A Vendôme - LA FEMME CUBAINE FAIT UN TABAC !

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Il ne restait quasiment plus une place de libre, ce mercredi, dans la salle de la Bibliothèque du Parc Ronsard où le Comité de Loir-et-Cher de Cuba Coopération avait convié le public à une soirée intitulée « FEMME A CUBA », hommage inscrit dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes. Les quelque cinquante spectateurs présents – capacité d’accueil maximale pour ce local – ont ainsi partagé une heure trente d’évocations, en textes ou en images, de la vie des femmes à Cuba, de leurs joies et de leurs peines, de leurs droits, de leurs conquêtes et de leurs attentes, le tout dans une ambiance de grande proximité, de complicité voire d’intimité puisque une part importante des photos présentées et des témoignages lus donnaient à voir et à entendre des amies proches des organisateurs.

Sollicitées pour qu’elles indiquent les mots qui caractérisaient le mieux la femme cubaine et racontent leur quotidien, Taimia, Yurka, Pilar, Yamila, Orlaides et des dizaines d’autres ont été au cœur d’une projection vidéo réalisée par Pascal Cottereau à partir des photos de Jacques Burlaud, dont certaines étaient exposées dans la très belle salle du Fonds ancien. Leurs confidences ont également constitué le corps d’une des phases de lecture assurée, en français et en espagnol, par Celia Escobar, Dominique Melhaoui, Nathalie et Sylvain Burlaud. On les retrouvait aussi dans un superbe dépliant remis à chaque visiteur et réalisé par le Comité.

La partie « lecture », parfois très émouvante, d’autres fois pleine d’humour, comportait aussi de larges extraits d’un roman de l’excellent auteur cubain Leonardo Padura (« Les brumes du passé »), de la jeune romancière Ena Lucia portela (« Cent bouteilles sur un mur ») et un ensemble d’œuvres de poétesses cubaines, artistes souvent inconnus et découverts par le public vendômois avec bonheur.

Aux images photographiques s’ajoutaient trois extraits d’un film sur la vie quotidienne des Cubains lors de la très difficile « période spéciale » que le pays a traversé dans les années 90, après que l’aide colossale que lui apportait l’Union Soviétique se soit brusquement tarie.

Toutes ces séquences très variées, enchaînées sur un rythme soutenu et parfaitement maîtrisé, et ponctuées de savoureux extraits de « musica cubana » ont emmené tout le monde dans un beau voyage, plein d’intérêt, de curiosité et de tendresse au pays des « Femmes à Cuba » qui s’est achevé autour d’un verre de l’amitié et de la solidarité concocté par Thierry Auger, grand maître es mojito.