Malgré le rétablissement des relations diplomatiques les Etats Unis poursuivent leur guerre contre Cuba

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Le premier vol d’une ligne aérienne nord américaine a été accueilli en grande pompe, quelque chose qui pourrait accroître le flux des passagers vers Cuba, spécialement ceux de ces étasuniens à qui on permet de le faire avec une des 12 autorisations approuvées par le département du trésor, bien que Washington maintienne intacte sa guerre contre Cuba.

58 ans d’échec !

La maison blanche fut précise dans son communiqué du 17/12/2014 à l’annonce du rétablissement des relations diplomatiques avec l’île, quand elle affirma :
« les changements introduits par notre nouvelle politique permettront de renforcer encore davantage notre objectif de responsabiliser le peuple cubain.
Nos politiques en matière de voyages et d’envois de fonds sont en train d’aider les cubains à s’offrir de nouvelles sources d’information, des opportunités de travailler à leur compte et l’accès de biens privés et, de plus, de renforcer la société civile indépendante.
Ces mesures serviront à encourager encore plus les contacts personnels, à appuyer avec une grande force la société civile à Cuba et continuer d’améliorer les échanges d’information entre les cubains et la circulation de l’information jusqu’à et depuis l’île.

Le Congrès des Etats-Unis finance la programmation de la démocratie à Cuba, pour fournir de l’assistance humanitaire, pour promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales et soutenir la libre circulation de l’information dans des lieux où elle est restreinte et censurée. »

Cette ligne de travail est inamovible et aucune discussion n’est admise dans les réunions bilatérales entre les deux pays, une chose que répètent les hauts fonctionnaires du département d’Etat, comme le sont le criminel embargo économique, commercial et financier, la loi d’ajustement sur l’immigration cubaine et le financement de la contre révolution interne.

Les apparentes améliorations introduites ne sont que des mirages pour donner aux cubains une image de bonté, mais, comme le répètent les politiques yanquis, ils persistent dans leur objectif de semer leurs valeurs et de travailler à la démolition du socialisme qui a donné tant d’aigreur dans la vie des Présidents des Etats Unis et des directeurs de la CIA lors des 58 dernières années.

Dans le but d’atteindre ses objectifs Washington ne lésine pas sur l’argent, pour preuve de cela :le paiement de centaines de milliers de dollars à la contre révolution cubaine, celle qui est déterminée à se dénommer « dissidence » tout en étant consciente qu’elle n’est pas reconnue par le peuple cubain et cherche seulement à obtenir de l’argent facile.

La plus récente et mauvaise utilisation de l’argent a été le paiement d’un coûteux voyage en Birmanie à quelques uns de leurs employés, parmi eux la corrompue Berta Soler, Jorge Luis García Pérez, “Antúnez” ; Antonio Enrique González-Rodiles ; Laritza Diversent ; Kirenia Yalit ; Bernardo de Quesada Salomón, leader d’une église protestante non reconnue ; Pablo Díaz y Eliécer Ávila.

L’objectif du voyage touristique était de leur permettre d’ observer directement « la transition à la démocratie » ayant eu lieu dans ce pays du sud est asiatique après avoir eu un gouvernement socialiste.

L’argent dépensé pour les 8 cubains a dépassé le budget assigné à l’Institut International Républicain, dirigé par la CIA avec des fonds gouvernementaux pour dissimuler ses plans subversifs.

Pourquoi la CIA a t elle décidé de les emmener en Birmanie ? Parce que les fonctionnaires responsables des programmes de « Covert Action » contre Cuba, considèrent qu’il existe une certaine similitude avec la situation que vit la révolution aujourd’hui.

La Birmanie eut un gouvernement déclaré socialiste depuis 1962, avec lequel les Etats Unis n’étaient pas d’accord et ils ont initié des actions de déstabilisation comme ils le firent au Vietnam, au Laos et au Cambodge.

