Lettres de Cuba : Juillet 2016

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Lettres de Cuba : Juillet 2016 Par Martha Sarabia Romero CUBARTE 01.07.2016

La revue Lettres de Cuba est déjà en ligne avec le septième numéro de cette année.

La Caraïbe est la région du monde où se sont données rendez-vous et où se sont rencontrées les plus diverses civilisations, ethnies, nationalités et cultures.

Le « Festival des Caraïbes ou la Fête du Feu 2016 » commence à Santiago de Cuba avec des spectacles artistiques et de danse, des expositions d’artisanat et d’art plastique, des offres de gastronomie, de la littérature et de la poésie. Il y aura également un cycle cinématographique, des ateliers pour les enfants, des colloques et des présentations des politiques culturelles, ainsi que la remise de la MPACKA à l’ouverture du festival et le légendaire défilé du serpent et le brûlage du diable à sa fermeture.

Rencontre ouvre sa section avec la Conférence La diversité culturelle de la Caraïbe offerte par Rigoberto López Pego à La Havane dans le cadre du 7e sommet de l’Association des États des Caraïbes Rigoberto Lopez Pego est l’un des plus importants réalisateurs du cinéma cubain. Fondateur et président de la Présentation Itinérante du Cinéma de la Caraïbe, un événement valorisé par l’UNESCO comme « une initiative d’une immense valeur dans la préservation de la diversité culturelle, en défense des meilleures valeurs éthiques et pour la compréhension mutuelle entre les peuples de la Caraïbe.

 » Notre collaboratrice Julia Mirabal raconte l’histoire de vie de Carole qui est technicienne dans les services météorologiques en Martinique. Pour cette femme caribéenne l’essentiel dans la vie est que si l’on ne parvient pas à atteindre ses objectifs, il faut s’en proposer d’autres pour atteindre un équilibre. Il ne faut jamais dire je ne peux pas. Il faut se proposer d’autres défis pour atteindre cet équilibre.

La Maison des Caraïbes, le Ministère de la Culture et le Comité International pour les Festivals des Caraïbes célèbrent la 36e édition ininterrompue du Festival des Caraïbes du 3 au 9 juillet 2016, à Santiago de Cuba. Le Festival des Caraïbes est considéré comme le plus ample et divers espace de rencontre des expressions des cultures populaires et des traditions de la région. Cette 36e édition est dédiée à la culture populaire d’Équateur.

En Interview Norge Espinosa Mendoza converse avec Jacques Trudeau qui visite notre pays depuis dix ans spécialement la ville de Matanzas, depuis ses responsabilités en tant que Secrétaire général de l`Union internationale de la Marionnette. L’UNIMA et ses membres contribuent au développement et à la diffusion de l’art de la marionnette dans le monde entier. Jacques Trudeau arrive à la fin de son mandat à ce poste, mais il revient non seulement pour faire partie de la réunion du Festival International de Marionnettes des Amériques, mais aussi pour recevoir l’affection de ceux qui l’apprécie à ce point de la carte des marionnettes.

Lettres nous approche à l’œuvre de l’essayiste Zuleica Romay à travers un article de Marilyn Bobes à propos du livre Cepos de la memoria. Cet ouvrage aborde l’analyse de l’épineux thème de la discrimination raciale, non seulement à Cuba mais dans toutes les régions où était présente l’économie basée sur la plantation.

Lors du 50e anniversaire de Biografía de un cimarrón, la journaliste Adianez Márquez Miranda dévoile les souvenirs de Miguel Barnet à propos de la relation établie entre le jeune anthropologue et le centenaire Esteban Montejo, le protagoniste de ce livre transgressif - comme l’a prétendu son auteur dès le départ - qui a humanisé sans aucun doute une période importante dans l’histoire de Cuba.

Trésors présente La Havane : merveille du monde de notre collaborateur Rafael Lam La Havane a été déclarée Merveille du Monde le 7 juin, avec le dévoilement du monument et de la plaque commémorative qui confirme la reconnaissance décernée par le vote de centaines de millions de personnes dans le monde entier, lors du troisième concours organisé par la fondation Suisse New7Wonder. Cependant. La Havane est plus que sa belle et glamoureuse architecture, c’est une ville privilégiée par sa situation géographique, sa conception naturelle, l’hospitalité et l’amabilité de ses habitants qui offrent au visiteur un théâtre de rue très caractéristique et pittoresque.

Lors de l’intervention de Miguel Barnet, à la 60e réunion de la Commission des Amériques de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Séminaire international sur le tourisme et la culture, le président de l’Union des Ecrivains et des Artistes de Cuba, UNEAC a affirmé que :

«  Le tourisme n’est pas seulement une activité économique de tout premier ordre pour Cuba pour les revenus qu’il apporte et pour son poids dans la croissance du produit intérieur brut. C’est avant tout un fait culturel. » L’intellectuel a aussi souligné que : « À cet égard, nous allons parler de la culture comme élément essentiel du développement que nous essayons de canaliser avec le tourisme ; de la culture non pas comme un facteur juxtaposé ou simplement utilitaire ; de la culture non pas comme simple attraction mais comme la voie d’une relation possible, nécessaire et mutuellement enrichissante entre les visiteurs et les amphitryons. Nous devons offrir au visiteur le meilleur de nos expressions artistiques, basées sur la tradition populaire et ses processus créatifs. Il ne s’agit pas de montrer des produits figés dans le temps ou les stéréotypes folkloriques dans une vitrine, mais promouvoir l’original et authentique. Ceci est valable pour n’importe quel pays de la planète."

Arts publie l’article La France et le ballet cubain de Miguel Cabrera. Pour l’Historien du Ballet National de Cuba, il n’y a aucun doute que le point culminant dans ces relations a été le montage de la version chorégraphique de Giselle, réalisée et interprétée par Alicia Alonso, à l’Opéra de Paris.

Armando Morales, marionnettiste, dessinateur et directeur du Théâtre National de Guignol, réfléchit sur le cadre conceptuel des marionnettes dans les diverses cultures anciennes et celui des marionnettes dans le nouveau monde affirmant que l’image des marionnettes cultivées dans les retables latino-américains se distingue de l’héritage expressif et grotesque du vieux monde.

Lisday Martínez Saavedra présente l’œuvre plastique du peintre Ernesto García Peña. Il est un artiste qui s’engage dans une constante conversation théorique avec lui-même, avec son art et avec le spectateur. Pour lui, Le peintre ne fait pas l’œuvre ; l’œuvre commence avec le peintre et termine chez le spectateur. Lire Martí propose des Vers libres de José Martí. Aigle Blanc et Arbre de mon âme. Cette édition est illustrée avec les œuvres du prestigieux artiste cubain Ernesto García Peña.