Comment se déplacer à la Havane ?

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.Selon les chiffres fournis par la Direction générale des transports de La Havane (DGT), en 2018, environ 27% du nombre total estimé de passagers dans la capitale cubaine ont utilisé des services de transport privés. Photo : Heidy Maurell Lara/ Cubadebate.

Les nouvelles dispositions mises en place l’an passé pour réglementer les transports privés à la havane avant de les étendre à l’ensemble du pays ,semblent bien loin de satisfaire les transporteurs et la population. Un an après, de nombreuses questions restent posées pendant que le Ministère des transports procède à l’évaluation de l’efficacité de l’expérience dont l’avenir reste incertain.
Chantal Costerousse

Pour Cubadebate : par Edilberto Carmona Tamayo, Laura Serguera Lio, Patricia Hernández Acevedo, Heidy Maurell Lara.

Depuis plusieurs années, la polémique autour du problème des transports en commun fait l’objet de nombreuses conversations dans la rue. L’une des plus controversée est peut-être celle des ’botéros’.(ndt conducteurs de taxis collectifs) . À la fin de l’année dernière, le ministère des Transports (MITRANS) a annoncé la nouvelle réglementation sur le travail indépendant liée au secteur.

Selon les chiffres fournis par la Direction générale des transports de La Havane (DGT), en 2018, environ 27% du nombre total estimé de passagers dans la capitale cubaine ont utilisé des services de transport privés.

Pour cela, une expérience est organisée dans la ville avec l’objectif d’organiser et d’optimiser la qualité de ce service. Le principe est la division de l’activité en trois variantes : trajets établis (itinétaires ou routeros), taxis libres et de confort élevé. Des résultats du test pilote dépendra l’extension au reste du pays.

Les ’botéros’ sont-ils en train de disparaître ?

Lundi.16h30 Curita Park. (ndt terminus d’une station de taxis) : Les voitures qui s’arrêtent et rassemblent des personnes ordonnées qui partagent la destination finale présentent un panneau avec lequel elles s’identifient comme des taxis libres. Selon les stipulations, avec cette licence, ils ne peuvent pas voyager sur des trajets fixes, mais la coutume et le besoin des passagers les obligent à continuer de travailler comme avant et parfois à demander plus pour le voyage.

’Les prix augmentent en raison du peu de véhicules dans la rue. Il y a peu d’offre et plus de demandes. Moins il y aura de véhicules, plus les prix seront élevés’, a déclaré Hanoi Rodríguez Capaz, un chauffeur ayant choisi l’option « libre ».

Selon les données fournies par la DGT, avant l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, il y avait à La Havane, 6 675 transporteurs privés disposant de moyens pour transporter 4 à 14 passagers qui disposaient d’une licence. Sur ce chiffre, 763 licences ont été supprimées pour appartenance à des propriétaires sans permis de conduire et 556 transporteurs étaient déjà associés à TAXISCUBA.

La participation à l’expérience pour les 4 356 conducteurs qui répondent aux exigences n’est pas facultative : tous doivent renouveler leur permis conformément aux nouvelles règles et, en cas de non passage du contrôle technique du véhicule à partir de juillet 2018, ils doivent le faire y compris s’ils avaient encore leur permis valable.

Cependant, ce nombre de voitures ne sert pas actuellement. Maribel Poulot Bravo, directrice adjointe de la DGT, a expliqué qu’à ce jour, seules 2 316 licences ont été délivrées.

(traduction :)

QUANTITE DE LICENCES DELIVREES
à des voitures particulières pour chaque catégorie

taxis : 2316 (à fin févier 2019), 118 taxi routiers, 1526 taxi libre, 672 de haut confort ou classiques (neufs avec moyens propres associés à Taxicuba)

Quand liberté se confond avec débauche

Selon Declide Hernández, affilié au trajet n° 4, la mauvaise réglementation des taxis libres affecte les « routeros. ’Dans le contrat que j’ai signé, il est dit qu’ils ne pourraient pas faire mon itinéraire et ils le font. Je dois me maintenir sur ma route depuis Santiago de las Vegas jusqu’au Vedado, même si je ne viens qu’avec un seul passager, mais pour eux ce n’est pas le cas ».

