Rencontres littéraires entre la France et Cuba

à la Maison Victor Hugo

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Rencontres littéraires entre la France et Cuba

La Maison Victor Hugo a présenté au mois de septembre le livre "La alegría de traducir" (2017), écrit par la chercheuse, traductrice en langue française et poète Carmen Suárez León (La Havane, 1951).

Elle a travaillé aussi, comme éditrice du magazine de la Bibliothèque Nationale et traductrice de l’Institut Cubain du Livre.

La bibliothèque Cosette a été le cadre idéal pour présenter le résultat de plus d’une décennie de recherches, rassemblées dans une compilation d’articles et d’essais sur le rôle de la traduction dans la culture cubaine.

Au cours de son introduction, Yenia González, spécialiste de la bibliothèque du centre, a réfléchi sur chaque aspect de la production littéraire de l’auteur et sa passion pour la traduction.

Carmen Suárez est une fidèle collaboratrice de la Maison Victor Hugo depuis plusieurs années, en raison de sa profonde connaissance de la culture française.

De nombreuses recherches nous ont montré les liens culturels entre la France et Cuba, comme des livres « José Martí y Víctor Hugo en el fiel de las modernidades » (1997) traduit et publié en France par l’association Cuba Coopération, et « La sangre y el mármol. Martí, el parnaso, Baudelaire » (2002). Ces textes présentent des points de convergence entre les grands écrivains français du 19 ème siècle et notre poète national.

Dans sa plus récente publication "La alegría de traducir" (2017), Carmen compile des études sur les traductions de la littérature universelle réalisées par des personnalités cubaines, entre eux : José María Heredia, José de la Luz y Caballero, José Martí, Alejo Carpentier, Julián del Casal et Cintio Vitier. L’auteur ouvre ainsi un vaste sujet de recherche qui constitue un point de départ pour poursuivre son approfondissement.

Le livre met en évidence les textes : « Tula, traductora de Hugo » et « Sobre la traducción martiana de Mes fils de Victor Hugo ». Les deux articles sont des traductions que Gertrudis Gómez de Avellaneda et José Martí ont fait des œuvres de l’écrivain français. Les particularités des traductions, ainsi que l’admiration de Tula et Martí pour Victor Hugo, sont reflétées dans les pages du livre.

La présentation de "La alegría de traducir" à la Casa Victor Hugo a ouvert des nouvelles routes pour revisiter les relations interculturelles entre Cuba et la France, des liens qui, sans aucun doute, continueront à grandir à chaque événement organisé par ce centre culturel.