Ils ne sont pas arborescents, ils sont adolescents

Partager cet article facebook linkedin email

Article publié par le Centre National d’éducation sexuelle de Cuba qui a pour directrice Martela Castro, que nous avons accueilli dans notre stand à la fête de l’Humanité et qui est intervenu sur le sujet "Culture et Révolution".

Traduit par Chantal Costerousse.

N’importe quel jour est bon pour apprendre et enseigner.

Hier après midi la sociologue Anamary Benavides du département de travail communautaire du Centre National d’éducation sexuelle (CENESEX) a utilisé cette idée pour inviter à la réflexion un groupe d’institutrices et d’instituteurs de l’école primaire « Ormani Arenado Llonch » située dans le quartier le Vedado de la Havane.

Avec Nadina Peñalver psychologue de la même institution, elles ont échangé avec une partie du personnel enseignant de ce centre scolaire à l’occasion du 4 septembre, journée mondiale de la santé sexuelle, bien que n’importe quel jour soit bon pour apprendre et enseigner. Et pour cela deux chapitres de la série animée cubaine « puberté » se sont révélés être les meilleurs outils.

A partir de ceux ci, de nombreuses préoccupations ont fait surface. Parmi celles que nous pouvons mentionner on note le manque de communication entre les adolescents avec leurs parents, les différences entre eux et l’ignorance des membres du groupe eux mêmes.

« A cet âge ils ne savent pas ce qui leur arrive » a précisé Anamary.

A cela la psychopédagogue de l’école a ajouté : « de plus, ils ne demandent pas non plus l’aide des adultes. Ils se rapprochent plus de leurs contemporains, qui, le plus souvent savent les mêmes choses, voire moins. »

Mais d’autres espaces sociaux tels que les médias de masse et la famille influent sur leur développement.

N’oublions pas que chaque étape de la vie a ses particularités et penser que les adolescents vivent la sexualité comme les autres personnes constitue une erreur. Bien, que l’on apprenne aussi des erreurs.