Miguel Diaz Canel dirige la délégation cubaine au sommet sur le climat

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Deux articles publiés dans GRANMA INTERNATIONAL en Français.
La délégation cubaine, outre le 1er Vice Président comprend des responsables cubains que nous avons l’honneur et l’habitude de rencontrer pour les actions que nous menons avec leur Fondation :

  • Azalia Auras déléguée de l’Association Cubaine des Nations Unis (ACNA)
  • Liliana Nunez Velis Présidente de la Fondation Antonio Nunez Jimenez pour l’Homme et la Nature
  • Yociel Marrero et Reynaldo Estrada Directeurs à la Fondation

Le sommet vise à établir un nouvel accord mondial contraignant pour limiter le réchauffement climatique

Le Premier vice-président Miguel Diaz Canel dirige la délégation de Cuba à la Conférence sur les changements climatiques en session à partir de maintenant jusqu’au 11 Décembre à Paris, France.

Le sommet vise à établir un nouvel accord mondial contraignant pour limiter le réchauffement climatique en dessous de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux pré-industriels.

Miguel DIAZ CANEL avec le Secrétaire Général de l’ONU

Au moins 147 chefs d’Etat et de gouvernement et les représentants de 195 pays et l’Union européenne, participeront à cette réunion internationale prévue en deux semaines dans la ville que l’on appelle de la Lumière, d’après PL.

La journée débutera avec l’ouverture officielle de la conférence et l’élection de Laurent Fabius en tant que président de la COP21 par les 196 parties à la Convention.

L’événement ouvert avec des discours par le président français François Hollande, suivra le Secrétaire général Ban Ki-moon, et Laurent Fabius. Après une photo de famille, chacun des 147 chefs d’Etat et de gouvernement fera une brève allocution.


L’Humanité a placé ses espoirs dans les résultats de cette Conférence A déclaré Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, à la 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur le Changement climatique. Paris. France, le 30 novembre 2015

Auteur : Granma International news | informacion@granma.cu
1er décembre 2015 13:12:26

Monsieur le Président François Hollande,

Monsieur le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon

Illustres chefs d’État et de Gouvernement, délégués et invités,

Monsieur le Président,

Permettez-moi tout d’abord d’exprimer les condoléances du peuple et du gouvernement cubains au peuple et au gouvernement français pour les victimes provoquées par les attentats terroristes atroces à Paris.

23 ans se sont écoulés depuis la mise en garde lancée, au Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, par le leader historique de la Révolution cubaine, le commandant en chef Fidel Castro Ruz, et je cite : « Une importante espèce biologique court le risque de disparaître du fait de la destruction rapide et progressive de ses conditions naturelles de vie : l’Homme. »

À l’époque, il affirmait déjà que la seule solution réelle et juste devait passer par la modification des patrons de production et de consommation issus des anciennes métropoles coloniales, des politiques impériales qui ont provoqué le retard et la pauvreté pour l’immense majorité de l’Humanité, ainsi que par la promotion d’un ordre économique international plus juste et plus équitable.

Cela reste aujourd’hui une condition indispensable pour stabiliser la température mondiale dans l’environnement de 1,5°C, comme l’ont précisément réclamé les petits États insulaires en développement qui sont en première ligne dans la lutte contre le changement climatique mondial.

Cuba assiste à cette Conférence pour plaider en faveur d’un accord sous-tendu par une application plus effective de la convention-cadre des Nations unies. L’accord de Paris doit impliquer un engagement mondial ferme en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, sur la base du principe des responsabilités communes mais différenciées, et l’établissement d’un cadre renouvelé de coopération qui garantisse la fourniture et l’échelonnementdes ressources, ainsi que le transfert de technologies permettant aux pays en développement de mettre en œuvre les dispositions de l’accord.

On ne saurait combattre les effets du changement climatique en entravant le développement de ceux qui en ont le plus besoin, ni les efforts nationaux pour éradiquer la pauvreté et la faim sur une grande partie de notre planète commune.

Monsieur le Président,

L’Humanité a placé ses espoirs dans les résultats de cette Conférence, qui devra conduire à un accord juste et équilibré, sans reculer face à l’engagement et au leadership qui revient aux pays développés qui doivent assumer avec détermination et proportionnalité leur responsabilité historique.

Si il y a 23 ans, il était déjà presque tard pour faire ce que nous aurions dû faire il y a bien longtemps, aujourd’hui il s’avère immoral de continuer à retarder une action internationale renforcée pour faire face aux effets du changement climatique mondial. Nous, les pays en développement, avec le soutien nécessaire, nous ferons notre part dans cette bataille, qui est aussi la nôtre.

Je vous remercie. (Applaudissements)