CUBA-ETATS UNIS, Malgré le blocus !

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Il s’agit d’un article du journal GRANMA INTERNATIONAL EN FRANCAIS, qui traite des relations commerciales entre les Etats Unis et Cuba, qui progressent tant bien que mal, malgré le blocus...

Une session de négociations entre Cuba et les Etats-Unis se poursuit à La Havane

LA HAVANE, le 29 mai (PL).- Des représentants d’une centaine d’entreprises étasuniennes poursuivent aujourd’hui les conversations commencées hier, avec l’entreprise commerciale Alimport, dans le but de signer des contrats pour un montant de plus de 100 millions de dollars.

Au cours de cette session de négociation, à l’inauguration de laquelle cinq parlementaires nord-américains ont assisté, le directeur général de cette entreprise importatrice d’aliments, Pedro Alvarez, a affirmé que Cuba constituait, pour les Etats-Unis, le principal et nouveau marché potentiel.

Devant 265 chefs d’entreprises étasuniens, Alvarez a affirmé que depuis que ce type de commerce unidirectionnel avait commencé -en effet, entre autres entraves au libre commerce, les Etats-Unis interdisent les exportations cubaines vers son marché intérieur-, des contrats d’un montant total de 2 431 millions de dollars avaient été signés.

Il a annoncé que, malgré le renforcement des restrictions, Cuba était entré en contact avec 4 351 entreprises, de 45 états nord-américains différents, et établi d’excellentes relations avec des entrepreneurs et des organismes, qui travaillent à l’élimination de toutes les entraves.

Il a signalé qu’en outre, les difficultés financières résultantes des conditions de paiement imposées à Cuba par les Etats-Unis impliquaient un surcoût annuel de 110 millions de dollars.

Cependant, le président d’Alimport a affirmé que, vues les restrictions actuelles, le niveau d’achat n’était pas très élevé et que, dans des conditions normales, les chiffres pourraient être multipliés par deux ou par trois.

Au cours de la journée d’inauguration, un groupe de chefs d’entreprise étasunien a critiqué les restrictions imposées par Washington à Cuba, et se sont prononcés en faveur de la normalisation des relations entre les deux pays.

Ils ont reconnu que le blocus ne portait pas seulement préjudice au peuple cubain, mais aussi aux entreprises étasuniennes elles-mêmes.