Et Cuba demain… la suite : Investir à Cuba, le bon choix.

Partager cet article facebook linkedin email

Une fidèle lectrice de notre site nous fait remarquer que nous avons omis de publier cet article qui fait suite à celui consacré à l’histoire de Cuba. Comme il s’agissait de l’économie cubaine et du voyage de François Hollande, nous pensions que ce qui était déjà publié se suffisait... Mais le texte de Bertrand Ferrux, même s’il date de quelques semaines apporte des éléments intéressants. Nous le publions donc.

"Après un indispensable rappel de l’Histoire, après un état des lieux de l’économie "cubaine, nous vous proposerons de vous expliquer ce que trouvera François "Hollande, dans son rôle d’ambassadeur en affaires au cours de cette visite qu’on "appelle déjà « historique »…

Par Bertrand Ferrux

A la veille d’un visite historique...

Il nous était impossible alors que tous les media sont … « sur le pont » de La Havane de ne pas vous parler de ce qu’ils évoquent tous à moindre mot : l’investissement français à Cuba. (L’article a été écrit la veille de la visite du Président Hollande à La Havane)

Si le président de la République a profité de sa visite aux Antilles françaises pour un détour sur la grande île, ce n’est certainement pas que pour prendre des nouvelles de la santé du Commandante.

Peut-être les prémices d’une nouvelle aire commerciale entre Paris et La Havane, dans une période économique où tout le monde cherche de nouvelles zones de développement et où enfin, il n’est plus malvenu de parler « commerce et investissement » avec Cuba, rapprochement cubano-américain oblige.

Alors, que peut proposer le pays, si riche d’une population qui attend tant de choses de l’extérieur mais qui en connaît si peu ??? quels secteurs seront propices à une marche côte à côte dans l’intérêt de tous ???

Après un indispensable rappel de l’Histoire, après un état des lieux de l’économie cubaine, nous vous proposerons de vous expliquer ce que trouvera François Hollande, dans son rôle d’ambassadeur en affaires au cours de cette visite qu’on appelle déjà « historique »…

On ne va pas reparler des quelques 500 ans qui nous séparent de la découverte de Cuba, mais rappeler l’historique d’un pays permet parfois d’en comprendre la situation actuelle.

Et il est vrai que dès les premières années du XVI ème siècle, la couronne d’Espagne misait déjà beaucoup sur l’île d’abord baptisée « Jeanne ». Sorte de hub permettant le transfert des richesses de l’Amérique du Sud (Perou, Mexique…) vers le vieux continent, base militaire riche de commerçants et de négociants, Cuba était comme un grenier où se développaient de grands élevages, de vastes plantations et le plus grand marché d’esclaves du continent…

Puis les Etats Unis découvrirent tout son intérêt, ses intérêts plutôt car s’ils validèrent son indépendance le 20 mai 1902, au terme de deux guerres, l’amendement PLATT, inséré dans la constitution devait permettre aux USA d’intervenir sur l’île à chaque fois que cela serait nécessaire… Marquant la fin officielle des visées annexionnistes nord-américaines la première moitié du XXème siècle fut toutefois celle de la dépendance envers le grand frère du Nord, ce qu’on appelle élégamment « l’indépendance sous tutelle », époque des gouvernements fantoches, à la solde état-unienne jusqu’au 10 mars 1952 et le coup d’État sans résistance et en une heure, du général Fulgencio Batista.

Là, une dictature organisée comme l’Amérique Latine seule est capable d’en faire naître voit le jour : clientélisme, inégalités, corruption, répression et pillages en bonne et due forme.

De quoi donner des idées d’une vraie indépendance. La suite on la connaît ou on croit la connaître : non la révolution cubaine n’était pas communiste à son origine, mais bien « vert olive » de la couleur des uniformes des barbudos comme tenta de l’expliquer Fidel Castro au vice-président Nixon dès le mois d’avril 1959.

Cet échange que le Commandante n’avait pas pu avoir avec le président des Etats Unis occupé à jouer au golf dans sa résidence de Camp David, marqua le début de la rupture définitive et sans appel entre Cuba et son ex-protecteur… Nixon interrogé par les journalistes à la suite de son entretien leurs dira : « non, Castro n’est pas communiste, c’est juste un idéaliste qui n’ira pas très loin »…

Lire la suite : http://www.cubania.com/post/et-cuba-demain-la-suite-investir-a-cuba-le-bon-choix/