UNESCO : Cuba, pays préféré par les étudiants latino-américains

Partager cet article facebook linkedin email

Destinations diversifiées ... mais Cuba toujours préférée !

Des milliers de médecins de la région ont été formés à l’Ecole Latino-Américaine de Médecine (ELAM).

D’après le rapport de l’Unesco sur « La Science : vers 2030 » (‘la Ciencia : hacia 2030′), Cuba continue à être le pays de destination préférée par les étudiants d’autres pays de l’Amérique Latine.
Le rapport consulté par Europe Press constate que depuis 2008 l’attrait exerçait par l’Europe et l’Amérique du Nord sur les étudiants ressortissants d’autres régions du monde a diminué.

Ce qui arrive c’est que les points de destination des étudiants voulant partir à l’étranger pour leur perfectionnement, se sont diversifiés. C’est ainsi que l’Afrique du Sud a accueilli en 2009 environ 60 000 étudiants étrangers.

Concernant l’Amérique Latine, Cuba continue à être le pays de destination préférée par les étudiants d’autres pays de ce subcontinent et elle en a accueillie dans ses écoles d’enseignement supérieur environ 17 000, tandis que le Brésil et le Chili en ont reçu respectivement 5 000 l’un et 2 000 l’autre.

Au niveau mondial le rapport souligne le cas de la Malaisie qui entre 2007 et 2012 a vu pratiquement multiplier par deux le nombre d’étudiants étrangers, et qui a atteint le chiffre de 56 000. Ce pays s’est fixé d’atteindre le but de devenir en 2020 le sixième point de destination le plus important pour des étudiants qui font leurs études à l’étranger.

L’étude souligne aussi que même certains pays victimes de la dite “fuite des cerveaux” sont en train d’attirer des étudiants d’autres nations. Le Soudan, par exemple, a perdu dans la période comprise entre 2002 et 2014, 3 000 chercheurs qui ont émigrés dans des pays voisins -surtout en Ethiopie- où les conditions sont plus favorables.
Le rapport signale que malgré cette perte, le Soudan est devenu en même temps un point de destination pour les étudiants provenant des pays arabes et africains.

Dépenses Recherches & Développement

Le rapport nous apprend d’abord que malgré la crise économique qui en 2008 a fait des ravages dans les pays industrialisés, au niveau mondial les dépenses intérieures brutes en Recherches & Développement R&D sont passées de 1,132 billions de dollars en 2007 à 1,478 billions en 2013, ce qui suppose une augmentation de 31%, un pourcentage très au-dessus des 20% de l’augmentation enregistrée pendant la même période par le Produit Intérieur Brut (PIB) de tous les pays du monde.

Le pays qui investi le plus dans l’ R&D c’est les Etats-Unis et ses dépenses intérieures brutes représentent le 28% du monde, suivi par La Chine avec un 20%, l’Union Européenne avec un 19% et le Japon avec un 10%.

Les autres pays du monde quoiqu’ ils concentrent le 67% de la population de la planète ne représentent que le 23% des dépenses mondiales en R&D. Il faut souligner pourtant que dans des pays tels que le Brésil, l’Inde et la Turquie, les investissements en R&D augmentent à un rythme accéléré.

Quant à l’Amérique Latine, dans la période examiné par ce rapport une croissance importante a eu lieu dans la participation à l’Enseignement Supérieur, dans la disponibilité des ressources humaines en R&D et à la production scientifique.

Toutefois en dehors du Brésil il y a peu de pays qui comptent sur une concentration de R&D pouvant être comparée à celle des économies des marchés émergeants dynamiques et en général ils ne cherchent pas une compétition internationale dans des activités à haute technologie.

L’activité scientifique et de recherche du Brésil éclipse les autres pays de l’Amérique Latine tant pour son ampleur que par sa profondeur. Aucun autre pays de l’Amérique Latine ne dépense plus du 1% du PIB en R&D.

Le rapport signale que l’Amérique Latine dans son ensemble a augmenté la participation des dépenses en R&D du 3,1% en 2007 au 3,4% en 2013 et d’autre part il constate que la région est de plus en plus intéressée à la politique des connaissances des aborigènes et qu’elle augmente l’investissement dans les sciences en relation avec la durabilité.

L’étude explique que la proportion d’articles scientifiques qui ciblent la connaissance des aborigènes a augmenté dans tous les pays de l’Amérique Latine et que celui-ci atteint le 0,5% ou plus en Bolivie, Colombie, Guatemala et Nicaragua.

Pour sa part, le Costa Rica se distingue par sa participation importante dans les exportations de manufactures de haute technologie. Ce pays a aussi fait des incursions dans le club mondial exclusif des pays pouvant attirer de l’investissement dans la production de micro-puces.

(Avec de l’information de Europe Press)