Raimundo Hierro Luna, directeur des ressources humaines de la société de transport provinciale de La Havane (EPTLH), a précisé que, bien que cela se produise, le taxi libre a pour fonction de ’prendre la personne sur la voie publique et de la conduire là où elle le souhaite. C’est un service basé sur le principe de l’offre et de la demande ’.

Cependant, Poulot Bravo a expliqué que, lorsqu’ils empruntaient des itinéraires différents des 23 officiels , les transporteurs avaient l’impression de faire quelque chose de bien. Bien qu’ayant alerté les chauffeurs de taxi, il reconnaît l’impossibilité de détecter toutes les personnes qui continuent à effectuer leurs trajets habituels sans la licence qui les a accrédités.

’Le taxi libre emprunte les mêmes itinéraires pratiquement. La population ne voit pas la différence et n’a pas toutes les informations. Ils demandent 2 ou 3 CUC et les passagers ne demandent pas qu’ils les emmènent exactement où ils veulent aller ’, a ajouté Hierro.

Mais la faiblesse de l’offre a entraîné le fait que beaucoup se sont résignés à payer des prix gonflés et que de nombreux autres décident de ne pas emprunter des voitures privées. Raiko Martínez Hernández, un habitant de La Havane, a déclaré qu’il avait cessé d’utiliser ces « Almendrones ’(ndt :taxis collectifs) parce qu’il n’y en a pas et qu’ils veulent faire payer trois ou quatre pesos de La Havane à Guanabo.(ndt : environ 27 kms du centre de la havane) Avant c’était un dollar et maintenant ils en facturent trois. Certains les donnent, si je les ai, je les donne, mais ce n’est pas possible tous les jours ’.

’Je travaille ici depuis plus de vingt ans et je n’ai jamais vu une telle crise auparavant. Il y avait une soixantaine de voitures pour Guanabacoa et une quarantaine pour San Miguel ; elles ne sont plus que quatre et cinq. Respectivement. Le désespoir est tel que les gens eux mêmes donnent 4 ou 5 pesos pour pouvoir trouver un transport. Toute la journée il y a une file d’attente qui ne diminue jamais ’, a déclaré Yeinelis Riviaga, responsable des voyages au parc curita » ndt ( 1terminus de taxis).

Pour Hanoi Rodríguez, l’explication est simple : s’il y a 40 personnes qui attendent et quelqu’un ne veut pas faire la queue il est prêt à payer plus pour qu’il l’emmène ; et eux ils le font puisqu’ ils sont libres et n’ont pas de tarif.

À la Direction générale, il n’y a pas de solution à l’augmentation du montant par voyage. ’Les prix des taxis libres ne peuvent pas être encadrés car ils partent du principe que la personne loue la voiture. Quand ils sont pleins, tout le monde paie un montant et la somme partagée couvre le coût, mais ce n’est pas l’idée. C’est un service d’offre et de demande ..

Il le prend s’il peut l’utiliser, sinon il y a le reste des services complémentaires de transport de l’État. Nous pensons qu’il faut bien comprendre que sa fonction est d’emmener ceux qui les paient au bon endroit et avec les personnes qu’ils veulent », a expliqué Guadalupe Rodríguez, directrice de la planification à la DGT.

Contrairement à ceux qui empruntent un itinéraire, les taxis libres ne bénéficient ni d’ateliers de réparations ni d’attribution de carburant, bien qu’ils soient obligés de l’acheter au moyen d’une carte magnétique pré-remplie. La mesure, visant à résoudre le vol de carburant dans les entités étatiques, a suscité l’incommodité des transporteurs.

