Cuba : « Tolérance zéro » face aux abus sexuels

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Contrairement à ce qui est largement diffusé par les médias, le gouvernement cubain mène une lutte draconienne contre la traite des personnes et autres formes d’abus sexuels. Plusieurs ministères sont concernés ainsi que des organisations non gouvernementales comme la Fédération des Femmes cubaines et le Centre d’éducation sexuelle.

L’article suivant figure en première page du quotidien cubain Granma et il en occupe la moitié, ce qui dénote l’importance qu’attache à ce problème les autorités cubaines au plus haut niveau.

D’énormes efforts dans la prévention et aussi des mesures répressives draconiennes

– À Cuba, les crimes liés à la traite de personnes et autres formes d’abus sexuel, sont considérés comme un élément de maximale priorité pour l’État et la société civile, qui appliquent une politique de « tolérance zéro », comme l’indique le deuxième rapport, intitulé « Rapport sur la lutte juridique et pénale contre la traite des personnes et autres formes d’abus sexuels », publié sur le portail du ministère des relations extérieures Cubaminrex.

Dans cette bataille, le Ministère public, les tribunaux populaires, un groupe d’organismes de l’Administration centrale de l’État et des organisations non gouvernementales, comme la Fédération des femmes cubaines (FMC) et le Centre national d’Éducation sexuelle (Senesex), jouent un rôle fondamental.

Le document précise qu’en 2013, 2 231 filles et garçons ont été victimes d’abus sexuels présumés, soit 0,09 % d’une population infanto-juvénile qui dépasse les deux millions, ajoutant que dans la même période, dans le cadre d’actions de prévention et de protection, les médias ont diffusé des informations « sur le développement d’une sexualité saine pour tous les citoyens et sans que la femme, les filles et les garçons ne soient considérés comme des objets publicitaires ».

Le rapport mentionne plus d’une soixantaine de projets mis en œuvre en collaboration avec l’UNICEF, et plusieurs autres organismes, comme la 3e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil des droits de l’Homme et la Commission de prévention du crime et la justice pénale.

Les indicateurs d’aide sociale et de sécurité citoyenne, la gratuité des services de santé et d’éducation, l’accès universel à la culture, au sport et au loisirs, ainsi que les instruments juridiques nécessaires pour faire face à la traite des personnes, au proxénétisme et autres formes d’abus sexuel, constituent des indicateurs qui permettent à Cuba de renforcer et de mener des actions préventives et de lutte contre tous types d’abus.

Source : Granma International