Le blocus viole les droits de l’Homme

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Article publié sur le site HERALDOCUBANO. et traduit par Janice ARGAILLOT ;

Des arguments qui militent en faveur de la levée du blocus. Le Président OBAMA dans son discours sur l’Etat de l’Union, le 20 janvier, a déclaré qu’il était temps d’en finir et que le congrès devait se prononcer en ce sens. Souhaitons qu’il soit rapidement entendu. Plus d’un demi-siècle de mesures injustes, et douloureuses pour le peuple cubain, ÇA SUFFIT !

Une guerre économique qui n’a plus lieu d’être et qui doit cesser !

Aucun être honnête et digne ne peut accepter la décision du gouvernement des États-Unis d’appliquer un blocus économique, commercial et financier contre un autre pays, dans le but de faire mourir de faim ses citoyens. Cuba est victime de cette cruelle mesure, adoptée officiellement à partir de 1962, suite à un Décret présidentiel de John F. Kennedy.

Bien que la Maison Blanche, dans ses campagnes de désinformation, affirme qu’il s’agit d’un « embargo », les documents officiels prouvent le contraire.

Dans le document déclassifié « Projet Cubain », également connu sous le nom d’ « Opération Mongoose », de janvier 1962, on assure :

« L’objectif des États-Unis est d’aider les Cubains à renverser le régime communiste à Cuba et d’instaurer un nouveau gouvernement avec lequel les États-Unis pourraient vivre en paix ».

Pour y parvenir, plusieurs lignes d’action furent tracées, parmi lesquelles :

L’action politique sera appuyée par une guerre économique afin de conduire le régime communiste à l’échec dans son effort pour satisfaire les besoins du pays.
Opérations psychologiques pour accroître le ressentiment de la population contre le régime.

Opérations de type militaire qui donneront au mouvement populaire une voie d’action pour le sabotage et la résistance armée en appui aux objectifs politiques.

Dans ce document officiel, le terme embargo n’est pas mentionné, et toutes les dispositions établies violent les droits de l’Homme.

Les « dissidents » rémunérés, que Washington entretient à Cuba pour qu’ils exécutent des opérations subversives, rêvant de précipiter la chute du socialisme, soutiennent cette Guerre Économique qui cherche à exterminer le peuple, qu’il soit ou non sympathisant du gouvernement, qu’il s’agisse d’un enfant, d’un handicapé, d’une femme ou d’une personne âgée.

Dans leurs déclarations à la presse internationale, beaucoup de ces serviles personnages, placés à la tête de groupuscules créés et entretenus avec une partie de 20 millions de dollars que consacre annuellement la Maison Blanche à ses activités contre Cuba, affirment que « le blocus ne peut pas être éliminé ».

Parmi les plus fidèles salariés de nord-américains, on trouve l’inculte et grossière Berta Soler, présidente autoritaire et despotique des « Femmes en Blanc », qui a personnellement sollicité le vice-président des États-Unis, Joe Biden, afin de lui demander de ne pas retirer cette mesure, et a réitéré sa demande auprès de Barack Obama lui-même.

La liste de personnages insignifiants qui vocifèrent la même demande intègre notamment : Guillermo Fariñas, Elizardo Sánchez Santacruz Pacheco, Martha Beatriz Roque, José Daniel Ferrer, Manuel Cuesta Morua, Yoani Sánchez, Miriam Celaya, José Luís Antúnez, et une douzaine d’autres laquais.

Pour ces salariés pro-gouvernement de Washington le Blocus ou la Guerre Économique ne constituent pas une violation des droits humains.

Depuis Miami, la même demande est formulée par des membres de la mafia terroriste anti cubaine, comme Ileana Ros-Lehtinen, fille d’un prête-nom du tyran Fulgencio Batista, Lincoln et Mario Díaz-Balart, fils d’un Ministre du gouvernement dudit tyran, liés à la torture et aux assassinats de plus de 20 000 cubains avant 1958.

Dans un communiqué commun, rédigé il y a quelques semaines par Ileana Ros, David Rivera et Mario Díaz Balart, membres républicains du Congrès, auquel s’est joint le démocrate Albio Sires, l’accent est mis sur la nécessité de maintenir la politique états-unienne destinée à rendre difficile la vie des Cubains, afin de renverser le gouvernement socialiste.

Sans le moindre respect pour les droits de l’Homme, Mario Díaz Balart a attaqué le président Obama, l’accusant d’offrir des concessions unilatérales à Cuba, et a exigé de lui l’application de nouvelles sanctions contre l’Île, pour étrangler financièrement le gouvernement cubain.

La Guerre économique imposée à Cuba par les États-Unis viole la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’ONU, et a été rejetée par 188 pays lors d’un vote public de son Assemblée Générale.

Les articles bafoués par cette politique criminelle sont les numéros 2, 3, 5, 18, 19 et 25.
C’est pourquoi ceux qui prétendent condamner Cuba pour avoir choisi un système social, politique et économique différent à celui imposée depuis 1902 par le gouvernement nord-américain doivent être amenés une fois de plus sur le banc des accusés.

José Marti avait raison quand, le 13 novembre 1884, il écrivait depuis New York à son ami mexicain Manuel Mercado :
« De cette terre-ci je n’attends rien, tant pour vous que pour nous, que des maux ».