Lettres de Cuba : Juin 2016

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Il s’agit bien du numéro de JUIN 2016 !
Cliquez sur le lien pour prendre connaissance de la richesse de ce numéro !http://www.lettresdecuba.cult.cu/?q=numbers/lettres-6-2016.html

La revue Lettres de Cuba est en ligne avec le sixième numéro de l’année 2016.

Les admirateurs de la beauté de La Havane célèbrent aujourd’hui la prochaine remise à cette ville de la distinction comme l’une des sept Villes Merveille du Monde. Conférée le 7 décembre 2014 durant le troisième concours organisé par la Fondation suédoise New Seven Wonders parmi 1 200 candidates de 220 pays, la condition sera remise le 7 juin à La Havane car elle représente la diversité globale de la société urbaine, a affirmé Bernard Weber, président de cette organisation.

La quatrième édition de la Rencontre des jeunes pianistes aura lieu du 2 au 26 juin dans le théâtre Martí, la basilique mineure de San Francisco et la salle Ignacio Cervantes, équipée d’instruments magnifiques, deux d’entre eux donnés par Salomón Gadles Mikowsky.

D´autre part, des professionnels liés à l’industrie de la musique, d’Amérique latine et les Caraïbes, participeront à la deuxième édition du PM, Amérique pour sa musique, qui aura lieu à la Fábrica de Arte cubano et dans la Casa de las Américas entre le 13 et le 19 juin

Rencontres propose l’article Le monde à l’envers du Dr Graziella Pogolotti dans lequel elle souligne : « La terre reposait sur le ciel. Mais le ciel a été pollué. Ensuite, les dieux nous ont placé sous le ciel. » Elle réfléchit sur la situation actuel de notre planète en affirmant : « La Terre occupera son site en reposant sur le ciel quand nous raconterons de nouveau des histoires vraies ou quand, avec un regard lucide, nous lirons les signaux de la réalité, libérés de l’effet hypnotique des images qui obnubilent l’intelligence et les sentiments. »

On a célébré le Mois de la Culture Française à Cuba. Le journaliste Pedro de la Hoz valorise les présentations à La Havane de eux grands de la musique internationale : Philippe Jaroussky et Barbara Hendricks.

À propos du concert de Philippe Jaroussky, il a précisé : « Jaroussky est plus et moins qu’un ange, car il nous rappelle que la poésie se révèle dans la condition humaine et peut et doit être à la portée de tous. Il est venu seulement avec sa voix et un pianiste exceptionnel, Jérôme Ducros, pour nous offrir des chansons basées sur des poèmes de son illustre compatriote Paul Verlaine, dont un grand nombre de celles-ci font partie de l’un ses plus récents et éclatants enregistrements, Green (2015). »

Concernant le récital de Barbara Hendricks, il a écrit « La soprano a laissé une empreinte perdurable dans la mémoire affective du public havanais présent au concert dans la Basilique Mineure de San Francisco dans le cadre du Mois de la Culture Française à Cuba.

Le critique de cinéma Rolando Pérez Betancourt aborde le thème de la production du film Fast and furious à La Havane. Il dit « À partir d’avril 2017, un film, certainement très rentable, montrera de nombreuses scènes tournées à La Havane, d’où le fait que ces jours-ci le sujet soit récurrent, surtout de la part des habitants qui vivent, ou passent, à proximités des rues et avenues se remplissant des équipes de tournages, des autos et des essais et qui, bientôt, se convertiront en scènes de tournage de la huitième partie de Fast and furious. »

Lettres propose l`article Cervantes et l’Inca Garcilaso, il y a 400 ans d´Ernesto Sierra.

Le professeur de Littérature Latino-américaine souligne que le 23 avril, une partie plus ou moins grande du monde célèbre le 400e anniversaire de la mort de Shakespeare et de Cervantes et que cette date est déguisée sous la beauté de la cabale. Ironie cabalistique que l’on dérobe à l’Inca lors de ces dates des célébrations non seulement le peu au beaucoup de gloire littéraire que lui correspond mais même le jour de sa mort.

En Interview la journaliste Maria Carla Gárciga parle avec Christophe Barratier, le principal organisateur du Festival du cinéma français à La Havane. Le cinéaste a exprimé à propos de cet événement : « Tout ce que nous faisons est par et pour le public cubain, car chaque fois nous rencontrons un esprit et une chaleur extraordinaire dans ces salles, une passion et un nouveau point de vue, différent à celui que l’on pourrait percevoir dans mon pays. »

Trésors propose l´article Les empreintes françaises à Cuba de Ciro Bianchi Ross

Il retrouve la première trace d´un français dans notre histoire dans le livre Espejo de paciencia , écrit en 1608 – le plus ancien des lettres cubaines – possède un Français comme l’un de ses protagonistes. Il s’agit d’un personnage réel, le corsaire Gilberto Girón. Il affirme également que les idéaux de « Liberté, Égalité et Fraternité » proclamés par la Révolution Française, meuvent depuis très tôt le mouvement révolutionnaire et anti-colonialiste de l’île.

Arts invite aux lecteurs à comprendre les nouveaux paysages de Carlos Javier dans l´illustration de ce numéro.

Selon Jorge Luis Rodríguez Aguilar, l’œuvre de Carlos Javier Alonso Sosa possède un discours entre un avant et un après. Les paradoxes du destin, souvent imprévus, imposent une autre harmonie de vie. Tout d’abord, il se propose d’établir un changement dans tous les sens, qu’il soit géographique, idéo/esthétique, incluant le formel, le conceptuel, les changements chromatiques de sa palette, le contenu à partir du support, et le relationnel.

L´artiste et critique d´art Manuel López Oliva dans son article Quand le drapeau et l’art se ressentent de la même façon nous précise que « La présence visuelle du drapeau a commencé avec le dessin qui l’a créé, réunissant dans sa synthèse de composition les clefs symboliques de la franc-maçonnerie et l’esprit de la Révolution Française, en même temps qu’il se projetait vers les idées libertaires américains. »

L’exposition « Fuerza y Sangre/Imaginarios de la Bandera en el Arte Cubano » nous permet de dire que non seulement le drapeau est abordé depuis le sens du dessin et des implications symboliques des hommes du XIXe siècle qui l’ont idéalisé, mais qu’il s’est diversifié dans la culture au long de son existence, par le biais des systèmes de pensée et d’extériorisation propres des artistes qui l’ont abordé comme image ou comme une ressource particulière de réflexion.

Lisday Martínez Saavedra s´approche à l´œuvre de René Francisco Rodríguez, l’une des plus importantes figures du savoir-faire contemporain cubain, dont la carrière artistique possède une forte position discursive reconnue depuis les années 80 du siècle dernier.

Lire Martí propose des Vers libres de José Martí. Île Fameuse et Oh ! Margarita !