Entrée « Cuba » : trois « aperçus » et aller plus loin

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Le Monde diplomatique (août 2014), l’hebdomadaire Politis (24 juillet) et Philosophie Magazine (n° de l’Eté 2014) publient des sujets sur Cuba. Dans les trois cas, il faut être abonné ou inscrit ou disposé à payer l’accès. Cela ne veut pas dire que ces textes peuvent être pour autant reproduits.
Compte tenu de l’intérêt de ces textes, nous en publions les aperçus, comme les présentent ces publications. A nos lecteurs d’aller plus loin.

Où va Cuba ?

par Janette Habel, août 2014

Aperçu

Au-delà de son titre accrocheur, Cuban Revelations Révélations cubaines ») figure au nombre des livres les mieux informés sur Cuba depuis le début du siècle. Correspondant du Financial Times et de l’agence Reuters, Mark Frank y a vécu pendant plus de deux décennies. Marié à une infirmière cubaine, il a partagé les difficultés quotidiennes de la population. Mais il concentre ici son propos sur les politiques mises en œuvre par M. Raúl Castro.

Le « plan pour la survie » du président élu en 2008, véritable requiem pour l’« économie de commandement » pratiquée par son frère aîné, a été adopté alors que, sur fond de crise financière aiguë, le gouvernement était contraint de bloquer les avoirs des entreprises étrangères. Pour M. Marino Murillo, vice-président du conseil des ministres chargé de l’application des réformes économiques, la « recentralisation économique » effectuée pendant la dernière décennie du pouvoir fidéliste « a été un désastre (...) qui a tué » la production intérieure, la moitié des entreprises d’Etat opérant à perte. C’est dans ce contexte que, lors du VI e congrès du Parti communiste cubain (PCC), en 2011, M. Raúl Castro a impulsé, sous le vocable d’« actualisation du socialisme », une ouverture économique. Un tournant majeur dans l’histoire de la révolution.

Pour l’ancien analyste de la British Broadcasting Corporation (BBC) Nick Caistor, le temps est venu d’établir un bilan des échecs et des réussites de M. Fidel Castro, un dirigeant qui aura marqué l’histoire pendant plus d’un demi-siècle et dont l’image « s’efface lentement sur la photo  ». « L’histoire m’acquittera », proclamait le dirigeant révolutionnaire en (...)

Janette Habel

Universitaire, Institut des hautes études d’Amérique latine, Paris.

Le lien

http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/HABEL/50736

Par Françoise Escarpit - 24 juillet 2014

Cuba en quête d’avenir

Le régime, toujours castriste, cherche un chemin entre une certaine fidélité aux idéaux révolutionnaires et une volonté de modernisation. Correspondance de Françoise Escarpit.

 

Article paru dans Politis n° 1313

                                         

Sommaire

Il y a vingt ans, privée de ses liens économiques avec les pays socialistes puis avec l’URSS, Cuba tentait de survivre au plus fort d’une crise sans précédent. Sans nourriture, sans carburant, sans moyens de transport… Dès 1991, le chef de l’État, Fidel Castro, avait décrété le pays en « période spéciale (...)

Le lien

http://www.politis.fr/Cuba-en-quete-d-avenir,27803.html

                 

Entretien

Régis Debray: “La fraternité, c’est dire non à la fatalité biologique”

© Jerôme Bonnet pour PM

Il a toujours préféré le réel aux textes, Joseph Conrad à Emmanuel Kant. Athée fasciné par le nom de Dieu, il s’est donné pour tâche de penser ce qui échappe à la raison raisonnante. De son engagement révolutionnaire en Amérique latine à sa redécouverte des frontières, itinéraire d’un homme qui n’est jamais là où l’on l’attend.

REGIS DBRAY

Agrégé de philosophie, il côtoie les aventures révolutionnaires de la guerre froide et s’y réchauffe un moment : il adhère au parti communiste, suit Che Guevara en Bolivie, y est incarcéré, puis rencontre Salvador Allende et Pablo Neruda au Chili – où il réside en 1971-1972. Rentré en France, il se fait historien des idéologies et fonde, en 1996, les Cahiers de médiologie, puis la revue Médium en 2005. Il concentre ses recherches sur la fonction du religieux dans la constitution des communautés politiques, avec Critique de la raison politique ou l’inconscient religieux (Gallimard, 1981) et Le Feu sacré : fonction du religieux (Fayard, 2003). Il montre qu’il n’y a pas de groupe social sans une transcendance et une croyance. D’après les principes de la médiologie, le support de transmission des messages (le codex biblique, l’imprimerie, Internet) permet d’étudier comment une idée abstraite (religieuse, artistique, politique) devient une force matérielle, ayant un impact social. 

Publié dans 

                                                      

 

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Propos recueillis par Martin Legros, Rédacteur en chef

Le lien

http://www.philomag.com/les-idees/entretiens/regis-debray-la-fraternite-cest-dire-non-a-la-fatalite-biologique-9798

(mp)