Le New York Times reconnaît le succès de Cuba dans le secteur de la santé

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7500 enfants des États-Unis meurent chaque année car nous n’avons pas un taux de mortalité infantile aussi bon que celui de Cuba, explique Nicholas Kristof, auteur de l’étude publiée dans le journal étasunien.

 

Washington, 18 janvier- Cuba réalise un travail impressionnant dans le secteur de la santé, travail dont pourraient s’inspirer les EU selon l’article exposé dans le New York times.

 Selon les statistiques officielles, le taux de mortalité infantile dans le pays caribéen est de seulement 4 pour mil, alors qu’au EU il est de 5,9, dit le texte.

En d’autres termes il explique qu’un enfant nord américain a presque 50% de chance de plus de mourir qu’un enfant de l’ile.

Ainsi 7500 enfants des États-Unis meurent chaque année car nous n’avons pas un taux de mortalité infantile aussi bon que celui de Cuba, ajoute Nicholas Kristof, auteur de l’étude.

Il souligne que l’ile majeure des Antilles a un système de santé accessible pour tous, rêve de beaucoup d’habitants des États-Unis.

Cependant l’article répète les critiques habituelles de la presse nord américaine sur le système politique cubain.

Il reconnaît tout de même que Cuba arrive à de bons résultats sanitaires malgré le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington depuis plus de 55 ans.

Cette politique, pointe l’éditorial, porte gravement préjudice à l’économie cubaine et restreint l’accès aux équipements médicaux.

À côté d’autres exemples, le texte signale que pendant la grossesse, une femme cubaine peut faire 10 visites au cabinet médical de son quartier et recevoir 8 visites de son médecin à domicile.

Une telle quantité peut être excessive, mais cela est préférable à la situation du Texas où une femme enceinte ne reçoit qu’un examen prénatal dans les 3 premiers mois de sa grossesse.

 Les visites à domiciles sont aussi un moyen de voir les personnes âgées et infirmes, et de s’occuper des familles en incapacité, comme celles qui souffrent d’alcoolisme en travaillant la prévention, souligne-t-il.

Il affirme que Cuba avec ses médecins a créé un bien public général et les médecins de l’ile se retrouvent dans différents pays, en plus de la formation qui s’offre à ces professionnels.

Des centaines de médecins cubains ont aussi risqué leur vie en voyageant en Afrique occidentale pendant la crise du virus Ebola, rappelle-t-il.


[http://bohemia.cu/salud/2019/01/reconoce-the-new-york-times-logros-de-cuba-en-salud/]