Retirez CUBA de la liste des pays terroristes !

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Le 18 août, le département d’Etat a inscrit Cuba, pour la trentième fois, dans la liste de "parrains du terrorisme international", dans le seul but de discréditer Cuba et de continuer à justifier la politique cruelle et désavouée de blocus contre Cuba.
Ainsi s’exprime dans un communiqué le Ministère des Relations Extérieures de la République de la plus grand Ile des Caraïbes, qui termine en : " exigeant que le gouvernement américain punisse les vrais terroristes qui vivent actuellement dans le territoire américain, de libérer les Cinq et la fin de la politique de blocus et d’hostilité contre notre pays, qui menace les intérêts légitimes des deux peuples."

Cuba juge « incohérent » son maintien sur la « liste noire » de Washington

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Par Reynaldo Henquen | | |
La Havane, 21 août (AFP/RHC) - Le maintien de Cuba sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme démontre « l’incohérence des arguments » de Washington, a relevé vendredi le site cubain (www.cubadebate.cu en accusant les États-Unis de « mentir » et de chercher à « tromper » le monde.

« La nouvelle est éculée : depuis 1982, le département d’Etat américain inclut l’île sur sa liste noire annuelle, et chaque année grossissent les incohérences de ses arguments », affirme un article du site (www.cubadebate.cu).

Rappelons que les pays placés par Washington sur cette liste noire (Cuba, Iran, Soudan et Syrie) ne peuvent notamment recevoir aucune aide économique des États-Unis, ni bénéficier d’avantages commerciaux ou de traités financiers.

Washington « a recours pour la énième fois aux vieux arguments indémontrables » affirmant que Cuba soutient les FARC (Colombie) et ETA (Basques) avant d’« énoncer des faits qui prouvent seulement le sérieux avec lequel l’île affronte le fléau » du terrorisme, estime Cubadebate.

Le site rappelle un câble diplomatique révélé par WikiLeaks daté de septembre 2009 dans lequel le chef de la Section d’intérêts américaine à Cuba Jonathan Farrar écrit que la sous-secrétaire d’État du département d’Etat Bisa Williams, alors en visite à Cuba, avait estimé que Cuba « pourrait être sortie de la liste ».

« Ni Farrar, ni Bisa Williams, ni aucune personne saine d’esprit ne pourrait inclure Cuba (...) dans la liste des pays sponsorisant le terrorisme », souligne Cubadebate qui conclut sur une question : « qui les Etats-Unis cherchent-ils à tromper ? ».