Tania expose son âme ...

Partager cet article facebook linkedin email

Un article d’Arthur Gonzales pour "El Haldo Cubano" traduit par llucia Adrover.

La photo/logo représente Tania Brugueras se tirant un balle dans la tête... une image bien évidemment !

Lire également l’article publié sur le site CUBASIFRANCEPROVENCE traduit par Françoise LOPEZ :

http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2015/01/cuba-tania-bruguera-une-victoire-pour-cuba.html

Utilisée pour être le fer de lance

L’artiste plasticienne Tania Brugueras, fille d’un prestigieux fonctionnaire communiste, a exposé ses vrais sentiments face à un des vice-ministres cubain du Ministère de la Culture, dans un courrier personnel qu’elle a remis le 8 janvier dernier. Dans cette missive, Mme Brugueras, devenue une vigoureuse anticommuniste alignée aux idées de l’extrême droite nord-américaine, a ouvert son cœur et a montré son mépris pour la terre qui l’a vue naître et pour le futur de laquelle elle dit « être intéressée ».

Elle a laissé ce sentiment bien clair lorsqu’elle a fait référence à la Distinction pour la Culture Nationale, qui lui a été conférée par le Ministère de la Culture le 27 novembre 2002, aux côtés d’autres jeunes artistes de l’Ile.

Selon celle qui maintenant dit « se soucier » de Cuba :

“…pendant des années je n’ai pas donné d’importance à cet évènement parce qu’il n’a rien changé dans ma vie, ni dans ma manière de penser. De fait, je ne me souvenais pas si je l’avais conservée ou si je l’avais perdue ».

Pour n’importe quel artiste, la remise de la majeure distinction octroyée par les autorités de la culture d’un pays, constitue un grand honneur, mais pour Tania Brugueras c’est différent ; évidement ce qui l’intéresse le plus c’est l’argent qu’elle reçoit des Etats-Unis et d’autres pays où elle vend son art, de la même manière que ce qu’elle semble avoir fait maintenant avec son âme.

Il n’y a pas de justifications à tant de dépit pour les récompenses morales et la reconnaissance de son pays.

Celle qui un jour fût inscrite par son père communiste sous le même pseudonyme qu’utilisa Tamara Bunker, courageuse femme argentino-allemande qui dona sa vie pour les peuples latino-américains subjugués par « le Géant des Sept Lieues », comme furent nommés les Etats-Unis par José Martí, rend maintenant la décoration et renonce à l’Union des Ecrivains et Artistes de Cuba, l’UNEAC, où elle a milité pendant de nombreuses années sans faire la moindre critique ni rejet.

Quelque chose sonne étrange chez elle lorsqu’elle emploie le terme « compañero » pour s’adresser au Vice-ministre, puisque tout le monde à Cuba sait que ce terme est employé par les communistes. Peut-être que ce fût une gaffe traitresse de toute sa formation idéologique sous le socialisme cubain, celui qu’elle essaye maintenant de mépriser, où elle se forma gratuitement et prit des ailes pour voler vers le triomphe international.

Lamentablement cette artiste s’est prêtée au jeu pour être partie d’un plan provocateur aligné à la mafia anticubaine, celle-là même qu’intègrent les fils des prête-noms du tyran Fulgencio Batista, tels que Mario Díaz Balart et Ileana Ross-Lehtinen, qui se virent marginalisés par la décision du Président Barack Obama et tentèrent de le boycotter, jusqu’à le menacer avec la non-approbation d’un ambassadeur étasunien pour représenter leur pays à La Havane.

La haine aveugle la raison de ceux qui ont vécu de la politique anticubaine et qui voient maintenant mise en danger leur stabilité et surtout l’économie.

Tania ne se rend pas compte qu’elle a été utilisée pour être le fer de lance de ces passions viscérales de vieux sbires qui n’ont rien à voir avec son histoire, telle est son erreur et pour laquelle elle va payer avec le mépris de son peuple, puisque même si elle ne veut pas le reconnaitre elle soutient majoritairement la Révolution. Cuba n’est pas la Pologne !

Précisément face à de semblables attitudes José Martí écrivit dans le journal Patria le 4 juin 1892 :

« Avec des langues de traitres doit s’écrire dans l’histoire d’un peuple le nom de celui qui mette en avant l’autorité de sa personne ou de son groupe avant la concorde et l’unification de son pays ".