La position de l’UE sur Cuba évolue positivement

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Un article de Juventud Rebelde (traduit par nos soins), concernant la rencontre CELAC-UNION EUROPEENNE qui se tient cette semaine à Bruxelles.

Il s’agit des déclarations du Vice Ministre des Affaires Etrangères de Cuba qui soulignent les progrès dans les relations entre ces deux entités et l’évolution positive de la position de l’UE à l’égard de son pays.

A lire également l’article publié par Granma International en français : http://fr.granma.cu/mundo/2015-06-09/cuba-salue-le-rejet-par-lue-du-blocus-des-etats-unis

Le vice-ministre cubain des Affaires étrangères souligne l’effort pour renforcer les liens CELAC-UE

Juventud Rebelde
digital@juventudrebelde.cu

BRUXELLES, Juin 8. Avant le sommet UE-CELAC qui se tiendra les 10 et 11 le vice-ministre cubain des Affaires étrangères Abelardo Moreno a déclaré lundi que la position de l’ Union européenne en ce qui concerne son pays évolue positivement et a souligné son rejet du mécanisme du blocus américain contre l’île.

« Pour nous, la position adoptée par l’UE à l’égard du blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis est d’un intérêt particulier » a déclaré Moreno lors d’une conférence de presse.

Le diplomate a expliqué que Bruxelles ne se limite pas à rejeter les mesures coercitives extraterritoriales, mais il préconise de mettre intégralement un terme à cette politique.

Le Vice-ministre cubain a déclaré qu’il espérait que le sommet de cette semaine entre la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et l’UE transcrirait la position européenne concernant le blocus contre son pays.
Abelardo Moreno a rappelé que, après le sommet aura lieu dans la capitale belge les 15 et 16 Juin, la quatrième série de négociations sur l’accord de dialogue politique et la coopération entre l’UE et Cuba.

Le vice-ministre a également déclaré que les efforts de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes et de l’Union européenne pour concilier les positions et renforcer les liens dans ce Sommet qui est sur le point de commencer.

À l’heure actuelle, les équipes techniques étudient les questions telles que l’immigration, la coopération sur l’environnement et lutte contre la drogue.

Nous essayons de combler l’écart autant que possible, étant donné que nous sommes deux régions ayant des caractéristiques différentes et des points de vue distincts en matière économique, culturel, politique, commercial a indiqué le vice ministre cubain.

40 chefs d’État ou de gouvernement ont confirmé leur présence au Sommet, qui se tiendra dans l’édifice « Justus Lipsius », siège du Conseil de l’Union européenne.

Un rapport de l’ANSA a rapporté qu’un groupe important de mouvements sociaux en Amérique latine et en Europe a commencé lundi trois jours de mobilisation à Bruxelles (Belgique) et Strasbourg (France), en vue du sommet.

Ces organisations et mouvements sociaux visent à « renforcer et donner de la visibilité aux actions de résistance et de lutte qui se déroulent dans les deux régions », selon un communiqué.

En outre, ils favorisent "de nouvelles initiatives qui se distancient de l’architecture commerciale et des investissements promus par des sociétés multinationales » ont-ils ajouté.

Les manifestations ont débuté avec un débat public - auquel des représentants gouvernementaux, des parlementaires, des syndicats et des mouvements sociaux - sur les mesures d’austérité, les accords de libre-échange et les traités bilatéraux d’investissement, ainsi que la violation des droits de l’homme par les multinationales européennes et latino-américaines et la accaparement mondial des ressources.

Les mouvements sociaux ont dénoncé "les risques d’une relation commerciale déséquilibrée", et ont demandé à l’UE "qu’elle promeuve des relations symétriques qui contribuent au respect des droits de l’homme et la promotion d’alternatives durables respectant le modèle économique actuel".