Présence française dans la ville cubaine de Matanzas

Partager cet article facebook linkedin email

Le livre dont il est question a été édité par notre association à la suite d’une visite à Cuba réalisée pour finaliser le projet de coopération de la RATP avec le Ministère des Transports cubain. Elle comprenait notamment la présence du Directeur de Cabinet du Président de la RATP, Philippe CITROEN, aujourd’hui membre de notre Présidence d’Honneur.

Il reste quelques exemplaires de ce petit mais précieux document au siège de notre association.

RG

Memoria Francesa...

– La ville ouest de Matanzas compte de visibles traces de la culture française Faute de faste des autres régions cubaines comme Cienfuegos (centre/sud) ou Santiago de Cuba (est).

Dans le groupe d’experts se trouve l’historien Raúl Ruiz Ruiz (1941-2004) qui a consigné dans son livre Memoria Francesa (Mémoire française) que ces racines font partie de ce qu’on a appelle la « matancérité », aurtrement dit, sens d’appartenance à Matanzas.

Selon le spécialiste, depuis le début du 16ème siècle, la côte nord de l’île a ressenti la présence des pirates et la baie de Matanzas, pour sa position géographique, a attiré l’attention de plusieurs puissances, les Pays-Bas et la France notamment.

Des experts dans ces sujets affirment que les révolutions des Treize colonies et d’Haïti, outre les conditions internes, favorisent que Cuba assume le rôle de grand fournisseur de produits tropicaux, en premier lieu le café et le sucre.

« Des vagues successives d’immigrés- remarque M. Ruiz- ont apporté la main d’oeuvre, la connaissance, la technique : des milliers de Français ont arrivé à Matanzas comme Limonar, Ceiba Mocha, Camarioca et Cárdenas ».

Le chercheur souligne les apports des professeurs de musique, peinture ou danse, institutrices, artisans, modistes, coiffeurs, entre autres, originaires de ce pays européen.

Un quartier, en bordure de le rivière Yumurí, a commencé à se forger et serait baptisé Versailles en l’honneur de la fastueuse résidence de la monarchie de Paris.

La Pharmacie française, située dans la Place centrale La Libertad, inaugurée en 1882 comme boutique-laboratoire ayant dépassé le cadre de l’établissement commercial et étant devenue véritable centre culturel, est un local acquis par les médecins Ernesto Triolet (Français) et Juan Fermín Figueroa (Cubain). Jusqu’au 1964 les descendants de M Triolet l’ont maintenue comme droguerie et depuis l’installation a commencé à fonctionner comme Musée pharmaceutique, le seul dans cette région de la planète.

Source : Prensa Latina