ont renouvelé leur engagement envers les principes de la Charte des Nations Unies, faisant référence, entre autres aspects, à la souveraineté des pays, au respect de l’intégrité territoriale et à la non ingérence dans les affaires internes des pays.

Par ailleurs, ils ont ratifié le droit de chaque peuple à décider en paix, stabilité et justice, de son propre système politique.

La Déclaration de Pétion-Ville condamne le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de 50 ans, et renouvelle son appel à Washington de mettre fin à la Loi Helms-Burton.

Ce texte qui porte le nom de la ville où s’est tenu ce rendez-vous, condamne également le terrorisme sous toutes ses formes et toutes ses manifestations, où quel qu’en soit l’auteur.

Le texte rejette fermement les jugements, les listes, et les appréciations unilatérales, notamment concernant ce fléau que représente le trafic de drogue, la traite des personnes, et autres.

Il manifeste son engagement envers la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), et réaffirme l’actualité des accords adoptés lors du Sommet de sa fondation, au Venezuela, en décembre 2011, et lors du 1er Sommet en janvier 2013.

Il reconnaît les efforts d’intégration mis en œuvre dans la région par la Communauté de la Caraïbe, l’Organisation des États de la Caraïbe orientale, l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique-Traité de Commerce des peuples, ainsi que de Petrocaribe, de même que ceux du Système d’intégration de l’Amérique du centre, l’Union des nations sud-américaines, le Projet d’intégration et de développement de la Mésoamérique (Plan Puebla Panama) et de l’Alliance du Pacifique.

Lire la suite : http://www.granma.cu/frances/notre-amerique/2may-Un%20nouveau.html