Le prestigieux Ballet National de Cuba à Paris

Salle Pleyel du 6 au 20 juillet

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Après dix ans d’absence, le Ballet National de Cuba toujours dirigé par Alicia Alonso, la Prima Ballerina Assoluta cubaine, revient à Paris. Il est l’un des fleurons de la danse classique internationale. Il sera programmé à la Salle Pleyel, rénovée, véritable écrin pour la danse classique.

C’est donc avec une joie immense que nous retrouverons le Ballet et ses danseurs du 6 au 20 juillet 2017 pour 14 représentations exceptionnelles.

Le Ballet National de Cuba à Paris, salle Pleyel (1)

Tous les textes sont extraits du dossier de presse de la société Val Prod, société de production de spectacles de danse à Paris, organisatrice de l’évènement.

Voilà presque 70 ans qu’Alicia Alonso a propulsé Cuba au firmament de la danse internationale. Aujourd’hui, le Ballet National de Cuba et ses danseurs sont parmi les meilleurs du monde. Il fallait du courage et une volonté de fer pour imposer au pays de la salsa, du Son cubain et du Buena Vista Social Club, une culture chorégraphique ultra-classique d’origine européenne.

Depuis, elle a réussi à communiquer sa passion au peuple cubain tout entier qui vénère et soutient son ballet comme ailleurs les équipes de football ! !

Chaque Cubain connaît par cœur les variations du répertoire et fait un triomphe à ses étoiles locales.

Don Quichotte – Yolenda Correa et Yoel Carreno (c) DR

Don Quichotte – Sadaise Arencibia © Nancy Reyes

La programmation 2017 présente deux des œuvres emblématiques de son répertoire :

Giselle, chef-d’œuvre de la danse romantique, dans la version incontournable d’Alicia Alonso, et Don Quichotte, un ballet éclatant dans lequel la compagnie déploie toute sa technique bondissante, son engagement, sa ferveur, sa virtuosité.

Depuis sa création, le Ballet National de Cuba forme des danseurs d’exception. En témoignera la soirée d’ouverture, composée des plus éblouissants extraits du répertoire, dansés par les étoiles les plus brillantes du Ballet ainsi que par quatre artistes invités formés à l’Ecole Cubaine.

Il y a chez les danseurs cubains, outre une technique sans faille, un plaisir de danser, un enthousiasme communicatif qui emporte l’adhésion générale.

Calendrier :

Soirée d’ouverture : jeudi 6 juillet à 20h

A l’occasion de cette soirée d’ouverture exceptionnelle, les étoiles et solistes nous offriront un voyage à travers plusieurs Pas de deux incontournables, comme ceux de Don Quichotte, du Corsaire ou de Diane et Actéon. Mais aussi quelques extraits plus surprenants comme Muñecos signé Alberto Mendéz ou Invierno, chorégraphié par Ely Regina Hernández.

Giselle  : les 7, 8 11 et 12 juillet à 20h ; les samedi 8 et dimanche 9 juillet à 15h

Don Quichotte : les 15, 17, 18, 19, 20 juillet à 20h ; les 15 et 16 juillet à 15h

Cours en public : Entraînement des danseurs sur la scène de la Salle Pleyel les dimanches 9 et 16 juillet et jeudi 20 juillet de 11h à 13h

Lien de la billetterie pour la réservation des places : http://urlz.fr/5fRt

Un peu d’histoire :

Bien que fondée en 1948 par Alicia Alonso et son mari Fernando Alonso, la compagnie ne devient nationale qu’après la prise du pouvoir par Fidel Castro en 1959.

Dans les années 1950, le dictateur Fulgencio Batista lui avait mené la vie dure et coupé les subsides. En 1956, Alicia Alonso ferme son école et part aux Ballets Russes de Monte-Carlo avec Igor Youskevitch avec lequel elle forme un couple légendaire. Elle y reste jusqu’en 1959.

En arrivant au pouvoir, Fidel Castro lui demande de revenir, il fait de la danse une de ses priorités : il encourage la formation de danseur dans tout le pays et alloue une somme de 200 000 $ avec la promesse de subventions annuelles à la création d’une nouvelle école de danse à la Havane en 1962, l’École Nationale de Danse (son premier directeur est Fernando Alonso) et du Ballet National de Cuba qu’Alicia Alonso dirige encore aujourd’hui.

Giselle – Yolenda Correa et Yoel Carreno (c) DR

Giselle – Sadaise Arencibia © Nancy Reyes

Ambassadeur culturel de Cuba, le Ballet présente la singularité de s’être imposé à la fois comme dépositaire de la tradition chorégraphique classique la plus pure et la plus exigeante, et comme authentique représentant de la culture hispano-américaine.

Ce double visage transparaît à travers un répertoire qui compte à la fois nombre de grands ballets mythiques, des œuvres issues des Ballets russes de Diaghilev, des chorégraphies de George Balanchine, ainsi que des créations de chorégraphes cubains (Alberto Alonso, Alberto Méndez) et étrangers (dont Maurice Béjart, Roland Petit).

Une génération d’étoiles naît dans le sillage d’Alicia Alonso, et surtout, fait la part belle aux danseurs comme Jorge Esquivel, Orlando Salgado entre bien d’autres.

Tous se distinguent par la qualité de leur style, la vigueur de leur technique, la force de leur tempérament dramatique. Ils conquièrent vite le public du monde entier et les récompenses remportées dans les concours internationaux (Moscou, Varna...) contribuent à leur renom.

Grâce à l’action d’Alicia Alonso, qui en est toujours la directrice, on peut dire qu’il existe désormais une Ecole Cubaine de danse au même titre que l’on peut parler d’Ecole Française ou Russe et aussi célèbre.

Aujourd’hui, environ 2000 élèves suivent une formation de danse professionnelle à Cuba dans les 11 écoles provinciales et dans les deux centres nationaux, à Camagüey et La Havane.

L’enseignement est gratuit ainsi que l’hébergement et la nourriture. Chaque année, le nombre de danseurs professionnels diplômés à Cuba dépasse les chiffres des autres grands centres de formation de ballet du monde, et la forte présence masculine de ces diplômés attire particulièrement l’attention au niveau international.

Giselle © Nancy Reyes

Don Quichotte Anette Delgado, Dani Hernandez © Nancy Reyes