Brèves de la semaine

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Le président cubain présente ses condoléances pour le décès du cardinal Jaime Ortega
Les contributions du cardinal Jaime Ortega, décédé aux premières heures de ce vendredi 26 juillet, au dialogue entre l’État cubain et l’Église catholique, ont été reconnues par Miguel Díaz-Canel Bermúdez, président des Conseils d’État et des Ministres. « Nos condoléances pour le décès du cardinal Jaime Ortega. Sa contribution au renforcement des relations entre l’Église catholique romaine et l’État cubain est indéniable« , a déclaré le président. Plusieurs autorités cubaines et des représentants d’organisations religieuses et de la société civile de l’île ont également rendu publics leurs condoléances et leurs messages de reconnaissance au cardinal cubain.Le cardinal Ortega Alamino avait 82 ans. Son travail pastoral inlassable et son amour pour Cuba l’ont amené à renforcer résolument les relations entre l’Église catholique romaine et l’État.

Le gouvernement espagnol reconnaît le travail pastoral, politique et social du cardinal Ortega
L’Espagne a déploré la mort du cardinal cubain Jaime Ortega et a transmis ses condoléances aux proches de l’archevêque émérite de La Havane et à l’ensemble de la communauté catholique de l’île. Dans une déclaration, le gouvernement espagnol a souligné le rôle des religieux "dans le rapprochement de l’Église catholique et de l’État cubain, en tant qu’architecte de trois visites papales" dans la plus grande des Antilles.Il a rappelé qu’Ortega avait joué un rôle pastoral important à Cuba depuis son ordination en tant que prêtre en 1964, devenant archevêque de La Havane pendant 35 ans, poste dont il avait démissionné en 2016 enraison de son âge avancé. Le Premier ministre Pedro Sánchez a attribué à Ortega "un rôle très important dans le processus de rapprochement entre les États-Unis et Cuba, mettant en vedette les présidents Barack Obama et Raúl Castro entre 2014 et 2017". Pour toutes ces raisons, le Gouvernement espagnol reconnaît et valorise l’important travail pastoral, politique et social accompli par le cardinal Ortega à Cuba au cours des dernières décennies.

Les États-Unis ajoutent de nouvelles entités cubaines à leur "liste noire"
Les États-Unis ont ajoutés deux hôtels et le même nombre de maisons d’édition à la liste de plus de 200 entités et sous-entités cubaines interditesaux Nord-Américains a annoncé le Federal Register. L’hôtel Palacio Cueto, situé dans le centre historique de la vieille ville de La Havane, dans la capitale du pays, et le complexe Keo Guillermo Kempinski Resort Cay, à Jardines del Rey, dans le nord de la province de Ciego de Ávila, sont les installations d’hôtels ajoutées à la relation controversée.Sont également inclus les éditoriaux Casa Verde Olivo, une maison d’édition du ministère des Forces armées révolutionnaires, et la maison d’édition Capitan San Luis, rattachée au ministère de l’Intérieur.L’exécutif US a établi qu’il est interdit aux citoyens américains d’effectuer des transactions financières directes avec les entités incluses dans la liste, qui est maintenant mise à jour pour la quatrième fois. Après la première publication, qui comprenait environ 180 noms, en novembre 2018, l’administration Trump a ajouté 26 sous-entités et apporté des modifications à d’autres déjà incluses dans la relation en raison de changements de nom.En mars dernier, il en a ajouté cinq autres et en avril, cinq autres.Cuba a qualifié cette liste d’arbitraire, composée de diverses entités prétendument liées au secteur de la défense et de la sécurité nationale.

Ils présentent un projet de loi aux États-Unis pour éliminer les restrictions de voyage à Cuba
Jim McGovern, membre du Congrès démocrate et le républicain Tom Emmer, ont présenté à la Chambre des représentants un projet de loi visant à éliminer les restrictions imposées aux voyages des Américains à Cuba. Cela a été annoncé dans une déclaration par le sénateur Patrick Leahy, qui a déclaré que lui et 45 autres coparrains des démocrates et des républicains présenteraient une législation identique au Sénat.« Nous présentons ce projet de loi pour que les Américains puissent se rendre à Cuba de la même manière que dans n’importe quel autre pays du monde, à l’exception de la Corée du Nord, où le président Donald Trump a interdit les voyages des cadres. " .Selon le législateur, il est indéfendable que le gouvernement fédéral empêche les citoyens américains et les résidents légaux d’aller "dans un petit pays situé à une centaine de kilomètres de distance qui ne nous menace pas".

Un projet italo-cubain améliorera l’accès à la ville de Cobre
Dans le cadre du projet de collaboration internationale actuellement mis au point par le bureau du conservateur de la ville de Santiago de Cuba et l’Institut italo-latino-américain (IILA) est envisagée l’amélioration des voies d’accès à la ville de Cobre et à ses principaux sites d’intérêt patrimonial, dont la célèbre basilique sainte de la Virgen de la Caridad. Avant la fin de l’année, de vieilles routes en mauvais état seront aménagées pour améliorer l’accès à l’église de la Patronne de Cuba, à l’ancien site et à la mine à ciel ouvert, à la Laguna Azul, au monument de Cimarrón et à la place Agustín Cebreco.