Yaibel Curbelo, l’un des chauffeurs de taxi libres qui se déplacent dans la ville, fait ses comptes : ’Après un mois, nous payons une licence de 2 000 pesos plus 10%, soit 200 pesos de plus. De plus, nous devons déposer à la banque, pour la société Fincimex, les 320 CUC pour le carburant, car elle nous donne une carte de 320 litres, exactement comme à la pompe. Cela ne peut pas être épargné, parce que si vous ne le consommez pas, vous perdez les litres et le mois suivant, c’est pareil, vous recommencez à zéro. ’

.’Il n’y a qu’une seule banque qui recharge la carte Fincimex et il y a toujours tant de monde que nous perdons une journée de travail. Ce n’est pas pour nous. .Ils ne savaient pas qu’à la fin de l’année on pouvait en accumuler 300 ou 400 litres, car ces voitures sont vieilles, elles cassent. A chaque instant vous devez faire une réparation et une fois par semaine, leur donner l’entretien nécessaire ’, a déclaré Hanoi Rodriguez .

En dépit de ces désaccords, Maribel Poulota a déclaré que, selon le type de véhicule et le nombre de passagers que transporte le véhicule, les taxis ont une quantité minimale à consommer non excessive.

Mais pour certains, comme Juan Antonio Rodríguez Miranda, choisir l’une des modalités offertes par MITRANS aujourd’hui est un grand dilemme. Pendant qu’il répare la carrosserie de sa voiture, il ne fournit pas de service et n’a aucune idée de ce qu’il fera par la suite :

Pour moi, aucune des options ne me semble meilleure, que de laisser les choses comme elles étaient auparavant . La carte de carburant c’est bien , mais les itinéraires ne résoudront rien. À cinq pesos ça ne fait pas le compte, à 10 oui, mais avec cinq pesos on ne pas acheter l’huile. Taxi libre non plus, car ils ne peuvent pas être dans les files autorisées » (ndt comme pour les taxis français dans les aéroports et les gares).

L’option la plus favorable ?

Photo  : Heidy Maurell Lara/ Cubadebate

Les autorités avaient prédit qu’après la mise en œuvre de la nouvelle réglementation, la plupart des conducteurs professionnels indépendants trouveraient eux-mêmes une option avantageuse avec les taxis à itinéraires définis. En réalité, cette prévision s’est avérée totalement erronée.

’Actuellement, 118 transporteurs privés détiennent une licence pour les taxis routiers et plus de la moitié d’entre eux travaille déjà sur les itinéraires. La plupart ont préféré des sections attrayantes, semblables à celles d’avant », a déclaré le directeur adjoint de la Direction générale des transports.

Jusqu’à présent, la plupart des candidats aux nouvelles licences a opté pour le mode libre (1 526) et même une quantité non négligeable a choisi de modifier son profil de travail et a préféré la troisième option, les services de haut confort (672). Les 118 routeros ne représentent que 5,09% de ceux qui ont mis à jour leur statut.

Pour la DGT, il fut surprenant de constater le peu d’acceptation de la modalité des itinéraires. Leurs calculs avaient estimé qu’au moins la moitié des chauffeurs de taxi demanderait cette licence, car elle offre de nombreux avantages.

Les avantages de ceux qui préfèrent travailler sur l’une des 23 routes complémentaires définies par la Direction des automobiles et des minibus sont les suivants :

  • diminution du prix d’achat du carburant - dans le cas de la plupart de ces véhicules diesel à 2 pesos le litre (ndt 2 pesos en monnaie nationale soit environ 0,50 cuc)-
  • accès aux ateliers de la compagnie de transport provinciale et l’attribution d’un jeu de pneus et d’une batterie par an.

En contrepartie, le contrat avec cette entité stipule qu’ils doivent respecter un certain nombre de trajets mensuels, en fonction de l’itinéraire choisi et si le véhicule est conduit par un ou deux conducteurs, un système qui est contrôlé . Les frais facturés sont les mêmes que pour les taxis coopératifs, à raison de 5 CUP par section, soit un total de 15 CUP pour le voyage entier. (ndt 1 peso convertible CUC = 25.75 CUP(CUP = monnaie nationale), soit 0,56 CUC pour le voyage entier).

