Cuba se démarque des autres pays avec la plus grande survie au cancer

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Article publié par CUBADEBATE et traduit par Pierre VIALLET ;

Cuba est l’un des pays de meilleure rémission au cancer, en accord avec l’étude dénommée « Concord 2 », élaborée à partir de 500 recherches sur 25 millions de patient de 67 pays et publiée dans la prestigieuse revue The Lancet.

Dans certains pays le cancer est beaucoup plus mortel que dans d’autres

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Sur l’île, la survie au cancer de l’utérus, par exemple a augmentée par rapport aux années précédentes et le pourcentage de personnes qui ne décèdent pas de ce fléau après 5 ans passe les 60% avec des chiffres semblables aux pays développés.

La nouvelle analyse sur la période 2005 à 2009 montre que la survie au cancer du sein et du colon s’est améliorée dans les pays dotés d’une meilleure infrastructure comme Cuba, Brésil, Colombie et Equateur.Dans ce pays 68% des malades du cancer du colon survivent après 5 ans. lorsqu’il s’agit du cancer du sein, la survie atteint 87% au Brésil, 76% en Colombie et 83% en Equateur.

En accord avec l’étude, la grande partie de la différence provient de l’inégalité à l’accès aux services de diagnostique et de traitement.

Le cancer est beaucoup plus mortel d’une région à l’autre.Par exemple la survie à 5 ans du cancer le plus commun des enfants qui est la leucémie lymphoblastique aiguë, atteint 90% au canada, Autriche, Belgique, Allemagne et Norvège, alors qu’elle atteint entre 16 et 50% dans des pays comme la Jordanie, Tunisie, Indonésie et Mongolie.

Un fait à remarquer est le manque de technologie adaptée pour les traitements , par exemple les machines à rayon X pour détruire les cellules malignes varient en fonction des pays.

En Europe il y a environ 1 machine pour 500 000 habitants, en Inde une pour 2 millions,
au Kenya ou en Tanzanie il y a un appareil pour à peine 5 millions d’habitants, et dans plus de 30 pays d’Afrique ou d’Asie il n’y en a aucune.

Le programme « Concord » est une collaboration scientifique internationale qui tente d’influencer avec des faits les politiques nationales de contrôle du cancer. Sa première évaluation publiée en 2008 comptait sur des chiffres de 4 cancers dans 31 pays et mit en lumière les différences de survie entre les blancs et les noirs des Etats Unis.

Ce deuxième travail dispose de chiffres sur 10 types de cancer dans les pays ou vivent les 2/3 de la population mondiale.

Les résultats les plus significatifs sont les suivants :

1. les cancers du foie et du poumon continuent d’être mortels dans tous les pays ; la survie à 5 ans est inférieure à 20% dans la majeur partie des pays riches ou pauvres ;

2. la survie au cancer du colon, rectum ou du sein a augmenté constamment dans les pays les plus développés.

3. Pour les patients diagnostiqués entre 2005 et 2009, la survie au cancer du colon et du rectum atteint 60% ou plus dans 22 pays du monde, pour le cancer du sein on atteint 80% ou plus dans 17 pays.

4. On constate une augmentation notable à la survie pour le cancer de la prostate. : la maladie a augmenté entre 10 et 20% entre 1995-1999 et 2005-2009, dans 22 pays d’Amérique latine, Asie et Europe, mais la survie est variable suivant les pays ; de 60% en Bulgarie et Taillande à 95% ou plus au Brésil, Porto Rico et aux Etats Unis.

5. Pour le cancer du col de l’utérus, les estimations de survie varient de 50 à 70%.

6. tandis que pour le cancer du col de l’utérus, les estimations de survie ont été de 40% ou plus seulement en équateur, Etats Unis et 17 pays d’Asie et d’Europe.

7. La survie dans le cas de la leucémie lymphoblastique aiguë est inférieure à 60% dans certains pays mais atteint 90% au Canada et dans quatre pays européens, ce qui montre une faille dans le management d’une maladie en partie curable.

8. La nouvelle analyse montre que la survie au cancer du sein et du colon s’est améliorée dans tous les pays développés aussi en Amérique latine surtout au Brésil Colombie et Equateur.

9. Le Brésil,la Colombie et l’Equateur sont les pays ou l’indice de survie est le plus élevé au cancer du sein.En Équateur 68% des patients ayant le cancer du colon survivent après 5 ans . Pour le cancer du sein les chiffre sont de 87% pour le Brésil, 76% pour la Colombie et 83% pour l’Equateur.

10. Les chiffres du cancer du col de l’utérus sont stables ou ont légèrement augmentés.

Nos recherches montrent que dans certains pays le cancer est beaucoup plus mortel que dans d’autres .Au 21 ième siècle il ne devrait pas y avoir un abîme si dramatique à la survie, expose l’épidémiologique italienne Claudia Allemani, professeur de l’Ecole d’Hygiène et de Médecine tropicale de Londres et auteur principale de cette étude.