Omara Portuondo, de retour sur la scène française

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Posté par M P

Omara Portuondo, la grande dame de Cuba, dont les racines remontent aux belles heures du music-hall et des bals des années cinquante est retournée en studio pour réenregistrer, plus d’un demi-siècle après, son tout premier disque, Magia Negra, qui date de 1958 et qu’elle avait gravé alors qu’elle faisait encore partie du fameux Cuarteto d’Aida..
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Dans cet album rempli d’émotion qui est aussi un splendide clin d’œil à l’histoire, la chanteuse, « survivante » du légendaire Buena Vista Social Club, jongle avec les miroirs du temps qui passe, ici l’exubérance du jazz des grands orchestres et les mélodies de chansons populaires éternelles. A l’occasion de la sortie de ce disque, elle donnera quatre concerts en France, entre le 20 et le 30 novembre. Réservations utiles.

En tournée européenne, Omara Portuondo donnera 4 récitals en France

Par Michel Porcheron

Omara Portuondo, dame d’exception du feeling (el filin) sera en France pour quatre concerts fin novembre. En compagnie du pianiste Roberto Fonseca et de son groupe : Joel Hierrezuelo (percussions et chant), Ramsés Rodríguez (batterie) et Yandy Martinez (basse)
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Elle tourne depuis le 10 octobre en Europe, à l’occasion de la sortie de son dernier disque, le 4 novembre, Magia Negra, The Beginning, où elle « revisite le songbook éternel de la musique cubaine » (World village/Harmonia Mundi)

Le 20 novembre, elle sera à Courbevoie (Espace Carpeaux), les 24 et 25 novembre à l’Alhambra de Paris et le 30 novembre à Rouen (Opéra de Rouen)

A l’occasion appelée la Billie Holiday cubaine, quand ce n’est pas la Sarah Vaughan, ce qui est en soi particulièrement honorable, Omara Portuondo est elle-même, probablement la chanteuse cubaine numéro un depuis toujours et (toujours) un très grand nom de la chanson de la scène internationale.

De son côté, Fonseca, accompagné de ses deux musiciens habituels Ramsès Rodriguez (drums) et Yandi Martinez (b) terminera le 1er novembre une nouvelle tournée aux Etats Unis, avant de prendre le chemin de l’Europe.

[Sites officiels :

http://www.robertofonseca.com/fr/ (car Fonseca a la bonne idée d’éditer son site aussi en français)

http://www.omaraportuondo.com/2014/index.html (espagnol, anglais)

http://www.montuno.com/discography/omara-portuondo/ (espagnol, anglais)

Voir pour les concerts en France :

http://www.sortiracourbevoie.com/Saison/2014/11/Roberto-Fonseca/2201

http://www.alhambra-paris.com/fiche.php?id=659

http://www.operaderouen.fr/#infos_659 ]

Avec son dernier disque, Omara Portuondo retourne à ses racines en ré-enregistrant "Magia Negra" son premier album paru en 1958. Cet album solo, enregistré alors qu’Omara était seulement âgée de 25 ans et encore un membre du populaire Quarteto Las D’Aida (avec Elena Burke, Moraima Secada et Haidée Portuondo), était un véritable coup de projecteur et hommage à la musique cubaine qui se concluait par deux reprises du grand maître du jazz Duke Ellington : "That Old Black Magic" ("Magia Negra") et "Caravan" (mp)