Le blocus affecte aussi le tourisme, le logement ... et aussi les télécommunications

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Tous les secteurs de l’économie cubaine sont touchés par le blocus. Le Ministre des Relations Extérieures de la République de Cuba a pu en dénoncer le coût dans le débat devant l’assemblée générale des Nations Unies le 26 septembre dernier à New York.
Ses préjudices accumulés se chiffrent à 975 milliards de dollars.
Nous citons trois exemples de cette véritable agression contre ce petit pays : le logement le tourisme et les télécommunications mais on pourrait citer de multiples autres exemples santé, culture, transports, enseignement, agriculture

Les dégâts du blocus dans le logement le tourisme et les télécommunications

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LE LOGEMENT

La construction est l’une des branches qui a vu ses plans bénéficiant la population, freinés. Les programmes de construction de logement ou de réfection ont connu un retard.

Les pertes dans ce secteur sont estimées à plus de 22 millions de dollars. Depuis avril 2010 jusqu’à mars 2011, 27 330 travaux de reconstruction ou de réfection prévus n’ont pas pu être réalisés et plus de 3 000 logements non pas pu être construits, ce qui affecte directement le peuple. Le logement est l’un des problèmes les plus pressants à Cuba.

La politique hostile étasunienne vise aussi à ce que notre pays n’accède pas aux technologies de pointe qui favoriseraient et surtout rendraient bien moins chère la réalisation de plusieurs ouvrages.

Les obstacles dressés nous ont obligés à réadapter de vieilles technologies, à mettre en fonctionnement des usines de production de matériaux et des composants de la construction qui étaient obsolètes, pour essayer de satisfaire le droit de la population d’avoir un logement digne.

Les spécialistes s’accordent à souligner que l’assimilation d’une technologie de pointe, maintiendrait certes, les coûts, mais supposerait une réduction de la main d’oeuvre, accélérerait le processus de construction. Ce qui à l’heure actuelle, est fait en un an et demi, pourrait être terminé en trois mois.

Le blocus criminel et unilatéral a entravé aussi la reconstruction et réfection d’importantes usines, qui sont clefs pour le développement économique du pays.

Par exemple, au mois de juillet, l’Entreprise d’importations IMECO du Ministère de la Construction, a signé un contrat avec un fournisseur panaméen, pour l’acquisition de 4 compacteurs&rouleaux compresseurs. Deux de ces équipements n’ont pas pu être livrés suite au refus de la fabrique Komatsu America Corporation de satisfaire la demande, ce qui a causé des affectations considérables dans le chronogramme d’exécution des investissements dans l’ouvrage Ferroniquel.

Le blocus économique, commercial et financier, en plus d’être une violation du Droit International, est une agression au développement, à la stabilité et à la sécurité d’un peuple qui a choisi en toute liberté, son modèle politique,et économique et social.

LE TOURISME

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Le tourisme, qui est à l’heure actuelle, la principale branche de l’économie cubaine, souffre d’importantes pertes en vertu du blocus économique, commercial et financier, immoral et illégal, imposé par les Etats-Unis depuis près d’un demi siècle contre le peuple cubain.

Les pertes dans ce secteur, cette dernière année, s’élèvent à plus d’un milliard 700 millions de dollars, la plupart d’entre elles à cause de l’interdiction aux Étasuniens de voyager à Cuba.

L’administration Obama a éliminé certaines restrictions, mais pas l’interdiction aux ressortissants étasuniens de se rendre à Cuba, encore moins pour faire du tourisme. Il y a aussi d’autres restrictions qui affectent l’aviation et les croisières, toutes deux très liées à l’industrie touristique.

Ainsi par exemple, si cette mesure génocidaire n’existait pas, le Groupe d’entreprises des Marinas et Nautiques aurait pu avoir en 2010, des revenus considérables, étant donné que ces installations disposent de 650 anneaux d’amarrage pouvant accueillir 179 000 embarcations par jour.

Pour leur part, les chaînes hôtelières étasuniennes, qui figurent parmi les 10 meilleurs du monde, comme la Sheraton et la Milton et qui ont d’importants investissements dans les Caraïbes, ne peuvent pas accéder au marché cubain, à cause des interdictions imposées par le blocus.

Le rapport cubain sur la nécessité de mettre un terme à ce blocus, qui sera présenté et voté le 25 octobre prochain à l’Assemblée Générale de l’ONU met l’exemple du Groupe ITH, chargé du service de restauration aux vacanciers, a subi des pertes élevées à cause de cette politique irrationnelle, car la différence des prix des marchandises achetées dans des pays tiers est considérable, les taux d’intérêts de crédits commerciaux sont excessifs, tout comme la variation du taux de change et d’entrée de devises par concept de frets.

La réalité est que cette guerre criminelle compromet le développement d’un secteur qui s’est fixé pour but de se consolider comme l’un des moteurs de l’économie cubaine.

En 2010, notre pays a accueilli plus de 2 millions de visiteurs étrangers. Pour faire en sorte que la destination Cuba soit l’une des préférées dans le monde, les autorités cubaines ont du surmonter de multiples obstacles imposés par le blocus inhumain qui tente d’empêcher, coûte que coûte, le développement économique et social d’un peuple souverain et indépendant, un blocus qui en même temps, constitue un châtiment pour les Étasuniens, qui se voient priver de voyager dans l’un des pays considérés comme l’un des plus sûrs du monde.

Les télécommunications

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Le blocus américain contre Cuba a coûté à l’industrie cubaine des télécommunications plus de sept milliards de dollars en pertes au cours de la dernière année.

Cette série de mesures prises par les États-Unis a créé des entraves à l’achat de matériels et logiciels, et a fait obstacle à la capacité à surfer sur Internet des Cubains « . Les sept milliards de dollars en pertes ont été signalées de mai 2010 à avril 2011, selon un rapport que le gouvernement cubain a envoyé à l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).

L’agression étasunienne visait non seulement d’empêcher des entreprises cubaines d’acheter des pièces de rechange pour ordinateurs et d’équipement, mais aussi d’empêcher les Cubains de surfer sur Internet, en particulier sur les réseaux sociaux.

En Octobre 2010, le réseau Twitter avait admis qu’il avait bloqué l’envoi de messages texte par téléphonie portable en provenance de Cuba à sa plateforme.

Depuis avril 2011, le réseau Twitter, qui compte plus de 100 millions d’utilisateurs actifs partout dans le monde, a empêché les Cubains de se servir de certains outils en disant qu’ils ne pouvaient pas avoir accès à partir d’un pays interdit.

En Février de cette année, la société financière Syniverse a cessé de payer les frais de téléphonie portable à l’entreprise de télécommunications de Cuba ETECSA. Ceux-ci représentaient l’une des principales sources de revenus de ETECSA, comme pour des entreprises similaires dans le monde.

Du fait que sa banque ne pouvait pas s’engager dans des transactions avec Cuba, Syniverse doit maintenant 2,6 millions USD à ETECSA.

Depuis 1992 le gouvernement cubain compte sur un considérable soutien international contre le blocus étasunien, et c’est ainsi que l’Assemblée générale des Nations Unies pour la 20e fois consécutive a exigé la fin du blocus économique financier et commercial américain contre Cuba.

Selon les estimations, le montant total des pertes causées par le blocus américain à Cuba est de 9,75 milliards USD