Cuba exporte ses services éducatifs avec 2.326 professeurs dans 43 pays.

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Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré jusqu’à aujourd’hui (21/11/2013) et devrait encore augmenter dans les prochaines années, selon un fonctionnaire du Ministère de l’Education (Mined).

"Yo sí puedo " (« Moi, oui, je peux ») et « Yo sí puedo seguir » (« Moi, oui, je peux suivre »)

Le groupe le plus nombreux de ces professeurs cubains se trouvent au Venezuela avec 423 enseignants. Viennent ensuite la Guinée Equatoriale et l’Angola qui accueillent respectivement 221 et 219 professeurs insulaires.

Le directeur des Relations Internationales du Mined, Alfredo Díaz, a rappelé aujourd’hui lors d’une conférence de presse à la Havane que l’exportation de services éducatifs es une des stratégies du plan d’ajustement entrepris dans le pays pour « actualiser » l’économie socialiste. La vente à d’autres pays de services professionnels comme les médecins ou du personnel éducatifs est devenu ces dernières années la principale source de revenu en devises pour l’île, devant d’autres secteurs comme le touristique.

Les principaux programmes éducatifs que Cuba exportent sont les méthodes « Yo sí puedo » (« Moi, oui, je peux ») et « Yo sí puedo seguir » (« Moi, oui, je peux suivre ») qui ont permis respectivement l’alphabétisation de huit et 1,3 millions de personnes dans différents pays. García a souligné que grâce à ces programmes d’alphabétisation des pays comme la Bolivia, le Venezuela et le Nicaragua (associés de Cuba dans l’Alliance Bolivarienne pour les peuples d’Amérique, ALBA) ont pu se déclarer libérés de l’analphabétisme.

En plus de ces méthodes, les services éducatifs de Cuba à l’extérieur permettent des maitrises, des doctorats et d’autres diplômes. Le directeur des Relations Internationales du Mined n’a pas voulu préciser les quantités que reçoit actuellement Cuba pour l’exportation de ces services d’enseignement. Il a par contre expliqué que caque professeur qui travaille pour Cuba à l’étranger dans ces missions coute aux caisses cubain une moyenne de 1.500 dollars. Le salaire moyen, de 600 à 700 dollars, que reçoivent ces professionnels envoyé à l’extérieur est inclus dans cette somme.

Cuba prévoit d’augmenter l’année prochaine l’exportation d’enseignants et négocie actuellement de nouveaux contrats possible avec des pays comme le Niger, l’Afrique du Sud, l’Équateur ou le Mexique. D’après le fonctionnaire du Mined, l’île travaille aussi à la vente à d’autres pays de matériaux éducatifs ou des livres de texte.

lainformacion

trad. : Axelle Thirifays