Ramón Pérez, qui fait le trajet n°3 doit effectuer 270 voyages par mois, car il a un assistant. ’Je me sens à l’aise : je commence à 8 heures du matin et je fais environ quatre trajets le matin, puis l’après-midi, l’autre chauffeur en fait environ six ... L’essentiel est le soutien, la sécurité avec le carburant, avec les pièces et que vous soyez en lien avec une organisation : la société de transport.

Bien que, comme Ramón, certains pensent que la plupart des conducteurs ne veulent pas tirer partie de cette modalité, car ils ne veulent pas être contrôlés. D’autres, comme Yoel López, opérant sur l’itinéraire 19, affirment que ’si on veut davantage de routeros, il faut parler clairement, clarifier les doutes’.

Il a révélé que, lors de la réunion à laquelle assistait le propriétaire de la voiture qu’il conduit, on avait mal expliqué le processus de modification des permis et les caractéristiques de chacun. ’Quand ils ont posé des questions, personne ne savait répondre. Celui qui nous a expliqué c’est l’avocat qui s’occupe de nous dans les transports ’.

Pour sa part, Rivero a déclaré que, en raison de ces procédures, il allait d’abord choisir la variante libre, mais lorsque les chauffeurs qui étaient déjà routeros lui ont bien expliqué, il a décidé d’entrer dans cette catégorie.

Dans l’institution, on est bien conscients de ce phénomène. Hierro Luna a estimé que ce n’est qu’avec une plus grande diffusion des informations que les transporteurs, après avoir pris connaissance des caractéristiques des licences du service routier, permettront d’augmenter le nombre de voitures liées à cette option, la plus accessible pour les passagers.

Selon plusieurs chauffeurs interrogés, lors de réunions convoquées par les fonctionnaires du MITRANS, on a collecté les téléphones portables, interdit d’enregistrer et de prendre des photos. Une vidéo explicative a été projetée après laquelle ils ont indiqué qu’ils ne répondraient pas aux questions. Ces actions ont eu pour résultat qu’au début, seules trois personnes avaient sollicité la licence pour être affilées au modèle proposé.

Ce n’est qu’après que la compagnie de transport provinciale de La Havane a organisé une autre réunion avec un groupe de chauffeurs que le chiffre a atteint une centaine.

De plus l’effort n’a pas été suffisant ; parmi les chauffeurs de taxis libres interrogés, des préjugés persistent, tels que les voitures liées aux itinéraires qui ne pourraient pas être utilisées pour la gestion personnelle et qu’il est obligatoire de les peindre en jaune pour les identifier. Lors de la réalisation de ce reportage il a été constaté qu’il n’existait aucune obligation de ce type, tant dans les directives de la DGT que des travailleurs indépendants autorisés à travailler sur les itinéraires.

Poulot a reconnu que la DGT ne reçoit pas les résultats escomptés à La Havane et que le reste du pays devra attendre cette réorganisation. ’Nous faisons le bilan du positif et du négatif et nous y travaillons. Le problème principal est que nous n’avons pas réussi à intégrer suffisamment de conducteurs sur les itinéraires et que les taxis libres et même ceux qui relèvent de la catégorie « confort élevé » continuent de les desservir , a t-il ajouté.

Comment fonctionne la mécanique ?

Photo  : Heidy Maurell Lara/ Cubadebate

Les avantages des ateliers promis sont les principaux attraits de la modalité routeros. Mais, pour y avoir accès, les transporteurs privés doivent avoir au moins six mois liés à l’entité publique. Les doutes quant à la véracité de cette garantie sont donc considérables.

Le ministère a décidé de réduire les coûts de carburant pour les chauffeurs de taxis privés afin qu’ils baissent leurs prix, car l’État n’intervient pas dans les dépenses correspondant à l’achat de pièces. Cela, ajouté à l’attribution annuelle des batteries et des pneus, permet de maintenir stable le montant du trajet.

