Ceux qui oublient de défendre les droits de l’homme !

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"Peu de choses dans le monde sont autant haïes que les hypocrites"

Le haut représentant de l’Union des affaires étrangères, Catherine Ashton, le député européen Paul Rübig, l’ association inter-américaine de presse, l’organisation de la Solidarité chrétienne mondiale, la secrétaire d’État adjointe des États-Unis pour l’Amérique latine, Roberta Jacobson, les membres du Congrès Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart, les sénateurs Bob Menendez et Marco Rubio, l’ONG CADAL, Amnesty International, la Commission inter-américaine des droits de l’homme, l’Organisation des États américains, l’évêque catholique de Prague Vaclav Maly, et même le plus haut représentant de l’Eglise évangélique tchèque, Joel Ruml, ont oublié de défendre les droits humains du peuple mexicain.

Quarante-trois futurs maîtres mexicains disparus, apparemment brûlés et jetés dans une benne à ordures, n’est pas une violation suffisante des droits de l’homme, suffisante pour que le Mexique soit condamné au nom du respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Toutes les personnalités et organisations citées n’ont pas eu une attitude cohérente au regard de ce qu’elles auraient habituellement exigé face à un tel génocide, ne publiant aucun communiqué pour accuser ou condamner le Mexique.

Par contre, tous accusent et blâment, tous crient haut et fort dès qu’il s’agit de défendre leur souveraineté face aux Etats Unis qui font des discours et des actions contre Cuba.

La situation au Mexique est vraiment inquiétante, là-bas la vie n’a pas de valeur. Les trafiquants de drogue envoient quotidiennement des milliers de kilogrammes de cocaïne aux États-Unis, là où il y a le plus de consommateurs au monde, assassinant à tour de bras ceux qui veulent empêcher cet important trafic.

Les gangs se déplacent librement, agressent, volent et tuent des hommes sans se soucier de rien.

Et pourtant, face à ces actes condamnables, aucune réaction de la part de ces gens qui ne perdent pas une seconde dès qu’il s’agit de porter de fausses accusations sur la révolution cubaine et monter de grandes campagnes de presse.

Ces personnalités et organisations perdent de plus en plus de crédibilité aux yeux des millions de Latino-Américains et Européens qui voient chaque jour les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme bafoués, celle-là même qui a pour préambule :
« La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »

Face à ces suiveurs de la politique américaine, ce que José Martí disait en 1887 prend tout son sens :

"Peu de choses dans le monde sont autant haïes que les hypocrites".

Attendons de voir ce qu’ils diront le10 Décembre… car des événements aussi graves n’ont encore jamais eu lieu à Cuba.