Rock progressif cubain en France !

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Anima Mundi de l´autre côté de l´Atlantique

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Autor : Michel Hernández | Fuente : www.granma.cu | 20 , Septembre 2011

Ce qui vient d´arriver avec la bande cubaine de rock progressif Anima Mundi (L´âme du Monde) est réellement un acte de justice. Après plus de 15 ans à sculpter leur œuvre, presque en silence, avec une faible promotion dans les médias et les maisons discographique nationales, le groupe havanais est parvenu à réaliser sa première tournée internationale. Un périple qui a eu comme point de départ son incorporation à l´affiche du festival Prog Sud, une rencontre qui a eu lieu à Marseille, France, et dont le prestige est reconnu dans le circuit européen.
Ce n´est pas le fruit du hasard qu’ils aient été choisis pour entrer en jeu en « première ligne » de la scène progressive européenne. La bande, fondée au printemps 1996, exhibe déjà une haute rigueur stylistique qui peut être observée aussi bien dans leurs concerts que dans leurs quatre disques, et elle a éveillé l’intérêt des revues spécialisées et de la critique spécialisée.

Leurs appréciables vertus ont conquis le public durant leurs représentations dans le Prog Sud, où ils ont joué avec une sélection d’ensembles de grand calibre. Dans le monde des concerts il est commun qu´après la fin du récital le groupe se retire et si le public en souhaite plus il applaudit et acclame sans cesse jusqu´au retour de la bande sur scène. Ceci se produit habituellement seulement une fois de plus mais avec Anima Mundi c’est arrivé quatre fois. Ce fut réellement un moment extraordinaire. Ce jour, nous avons joué 3 heures 45 minutes et la publication Music in Belgium a classé la représentation comme le meilleur et le plus extraordinaire concert de l´année », a dit Roberto Díaz, directeur et guitariste de l’ensemble.

L´invitation à l’affiche du Prog Sud est née à partir de la résonance obtenue par les « Mundi » ces derniers temps. La portée de leur plus récent CD, The Way (2010), leur a ouvert les portes du Festival dans lequel ils ont offert un répertoire basé sur toutes leurs chansons et en mettant l’accent sur leur dernier album ainsi que certaines premières et des versions d´Arthur, de Rick Wakeman (ex clavier de la célèbre bande YES) et Firth of Fifth, du groupe Génesis.

Conformée en plus par Virginia Peraza (claviers), Yarosky Corredera (basse), Carlos Sosa (vocaliste) et José Manuel Govín (batterie), la bande a aussi profité de l´occasion pour répondre aux demandes d´autres festivals. Ils ont aussi réalisés une tournée en Allemagne, en Hollande et en Belgique. Ils sont revenus finalement en France pour se présenter dans le Dedou Day Festival avec les bandes Light Damage et Les Gens de la Lune.

Le triomphe d’Anima Mundi n’a rien d’étrange lors de leur baptême de feu sur le vieux continent. Il est clair que ce moment de gloire (de nombreux devraient venir) résume très bien avec ces lignes ce qui les a définis depuis des années durant lesquelles, pratiquement, ils n’ont pas pris le moindre repos.

Roberto Díaz finit par sortir un as de sa manche : « Maintenant nous commencerons à travailler sur un DVD qui se filme en Hollande et nous avons aussi un prochain album en vue. Pour le reste nous verrons », a conclus le leader de « l’âme du monde ».

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