Cependant, Declide Hernández a déclaré qu’il attendait toujours les preuves et que ’pour le moment, le compte n’y est pas. Même s’ils me donnent les pneus avec un rabais de 20%, je ne suis pas sûr d’obtenir ce que je gagne sur la route. De plus, si pour ceux de l’État il n’y en a pas y en aura-t-il pour moi ? ’

Hierro Luna, responsable des ressources humaines au sein de l’entreprise provinciale, a précisé que le contrat garantissait, dans la mesure du possible, la disponibilité des pneus et des batteries de la société lorsqu’ils étaient utilisés depuis un certain temps, car ce sont des voitures de marques et de modèles différents. Il n’existe pas actuellement de gestionnaire de pièces pour eux dans l’institution.

Les transporteurs doivent immatriculer le véhicule dans l’unité de service automobile de la société et conclure un contrat-cadre pour que l’on entretienne leur voiture.

Alfredo Bermúdez Díaz, directeur de l’unité commerciale de base des services automobiles a expliqué que les 15 ateliers subordonnés à son agence sont spécialisés dans la marque LADA, la plus répandue dans le pays.

Pour lui, et bien que près d’une centaine de transporteurs indépendants se sont inscrits dans leurs installations, seules des réparations mineures pourront être effectuées. Ils seront également responsables de la mise en place des batteries et du jeu de pneus auxquels les transporteurs auront accès annuellement.

Selon Bermúdez, Motorcentro, le groupe d’activités Transport automobile subordonné à MITRANS, travaille actuellement avec des voitures de différentes marques.

Tomás García Gutiérrez, directeur adjoint de cette institution, a déclaré qu’ils ne fournissaient pas encore de services aux transporteurs privés affectés à la modalité routeros, car ils doivent modifier le système financier de la société pour définir le type de paiement qu’ils utiliseront. Ils prévoient également l’ouverture de nouveaux ateliers qui viendront s’ajouter aux quatre actuels.

Il a ajouté que, pour accéder au service, les chauffeurs de taxi à leur compte doivent satisfaire à deux exigences : une révision technique actualisée et un contrat avec la société de transport provinciale.

Le fonctionnaire, au vu de préoccupations telles que celles de Manuel Cruz (itinéraire 3), qui a affirmé ne pas croire en l’existence de pièces de rechange, a précisé que ’la disponibilité des pièces pour les particuliers dépendra du budget que le pays peut consacrer à cette fin.

La capacité d’achat existe, nous traitons directement avec les importateurs de chaque marque et nous avons les techniciens nécessaires. Bien que je ne pense pas qu’il existe un tarif protégé pour les travailleurs indépendants, comme pour les travailleurs de l’État, ce sera toujours meilleur marché que dans la rue. ’

Pour le moment, dans le meilleur des cas, il y a des attentes, mais peu de sécurité. ’Je ne vois toujours pas les avantages. Nous devons attendre six mois pour qu’ils nous donnent ce qu’ils nous ont promis ’, a déclaré Yoel López (itinéraire 19).

La polémique n’est pas finie, l’avenir de cette expérience est encore incertain et, alors que le MITRANS évalue les résultats pour déterminer son efficacité et décrit les prochaines étapes, les questions sont nombreuses :

La DGT parviendra-t-elle à remédier à la désinformation des transporteurs privés ? L’équilibre des licences dans chaque modalité variera-t-il pour favoriser la population ? Les ateliers peuvent-ils couvrir seuls la demande des transporteurs à leur compte ?

Le principal problème est de répondre aux besoins des passagers, une volonté qui, selon les fonctionnaires interrogés, régit les politiques de ce secteur dans le pays. Mais la satisfaction est encore loin d’être atteinte. Cubadebate continuera donc d’enquêter sur la question.

> http://www.cubadebate.cu/especiales/2019/03/04/habana-transporte-taxis-boteros/#boletin20190304
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