Cuba : entrée en service des premières coopératives non-agricoles

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Cuba commence l’essai des coopératives non-agricoles

– 15 coopératives non agricoles ont commencé à travailler en juillet à Cuba dans le cadre du processus d’actualisation du modèle économique qu’impulse le gouvernement de notre pays.

La majorité de ces nouvelles entités se consacreront à la vente de produits de l’agriculture et de l’élevage dans la province cubaine d’Artemisa, où est en phase d’essai un modèle d’administration et de direction en vue de son application future dans tout le pays.

12 de ces coopératives fonctionnent dans des marchés agricoles, 1 dans le secteur du transport, 1 autre dans celui du bâtiment et la dernière se consacre au recyclage, au traitement et à la commercialisation de matières premières.


Cuba : entrée en service des premières coops non-agricoles

Les 124 premières coopératives non-agricoles ont officiellement commencé leurs opérations à Cuba , embryon d’un secteur économique indépendant du secteur public, a annoncé le gouvernement.

« Avec cette mesure, nous faisons le pari d’une gestion, sous forme de coopérative, d’activités qui n’ont pas montré leur efficacité dans le secteur public », a expliqué Grisel Trista, de la commission gouvernementale d’application des réformes économiques, citée par le quotidien officiel Granma.

« Elle permet également à l’État de se désengager d’activités qui ne sont pas vitales pour le développement de l’économie », a-t-elle ajouté.

Ces 124 coopératives, auxquelles s’ajouteront rapidement 71 autres dont les statuts ont été approuvés en conseil des ministres, fonctionneront de manière expérimentale, avant l’extension de l’expérience, a indiqué Granma.

La grande majorité d’entre elles - 112 sur 124 - sont issues d’entreprises d’État, 12 correspondant à des créations d’entreprises par des travailleurs indépendants.

Les trois quarts - 99 sur 124 - sont des marchés de fruits et légumes déjà existant à La Havane et les deux provinces voisines d’Artemisa et Mayabeque. Douze sont des coopératives de construction, cinq de transport de passagers, deux de recyclage de matières premières et six de diverses activités (charpente, peinture, mécanique).

Ces coopératives, qui s’ajoutent aux quelque 400 000 travailleurs indépendants, « ne sont pas le résultat d’un processus de privatisation, mais elles administrent les propriétés de l’État, c’est-à-dire du peuple tout entier », a souligné Grisel Trista.

« Elles sont appelées à jouer un rôle important dans l’économie du pays, même si le rôle principal restera à l’entreprise d’État socialiste », a-t-elle ajouté.