La position des Etats Unis contre ce gouvernement est connue ainsi que la non reconnaissance du changement de nom du pays effectué en 1989 par l’union de Myanmar, alors qu’il a été accepté par l’ONU et l’Union Européenne.

À partir de ce moment les Etats Unis soutinrent et financèrent la contre révolution interne.

Les activités subversives pour substituer le système politique en Birmanie furent centrées sur le soutien à l’opposition interne et notamment du leader Aung San Suu Kyi, aujourd’hui fonctionnaire du gouvernement, laquelle reçut en 1991 le premier prix Nobel de la paix avec des campagnes médiatiques conçues par la CIA, semblables à celles faites avec les « dames blanches »et Guillermo Fariñas, qui a reçu le prix Sakharov octroyé par le Parlement européen à des personnes travaillant pour les plans américains.

Les Etats Unis n’acceptent pas que le gouvernement birman ait de bonnes relations avec la Chine, d’où sa campagne internationale pour le diaboliser, en allouant de gros budgets pour financer la contre révolution interne dans ses manifestations de rues, y compris des moines, raison pour laquelle ils nommèrent le pasteur Bernardo de Quesada Salomon, leader d’une église agressive non reconnue, mais alimentant les yankis.

La Birmanie fut bloquée commercialement par les Etats Unis et l’Union Européenne en plus d’être accusée de violation des droits de l’homme.

Le motif principal a été son alliance avec la Chine, son premier partenaire commercial et en matière de coopération militaire, y compris une base militaire chinoise sur l’île du Coco, qui selon les Etats Unis, sert à contrôler l’activité navale de l’Inde.

Les Etats Unis visent à promouvoir la contre révolution, c’est pourquoi il n’ont pas reconnu les résultats des élections qui se sont tenues en 2010 où le gouvernement a remporté un large soutien populaire.

Malgré cela, le président Barack Obama s’est rendu en Birmanie en Novembre 2012 avec l’idée de séduire le nouveau gouvernement et tenter de le convertir, de le séparer de la Chine et de l’allier à son pays.

C’est pour ces motifs que les contre-révolutionnaires cubains ont été conduits dans le sud-est asiatique pour qu’ils échangent avec leurs homologues birmans et qu’ils tirent des expériences de leurs actions de rues pour les reproduire à Cuba.

Ils ont organisé pour leurs 8 employés des entrevues avec des activistes des droits de l’homme, des religieux, des membres des mouvements LGBT ????? ainsi qu’avec des parlementaires actuels, lesquels furent « des opposants » et sont aujourd’hui des fonctionnaires de l’Etat.

Eliecer Avila a déclaré à son retour :

« comme des leçons pour une transition démocratique à Cuba, il souligne le fait que malgré la transition dans ce pays indochinois on n’a pas pu retirer ses pouvoirs à l’armée.
La constitution lui arroge toujours le droit d’avoir de facto 25% du parlement et pour changer le moindre détail de la constitution il faut plus de 75% des votes, ainsi sans les militaires aucun changement ne peut se faire.

Ceci pourrait être un des modèles que la dictature à Cuba essaie d’établir, capturer constitutionnellement son pouvoir économique et politique. »

Ainsi, la CIA n’a plus rien à inventer pour vaincre la révolution socialiste malgré bien des déboires, parce qu’ils n’acceptent pas de reconnaître que le peuple cubain a décidé souverainement de changer sa destinée en 1959, sans financement ni conseils d’une puissance étrangère.

58 ans d’échecs de leurs plans y compris des centaines de tentatives d’assassiner Fidel Castro, ce qui montre qui sont les véritables auteurs des violations des droits de l’homme dans ce monde.

José Marti avait raison lorsqu’il affirma solennellement :

« il n’y a pas plus grands vils que ceux qui regardent seulement les intérêts du pays comme un moyen de satisfaire leur vanité ou d’augmenter leur fortune. »