La science au service de l’économie

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À l’occasion du bilan annuel du ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (Citma), correspondant à l’année 2015, Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, a insisté sur la nécessité de faire de la recherche scientifique une partie essentielle des forces productives, avec des résultats tangibles dans le développement économique et social du pays.

Accroître les apports de la science et de l’innovation...

Le vice-ministre a souligné l’importance de reprendre les principes fondateurs des pôles scientifiques et de continuer à renforcer notamment celui des Sciences humaines, en prenant en compte que les sciences sociales sont appelées à exercer un rôle essentiel dans les nouveaux scénarios auxquels le pays est confronté, alors que la subversion augmente à travers des méthodes plus subtiles, dans le but de renverser la Révolution.

Il a signalé que pour construire le socialisme prospère et durable auquel nous aspirons, il nous faut accroître les apports de la science et de l’innovation, principal défi de ce secteur, dont l’une des priorités est l’augmentation des exportations de produits et de services et la diversification des marchés.

Diaz-Canel a signalé la célébration cette année du 90e anniversaire de Fidel comme une motivation spéciale pour travailler avec plus d’efficience et de créativité dans la recherche de réponses aux problèmes accumulés et d’impulser la science, la technologie et l’innovation dans toutes leurs dimensions.

Il a également insisté sur la nécessité du dialogue avec les scientifiques et les centres de recherche, d’accorder une attention aux jeunes qui sont appelés à ne pas se laisser aller au découragement par manque de ressources et à socialiser les meilleures expériences dans l’application des résultats, en tenant compte que les différentes formes de gestion existant actuellement à Cuba exigent, par exemple, que les connaissances scientifiques soient appliquées jusqu’à la plus petite parcelle de terrain cultivé.

Durant les débats ont été abordés une série de problèmes qui affectent aujourd’hui les résultats de cette sphère, notamment le départ de la main d’œuvre qualifiée et non qualifiée vers des branches mieux rémunérées, les difficultés dans l’introduction effectives des résultats et les conditions déficientes d’infrastructures qui nuisent au bon développement et à l’exécution des missions de travail au sein des diverses institutions.

Elba Rosa Pérez Montoya, ministre du Citma, a indiqué que parmi les priorités pour 2016 figurent la revitalisation du système de la science, de la technologie et de l’innovation à travers des mesures destinées à encourager le développement de ces activités, de garantir le financement de programmes et de projets, de donner la priorité au contact avec les scientifiques, en particulier les jeunes, en assurant le renouvellement des générations et en réduisant le départ des personnels, ainsi que la stratégie de développement des nanosciences et de la nanotechnologie.

Figurent également l’attention à l’Académie des Sciences de Cuba et des sociétés scientifiques, ainsi que la mise en œuvre des directives visant à faire face au changement climatique, et la surveillance de la situation hygiénique et sanitaire.