Gabriel García Márquez : Ecrire pour vivre, un documentaire inédit

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Documentaire inédit en France, Arte dimanche 17 avril à 23h05 (Justin Webster, 90 min)
« Comme dans un roman de Gabriel García Márquez (1927-2014), se croisent dans ce documentaire une foule de personnages pétillants d’intelligence et de vie, de savoureuses anecdotes, des histoires de famille déchirantes et des amours chevaleresques. Mais de ce foisonnement émerge un portrait étonnamment limpide de l’écrivain colombien devenu l’une des grandes voix de l’Amérique latine.
Un voyage vibrant sur les traces d’un écrivain porté par l’allégresse et la mélancolie » (source : Arte). Prix Nobel de la Littérature 1982, l’auteur de Cent ans de solitude est décédé il y a juste 2 ans à Mexico. Il avait 87 ans.
Le tournage a commencé quelques mois après la disparition de l’écrivain colombien et a pris fin début 2015. Le film du réalisateur anglais Justin Webster a été tourné en Colombie (Bogota, Aracataca, Sucre, Cartagena de Indias et Barranquilla) ainsi qu’à Paris, Londres, Barcelone et New York. Tous les participants ont été des proches de Garcia Marquez, à l’exception de Juan Gabriel Vásquez, écrivain de la nouvelle génération colombienne.
« Vivre pour la raconter » (octobre 2003, Grasset, Vivir para contarla, 2002) est le premier et seul tome des mémoires de Gabriel Garcia Marquez. Trois tomes étaient prévus. La maladie en décida autrement (mp).

« Ecrire pour vivre », film inédit sur Gabriel García Márquez (90 mn)

Documentaire de Justin Webster (Gabo, la creación de Gabriel García Márquez, Espagne, 2015) 90 mn. Inédit en France. Arte, Dimanche 17 avril 23.05
(Source : Christine Ferniot/ Télérama/posté par Michel Porcheron)

Loin des documentaires pleins de respect compassé, ce voyage avec Gabriel Garcia Marquez (1927-2014) respire la gaieté et la lumière des paysages d’Amérique latine.

Sans occulter la réalité, le film de Justin Webster croise les anecdotes et les témoignages, la jeunesse folle et la nostalgie, la réalité et la magie. Il y a tant de malice chez cet homme qui danse, tout de blanc vêtu, le soir de la remise du prix Nobel de littérature...

Le charme se poursuit durant quatre-vingt-dix minutes avec les récits de ses compagnons et compagnes de route, évoquant la personnalité d’un garçon aux chemises bariolées, toujours prêt à charmer les serveuses des cafés de Bogota, Paris ou Mexico. Sans oublier l’ex-président américain Bill Clinton, l’un de ses plus grands fans, qui en parle avec une sensibilité inattendue.

Les images, brûlantes de couleurs, nous ramènent dans les villages d’enfance de Gabo en Colombie. A Aracataca, où il passe les neuf premières années de sa vie, puis à Sucre, plus au nord, où il rejoint ses parents et tombe amoureux de Mercedes, sa future femme. Il n’est jamais question d’hagiographie (en particulier lorsque est évoquée sa longue amitié avec Fidel Castro), mais d’humanisme et de littérature.

Pour mieux nous rappeler que Chronique d’une mort annoncée ou L’Amour au temps du choléra sont des œuvres portées par l’allégresse du génie, mais aussi la divine mélancolie. - Christine Ferniot

Voir http://www.arte.tv/guide/fr/061730-000-A/gabriel-garcia-marquez

En espagnol :

https://es.wikipedia.org/wiki/Gabo,_la_creaci%C3%B3n_de_Gabriel_Garc%C3%ADa_M%C3%A1rquez

(mp)