Un des rares pays au monde à concilier performance écologique et développement humain

Partager cet article facebook linkedin email

Des projets au bénéfice des zones côtières du Sud-Est de Cuba,

{{}}

Source Trabajadores

traduit de l’espagnol par Marc Harpon pour Changement de Société

Des initiatives écologiques seront mises en œuvre dans 15 municipalités des Provinces de Granma, de Santiago de Cuba et de Guantanamo.

La désertification et la sécheresse, et la contamination aquatique et terrestre sont parmi les facteurs environnementaux qui affectent négativement la zone côtière du Sud-Est de Cuba, de Rio Cauta à Punta de Maisi.

D’après Lilieh Dominguez, de l’Agence de Presse Nationale, durant la Cinquième Conférence Intégrale de Gestion des Zones Côtières qui se tient dans la ville de Santiago de Cuba jusqu’à vendredi, des spécialistes de plus de 15 pays analysent, entre autres thèmes actuels : le développement durable, l’impact scientifico-technique, l’éducation à l’environnement, les risques, les catastrophes et facteurs de vulnérabilité dans les zones côtières, le changement climatique et l’élaboration du cadre juridique.

Cette zone a pour signe particulier d’être hautement vulnérable aux pénétrations de la mer, ce qui exige d’apporter une énorme attention aux constructions et aux voies de communication.

La spécialiste a également cité en exemple les conséquence de l’abus des ressources naturelles dans ces régions, abus qui a provoqué une dégradation de la qualité des sols, et, de ce fait, une gestion écologique différente contribuera à améliorer les conditions de production des aliments sur ces terres.

Elle a fait référence à d’importantes avancées dans le développement des compétences pour la formation locale des municipalités bénéficiaires, avec l’appui des universités de chaque territoire et la coopération de l’Agence Nationale pour le Développement et la Coopération du Canada.

Dans un autre ordre de sujets, elle a vanté les résultats du programme de gestion intégrée de la Baie de Santiago de Cuba, en particulier dans la Mangrove de Sand Miguel de Parada, où vivent et se reproduisent plus de 100 espèce endémiques ou venues d’autres régions.

Par leur complexité, ces thèmes écologiques exigent la participation non seulement d’entités publiques, mais aussi les efforts des scientifiques, puisqu’une impérieuse nécessité nous impose d’associer les disciplines, les volontés et les moyens économiques afin de mener cette lutte pour la sauvegarde de la nature et de la vie qui en dépend.