L’industrie du pétrole de Cuba est aussi dans le collimateur du blocus étasunien

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Bien que Cuba ait parié ces dernières années sur l’utilisation de sources alternatives d’énergie, elle n’a pas laissé de côté la production de pétrole pour satisfaire la demande interne d’électricité et pour faire tourner les usines de ciment et de nickel.

L’industrie du pétrole de Cuba est aussi dans le collimateur du blocus étasunien

Une mesure génocidaire !

L’industrie cubaine du pétrole a maintenu une expansion dynamique et importante ces derniers temps. Cependant, son développement n’a pas pas échappé aux effets du blocus économique, financier et commercial que les États-Unis font subir à notre pays depuis plus de 50 ans déjà.

À cause de cette mesure génocidaire des États-Unis, Cuba se voit dans l’impossibilité d’accéder à des technologies de pointe et à des pièces de rechange. Il s’agit d’une tentative étasunienne d’essayer de paralyser l’industrie du pétrole et du gaz.

L’interdiction à des entreprises ou à des filiales d’entreprises des États-Unis de prêter des services à Cuba dans le secteur du pétrole est un facteur de pression supplémentaire sur l’industrie nationale.

Les compagnies qui font une quelconque affaire avec Cuba courent le risque de se voir frapper de très lourdes amendes.

Rappelons le cas de la compagnie Varel Holding, dont le siège est à Dallas, au Texas mais qui a des filiales dans d’autres pays, et qui fabrique des forets pour la prospection pétrolière. Cette entreprise a dû payer 110 000 dollars d’amende pour avoir exporté des biens à Cuba.

Un secteur aussi prometteur que la prospection pétrolière dans des eaux profondes de la Zone de Développement Économique Exclusive de Cuba est dans le collimateur du Département du Trésor des États-Unis.

C’est la raison pour laquelle les dispositions de cette guerre économique contre notre pays entraînent l’élévation des coûts des contrats avec les compagnies qui sont les propriétaires des plate-formes de forage.

Il a même fallu faire construire une plate-forme spéciale pour ce type de prospection car celles qui existent dans le monde ont un pourcentage supérieur à 10% de composantes étasuniennes, raison pour laquelle la politique de blocus empêche leur utilisation par notre pays.

Les fusions et les rachats d’entreprises du secteur pétrolier qui se succèdent dans le monde se traduisent, dans de très nombreux cas, lorsque des entités sont achetés par des transnationales étasuniennes, par le retrait de fournisseurs du marché cubain.

Malgré la condamnation presque unanime du blocus étasunien contre Cuba à l’ONU, les faits démontrent que les États-Unis renforcent sans cesse cette politique criminelle qui cause d’immenses dégâts à l’économie cubaine comme cela est le cas de l’industrie du pétrole.