La sortie de « Hérétiques » de Leonardo Padura est annoncée pour le 28 août

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Edité en espagnol (« Herejes ») en septembre 2013 par Tusquets Editores (Barcelone) « Hérétiques » de Leonardo Padura (1955) paraitra fin août en français chez Métailié (traduction de Elena Zayas), éditeur qui a publié toute l’œuvre de l’écrivain cubain. Ce livre sort trois ans après « L’Homme qui aimait les chiens » (2011, 671 pages), plusieurs fois primé. « Hérétiques » marque le retour du personnage emblématique de Mario Conde, dont les « aventures » identifient Padura depuis la fin des années 90.

Sortie le 28 août de Hérétiques de Leonardo Padura   

Posté par M P

Titre original : Herejes. Traduit de l'espagnol [Cuba] par Elena Zayas pour les Editions Métailié, 620 p. 24 euros.    

Présentation de l’éditeur :  

En 1939, le S.S. Saint-Louis, transportant quelque 900 juifs qui avaient réussi à fuir l’Allemagne, resta plusieurs jours ancré au large du port de La Havane à attendre l’autorisation de débarquer ses passagers.

Le jeune Daniel Kaminsky et son oncle avaient attendu sur le quai l’arrivée de leur famille, sûrs que le trésor qu’ils transportaient convaincrait les fonctionnaires chargés de les contrôler. Il s’agissait d’une petite toile de Rembrandt qui se transmettait dans la famille depuis le XVII e siècle. Mais le plan échoua et le navire remporta vers l’Allemagne tout espoir de retrouvailles.

 Des années plus tard, en 2007, le tableau est mis aux enchères à Londres et le fils de Daniel Kaminsky se rend à Cuba pour savoir ce qui s'y était passé concernant sa famille et le tableau. Il réussit à convaincre le détective Mario Conde de l’aider. Celui-ci, reconverti dans le commerce des livres anciens, découvre que cette toile représentant le visage du Christ était le portrait d’un jeune homme juif travaillant dans l’atelier de Rembrandt et y ayant étudié la peinture, contre toutes les lois des religieux.

Leonardo Padura fait ici un panorama de l’exercice de la liberté individuelle, du libre arbitre à travers diverses époques depuis Rembrandt dans l’Amsterdam du XVII e siècle, décidant de représenter des individus et non des idées, puis le jeune juif qui ose désobéir au Consistoire et apprend à peindre, et décide ensuite de suivre un nouveau Messie, jusqu’à l’éclosion des tribus urbaines de La Havane où une jeune émo paye de sa vie l’exercice de sa liberté dans une société figée.

Leonardo Padura écrit un livre magnifique et profond et se sert de son habileté d'auteur de roman noir pour nous amener, sous la houlette de son héros Mario Conde, à réfléchir sur ce que signifie notre libre arbitre.

Sur Leonardo PADURA (site de l’éditeur)  

Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Il est l'auteur du Palmier et l'Etoile, de la tétralogie des Quatre saisons, de Mort d'un Chinois à La Havane, de Adios Hemingway, des Brumes du passé et de L’Homme qui aimait les chiens (Prix des Libraires Initiales 2011, Prix Roger Caillois, Prix Carbet de la Caraïbe 2011, élu Meilleur roman historique par le magazine Lire 2011), tous parus aux Editions Métailié. Il a reçu également les prix Hammett et Café Gijón.

Site de l’éditeur : http://www.editions-metailie.com/

(mp)