L’OMS qualifie d’exemple à suivre le système de santé cubain

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Photo : Cortesía de la Brigada Médica cubana en Nepal

Ne pas donner ce que nous avons en trop, mais partager ce que nous avons !

GENÈVE. — La directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Mme Margaret Chan, a qualifié le système cubain de santé d’exemple à suivre, pour sa durabilité et sa capacité d’agir dans des situations d’urgence.

Au cours d’une intervention à une réunion plénière de la 133e Assemblée de l’Union interparlementaire, à Genève, Margaret Chan a salué l’esprit solidaire de Cuba, notamment en ce qui concerne la formation des personnels de la santé des pays du Tiers Monde.

Margaret Chan a également souligné le rôle important des professionnels cubains de la santé dans la lutte contre l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest.

La référence à Cuba s’est produite lors d’un échange entre les délégations parlementaires et Mme Chang, dans le cadre du débat général de cette organisation consacré au thème des migrations, a informé l’agence Prensa Latina.

La directrice de l’OMS a insisté sur l’importance du rôle des parlementaires en tant que force de mobilisation de la volonté politique des gouvernements, afin de garantir la prise en charge de la santé des migrants, dont la situation de déracinement place ces personnes dans une réalité très vulnérable.

La députée cubaine, Yolanda Ferrer, à la tête de la délégation de l’Île à l’assemblée de l’UIP, a qualifié de privilège pour les personnes présentes le fait d’écouter les paroles de la directrice générale de l’OMS, une organisation avec laquelle Cuba a eu l’occasion de coopérer pour faire face à des situations d’urgences sanitaires.

Elle a affirmé que la mise en place de systèmes de santé vraiment durables exige la volonté politique des États et un véritable esprit de solidarité.

« Le système des santé cubain a démontré sa durabilité et son opérativité face à ce type de situations et il est parvenu en même temps à maintenir et à renforcer les principaux indicateurs de santé au niveau national, en dépit du blocus criminel imposé par les États-Unis à Cuba », a-t-elle déclaré.

« Ce même état d’esprit se retrouve dans la coopération avec de nombreux pays du Sud, sur la base du principe de ne pas donner ce que nous avons en trop, mais de partager ce que nous avons », a-t-elle conclu.