Un jour dans une école cubaine

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Le système éducatif de Cuba a été à plusieurs reprises distingué internationalement pour sa grande qualité, son professionnalisme et son esprit de justice sociale .

Un rapport élaboré par le conseil économique et social de l’ONU a souligné en 2014 les réussites du système éducatif cubain conformément à la constitution actuelle approuvée en 1976.

Le gouvernement révolutionnaire considère que l’instruction publique comme une des plus grandes réussites de la société socialiste.

Système éducatif : grande qualité, professionnalisme et esprit de justice sociale ...

Permettre l’accès à l’éducation primaire de tous les mineurs était une des mesures principales prises dès le début de la révolution .Pour cela jusqu’en décembre 1960 on a construit approximativement 10000 nouvelles classes et 90% des enfants de 6 à 12 ans ont été scolarisés.

Ont été converties en centres d’études générales des douzaines d’installations militaires construites par les gouvernements précédents sous la pseudo -république pour accueillir environ 40000 élèves.

Les élèves de l’école primaire bénéficient du premier au cinquième grade de cours de mathématique, espagnol,informatique, « le monde dans lequel nous vivons »,d’éducation physique,artistique et d’anglais.

A partir du cinquième grade et du sixième , les étudiants ont des cours ,en plus des matières précédemment citées , d’éducation civique, d’histoire et de géographie de Cuba, de sciences naturelles et d’ éducation au travail .

La réforme de l’enseignement de 1959 décréta que l’objectif premier de l’éducation était l’épanouissement de l’être humain.Un contingent de 30000 maîtres volontaires a été envoyé dans les campagnes pour éduquer les paysans.

Autres campagnes notables de cette campagne nationale d’alphabétisation :
La Brigade de maîtres d’avant- garde Frank Pais qui a travaillé dans les provinces de l’Oriente, Las Villas et Pinar del Rio, le plan d’éducation pour les paysannes Ana Betencourt, au début de 1961 qui imposait des cours de coupe et de couture à La Havane.

Le 6 juin 1961 la loi de nationalisation de l’enseignement a été promulguée, elle a supprimé l’éducation privée et les vieilles méthodes d’enseignement et a imposé une éducation révolutionnaire.Toutes ces réformes conçues par l’état socialiste ont donné satisfaction à des organismes comme l’OCDE, l’UNESCO et la Banque Mondiale en ce qui concerne les statistiques cubaines dans le domaine de l’instruction publique.
Le fait est que dès le début de la révolution cubaine le nouveau gouvernement prit la décision de démanteler le vieux système éducatif et d’en construire un nouveau.Toutes les écoles et universités privées ont été fermées.

Le ministère de l’éducation (MINED)assuma alors le contrôle et la responsabilité de toutes les écoles de l’île et le premier plan stratégique de grande envergure consista à éliminer l’analphabétisme, la Mined a décrété l’éducation primaire et secondaire obligatoire.Cette proposition obtint le consensus du peuple cubain.

Selon une étude internationale réalisée en 2013 par le laboratoire d’évaluation de la qualité de l’enseignement de l’ONU pour la Science, la culture et l’éducation UNESCO, les élèves cubains ont obtenu des résultats positifs en mathématique et en langue appliquée presque deux fois meilleurs que ceux de leurs condisciples des pays proches selon les experts.

Selon le coordonnateur de cette étude, le niveau des enfants cubains de troisième et quatrième grade en mathématique et en langues étant bien supérieur comparé à celui d’autres pays, l’agence des Nations unies qui gérait cet examen, décida d ‘approfondir l’étude des conclusions .

Ce qui est sûr c’est que le système d’éducation cubain comme le système de santé ont été des priorités pour le gouvernement national dès les premiers jours de la révolution et pendant 50ans.Les résultats sont d’autant plus remarquables que l’île subit un blocus économique imposé par Les Etats Unis depuis un demi siècle.

Des spécialistes affirment que les enquêtes de l’UNESCO devraient servir de stimulant aux pays voisins et aux gouvernements qui critiquent Cuba, surtout parce que l’île dépasse largement les résultats qu’obtiennent les écoles privées dans pratiquement tous les pays latino-américains.