Pour la protection du consommateur et des producteurs agricoles...

Partager cet article facebook linkedin email

Le ministère cubain des Finances et des Prix a adopté une nouvelle série de mesures concernant la réglementation de la commercialisation des produits agricoles sur le marché intérieur.

Mesures visant la règlementation de la commercialisation des produits agricoles

Dans un communiqué de presse publié le 3 mai dans les médias, le ministère des Finances et des Prix souligne que dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat du peso cubain, une série de mesures ont été adoptées pour accroître le ramassage des produits agricoles de haute demande et leur commercialisation à la population à des prix maximum fixés.

Le communiqué rappelle que le Rapport central du 7e Congrès du Parti communiste de Cuba précise que « même si nous sommes conscients que le facteur primordial dans l’augmentation des prix réside dans un niveau de production qui ne satisfait pas la demande et que les progrès dans cette matière sont conditionnés par des facteurs objectifs et subjectifs, nous ne pouvons pas rester les bras croisés devant l’irritation des citoyens causée par la manipulation sans scrupules des prix par des intermédiaires qui ne pensent qu’à gagner toujours plus d’argent ».

Le document ajoute que préalablement à ces décisions, le ministère de l’Agriculture a mis en place un processus de discussion avec les producteurs, les commercialisateurs et les systèmes d’entreprises.

Ces mesures, ajoute le communiqué, constituent une protection du consommateur et des producteurs agricoles, car elles leur assurent une stabilité au niveau des prix.

Elles ont pris effet à partir du 3 mai, suite à la publication des Résolutions 157-C et 162 de 2016 dans la Gazette officielle de la République de Cuba, du ministère des Finances et des Prix.

Ces dispositions fixent, entre autres aspects, les prix de vente maximum à la population des produits agricoles sélectionnés, correspondant aux produits de première qualité, en conformité avec les règlements en vigueur, tandis qu’une réduction de 20 % est appliquée aux produits de deuxième qualité et de 40% à ceux de troisième.

Les prix tiennent compte de la périodicité de chaque culture : l’optimale, où les rendements sont plus élevés ; et en dehors de celle-ci, où ils diminuent et ils sont établis pour tous les types de marchés agricoles – hormis ceux qui fonctionnent sur le principe de l’offre et de la demande –, et dans le cas de la province de La Havane pour les travailleurs à leur compte autorisés à exercer cette profession.

Exceptionnellement, les prix sur certains marchés agricoles où la qualité des produits apporte une valeur ajoutée à l’offre pourront être maintenus, tandis que pour le reste des produits agricoles qui sont récoltés par les entreprises d’État à des prix non centralisés, les marges de commercialisation fixées ne devront pas dépasser 40%, ce qui permettra de ne pas augmenter excessivement les prix à la population.

Le 22 avril, il a été procédé à la baisse des prix jusqu’à 20% d’une série de produits, en particulier alimentaires, vendus en CUC.