Parc à thème Cayo Bariay : À la rencontre de la culture aborigène

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« …Je n’avais jamais vu une terre aussi belle ».

L’histoire raconte que trois voiliers, baptisés La Pinta, La Niña et La Santa Maria, abordèrent des côtes très loin de l’Europe et que leur équipage débarqua à la rame dans une baie aux eaux paisibles et au relief varié.

Le grand amiral Christophe Colomb, capitaine de cette expédition, nota dans son journal de bord : « … je n’avais jamais vu une terre aussi belle ». Un paysage dominé par une plaine agréablement vallonnée s’étendait vers le Nord et plus élevée vers le Sud, posée sur des roches volcaniques rongées par l’érosion.

Les natifs du lieu abandonnèrent leurs maisons et se réfugièrent dans les bois, effrayés par les nouveaux arrivants. L’amiral génois fut accueilli par un chien muet au cœur d’un village taino désolé, formé de deux huttes de forme circulaire et d’une hutte rectangulaire.

Aujourd’hui, le Parc monument national Cayo Bariay, à environ 37 km d’Holguin, dans l’est de Cuba, présente aux visiteurs un musée archéologique, symbolisant la rencontre entre la culture néoclassique européenne et la culture aborigène : un village de constructions rustiques et des reproductions d’objets trouvés lors de fouilles dans la région.

Lors d’une visite de Granma International, la guide Yumila Carmenate Gonzalez a expliqué que le musée archéologique se trouve à la Pointe de Sabaneta, dans la partie est de Cayo Bariay, où flore et faune se mêlent au bleu de l’océan Atlantique. Au terme de la visite du site, la population du lieu fait ses adieux aux touristes avec un areito (danse des aborigènes tainos).

Cette zone du littoral nord-est cubain, qui conserve dans ses parages des richesses naturelles, historiques et archéologiques, se révèle comme l’une des plus grandes potentialités touristiques du pays avec ses 41 plages sur une soixantaine de kilomètres, 22 baies, 21 grottes, 6 gisements de boue et des eaux minérales médicinales, 12 aires protégées et 5 sites aux superbes paysages sous-marins, où l’on peut découvrir des épaves de galions espagnols.

Christophe Colomb baptisa cette baie Puerto San Salvador, et croyant qu’il était arrivé en Inde, appela « Indiens » les habitants de notre île.

« La terre la plus belle que des yeux humains n’aient jamais vus... » C’est ainsi que l’amiral décrivit Cuba lorsqu’il aperçut ses côtes pour la première fois.