L’agriculture cubaine adopte des méthodes et des décisions pour améliorer les résultats déficitaires

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Dans un pays où plus de deux milliards de dollars sont dépensés annuellement pour l’importation d’aliments, dont 60% peuvent être cultivés dans notre pays, un examen rigoureux du fonctionnement de l’agriculture est nécessaire, ce qui a eu lieu au forum parlementaire.

Produire une partie importante des aliments qui sont actuellement importés

Selon les besoins de la nation, le système de direction et de production de l’agriculture connait de grandes transformations, dont quelques unes se sont déjà concrétisées et d’autres font partie d’un plan à moyen terme.

Parmi les changements les plus marqués figurent la séparation des fonctions de l’État de celle des entreprises, le renforcement des coopératives agricoles, source fondamentale de la production d’aliments dans notre pays.

C’est ainsi qu’ont disparu plus de trois cents coopératives de différents types ayant de maigres résultats et incapables de respecter leurs contrats et de garantir le ravitaillement de leurs associés.

Cuba a recours à un autre moyen pour obtenir une meilleure exploitation agricole : la remise de terres en friche , sous forme d’usufruit, la propriété étant aux mains de l’État, mais en facilitant la construction de maisons à ceux qui cultivent la terre.

Il faut du temps pour voir les résultats des décisions antérieures et du reste du contenu de la stratégie pour l’essor de l’agriculture cubaine. Les fonctionnaires et les experts sont attentifs aux difficultés qui surgissent et appliquent les corrections pertinentes.

Il y a toujours 17% d’hectares de terres en friche car, selon les experts, le processus de remise, en qualité d’usufruit, a connu des difficultés.

Le manque des ressources financières nécessaires ne permet pas d’augmenter les investissements au rythme voulu, mais d’importantes ressources sont destinées à l’augmentation des secteurs clés de la production.

C’est le cas de la culture du riz, avec un saut de 291% entre 2008 et 2013, de haricots avec une hausse de 63% dans la même période et de maïs avec une augmentation de 32%.

Des fonds sont destinés aussi à la production de miel d’abeille, entre autres et l’on augmente le prix des produits achetés aux paysans et aux ouvriers agricoles comme cela est le cas du lait et de la canne à sucre.

Il est vrai que les progrès sont importants, mais ils n’arrivent pas à satisfaire les besoins du marché interne, c’est pourquoi le pays doit continuer à dépenser des sommes astronomiques pour acheter des aliments à l’extérieur.

À travers le développent graduel de l’infrastructure agricole,de l’introduction de technologies et d’un système d’arrosage ainsi que les résultats qu’ont les tests de commercialisation on assure l’augmentation des apports et la baisse des prix auxquels sont confrontés les consommateurs.

C’est ce qui explique pourquoi les Cubains ont bien accueilli les transformations dans l’agriculture car il s’agit d’une lutte pour la sécurité nationale raison pour laquelle produire une partie importante des aliments qui sont actuellement importés, est une aspiration louable.