Cuba : Fidel Castro à l’inauguration du Studio d’Art Romerillo

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Tout est arrivé à quelques mètres de l’endroit névralgique de Playa, dans des bâtiments qui autrefois abritaient un atelier de réparation de bus et où maintenant l’art gouverne les espaces jusqu’à déborder généreusement jusqu’aux rues d’un quartier.

Le Romerillo qui, par ses humbles origines et sa faible urbanité, constitue l’antithèse de Miramar, son élégant voisin.

Au coin de 120 et 7°, s’est ouvert le « Kcho Studio Romerillo Laboratoire d’Art » dans la soirée du 8 janvier 2014 pour « célébrer l’entrée triomphale de Fidel dans La Havane il y a 55 ans », selon la lettre envoyée par l’amphitryon aux plus de 200 personnes présentes parmi lesquelles des amis, des collègues et des journalistes.

Un article de CUBA DEBATE traduit par Françoise Lopez et publié sur le site de son association CUBASI FRANCE PROVENCE.

Lire à la suite les échos de la dernière rencontre d’Igniacio Ramonet avec Fidel Castro...

Pour l’ouverture de « Kcho Studio Romerillo Laboratoire d’Art »

Tout est arrivé à quelques mètres de l’endroit névralgique de Playa, dans des bâtiments qui autrefois abritaient un atelier de réparation de bus et où maintenant l’art gouverne les espaces jusqu’à déborder généreusement jusqu’aux rues d’un quartier. Le Romerillo qui, par ses humbles origines et sa faible urbanité, constitue l’antithèse de Miramar, son élégant voisin.
Au coin de 120 et 7°, s’est ouvert le « Kcho Studio Romerillo Laboratoire d’Art » dans la soirée du 8 janvier 2014 pour « célébrer l’entrée triomphale de Fidel dans La Havane il y a 55 ans », selon la lettre envoyée par l’amphitryon aux plus de 200 personnes présentes parmi lesquelles des amis, des collègues et des journalistes.

Vers les 21 h, Kcho demanda à ses invités de sortir dans la rue pour dévoiler la plaque mais retarda cette action jusqu’à ce qu’au coin de la 9° Avenue apparaissent les premiers signes annonciateurs d’un visiteur, certainement inespéré pour presque tout le monde, excepté pour l’artiste lui-même.

« C’est Fidel, c’est Fidel ! », entendit-on dire au milieu des luttes respectueuses de certains pour atteindre une perspective visuelle qui confirmerait la rumeur.

On n’entendit ensuite plus que l’Hymne National et un bref extrait enregistré des mots prononcés par le leader de la Révolution cette nuit-là, il y a 55 ans... « Ceci est un moment décisif de notre histoire. La tyrannie a été abattue. Notre joie est immense. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. Ne nous trompons pas en croyant que désormais tout sera facile, peut-être que désormais tout sera plus difficile ». Après l’allocution, Kcho et Eusebio Leal ont dévoilé la plaque qui rappelle l’événement.

Probablement à l’ heure même à laquelle il est arrivé à accéder à la tribune de la Columbia 55 libérée des années auparavant, cette fois, Fidel est entré dans l’atelier de Kcho, a assisté à son ouverture officielle et ensuite, appuyé sur une canne et sur le bras de son thérapeute, il a marché jusqu’à la salle d’art Martha Machado où l’exposition « Lam, tu es indispensable » se tiendra jusqu’en mars.

De là, assis dans un fauteuil, il a salué avec une joie manifeste Eusebio Leal, Abel Prieto, Homero Acosta, Rafaël Bernal, Miguel Barnet, les généraux Samuel Rodiles Planas et Alvaro Lopez Miera, parmi d’autres invités et il a discuté avec animation avec presque tout le monde, parfois interrogeant, parfois faisant des commentaires, toujours à voix basse, seulement à l’intention de son interlocuteur du moment.

Plus d’une fois, il a parlé avec intérêt de la manifestation organisée pour les 55 ans de la Révolution dans la soirée, au Venezuela. Et plus d’une fois, il a fait l’éloge du programme de Telesur dont il considère les journalistes comme faisant partie des meilleurs du monde.

Lire la suite et voir les photos : http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/01/cuba-fidel-a-l-inauguration-du-studio-d-art-romerillo.htm


Voir ci-dessous :

Et toujours, grâce au site de cubasifranceprovence, un écho de la dernière rencontre d’Ignacio Ramonet et de Fidel Castro....

Cuba : DEUX HEURES AVEC Fidel Castro
Par Ignacio Ramonet

Avec Le Monde diplomatique en español

C’était une de ces magiques journées du mois de décembre cubain : douceur printanière, lumière irisée, air transparent... Des odeurs iodées parvenaient de l’océan voisin, et on entendait le bruissement des palmiers bercés par la brise. Je déjeunais avec une amie dans un de ces « paladars [1] » si nombreux désormais à La Havane. Soudain le téléphone vibra. C’était mon contact : « La personne que tu souhaites voir t’attend dans une demi-heure. Hâte-toi. » Je pris congé de mon amie, quittai le restaurant et me dirigeai vers l’endroit indiqué. Un véhicule discret m’y attendait dont le chauffeur mit immédiatement le cap vers l’ouest de la capitale.

... la suite :http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/01/cuba-deux-heures-avec-fidel-castro.html