Le Panama suspend temporairement la délivrance de cartes de tourisme aux Cubains
Le gouvernement panaméen a suspendu "temporairement" la délivrance de cartes de tourisme aux Cubains, créées en octobre 2018, tout en révisant les procédures d’entrée dans le pays dans cette catégorie.Dans ce contexte, le bureau de l’immigration a indiqué que "la délivrance de cartes de tourisme aux citoyens cubains avait été temporairement suspendue, car les autorités de l’immigration réexaminaient les procédures d’entrée en tant que touristes au Panama". La carte de touriste, d’un coût de 20 dollars, pourrait en principe être demandée par des citoyens cubains sans visa et autorisant un séjour de 30 jours . Elle a été créée en octobre 2018 par le gouvernement panaméen, présidé par Juan Carlos Varela (2014-2019), afin de permettre aux citoyens cubains de faire leurs courses au Panama. Le 16 mars, le gouvernement de Varela a publié un autre décret établissant que les Cubains devaient avoir un visa tamponné pour entrer au Panama, y compris ceux qui avaient obtenu la carte de touriste et qui étaient entrés dans le pays d’Amérique centrale. Il s’agissait du décret exécutif n ° 122, "qui établit les conditions et la procédure à suivre par les ressortissants de la République de Cuba qui avaient alors obtenu leur visa tamponné et l’octroi d’un visa tamponné à ceux qui avaient utilisé la carte de touriste".Les Cubains qui ont utilisé une carte de touriste pour entrer au Panama doivent également posséder un visa tamponné, comme prévu dans le décret de mars dernier. Pour l’obtenir, ils doivent payer 50 dollars et répondre aux exigences, notamment en présentant une preuve de solvabilité économique ne pouvant être inférieure à 500 dollars et pouvant être prouvée par carte de crédit ou chèques de voyage, entre autres. Le gouvernement panaméen a déclaré qu’il "estimait qu’il était nécessaire" d’établir ces conditions et la procédure de visa mise en place pour les ressortissants cubains, après avoir "procédé à l’évaluation correspondante", conformément au décret 122.

Les commerçants panaméens refusent la suspension de la carte de tourisme aux Cubains
Les utilisateurs de la zone franche panaméenne ont déclaré dans un communiqué public qu ’"il n’a pas été détecté que ces touristes (cubains) se rendent au Panama dans le but de s’établir dans le pays ou d’utiliser le Panama comme moyen d’atteindre les États-Unis". . Ils ont souligné l’entrée d’environ 300 touristes cubains résidant au Panama pour une courte période de 3 à 4 jours, dotés d’un capital défini pour effectuer des achats dans le pays, contribuant ainsi à l’économie grâce à ce type de tourisme.Le retard dans les procédures d’entrée pour ces insulaires qui viennent faire du shopping shopping "affecte tout le commerce en général et la province de Colon", ont déclaré les commerçants. .

Dayme Arocena publie l’aperçu de son nouvel album
Le 6 septembre, Daymé Arocena lancera son prochain disque de Sonocardiogram , dont le titre Trilogía est déjà audible en ligne, sous l’influence de la musique afro-cubaine et dédiée aux divinités Ois, Oyá, Oem et Yemaya. Deux ans après sa précédente production de disques Cubafonía, la chanteuse et compositrice revient pour enregistrer avec Brownswood Recordings. La dernière présentation de la jeune artiste a eu lieu cette année au Jazz Plaza, où elle a partagé la scène avec l’américain Benjamín Lapidus, les Cubains Pablo Menéndez y Mezcla et Kono et les garçons de Cuba au théâtre Mella.

La Mostra de Venise présentera une copie restaurée de "La mort d’un bureaucrate"
La section Venice Classics du Festival international du film de Venise présentera une copie restaurée du film cubain La mort d’un bureaucrate (1966). Le film du cinéaste Tomás Gutiérrez Aleaarrivera après un processus de restauration ardu pris en charge par les archives de l’Académie des arts de la cinématographie et des sciences de Hollywood et de la Cinemateca de Cuba.Sa présence coïncide avec la célébration des six décennies d’existence de l’Institut cubain de l’art et de l’industrie cinématographiques. Prévu du 28 août au 7 septembre, l’événement présentera en avant-première mondiale une sélection des meilleures restaurations de films classiques et documentaires sur l’histoire du cinéma et de ses auteurs.

Des universitaires cubains collaborent avec la Chine pour créer un institut d’intelligence artificielle
Des universitaires et des scientifiques cubains collaborent avec l’Université d’études internationales de Hebei (Chine) dans le but d’inaugurer un institut d’intelligence artificielle, conjointement avec l’Université de Camaguey. Un Cubain, le docteur en sciences, Yailé Caballero, sera responsable de la direction du Centre."Les progrès dans cette discipline sont cruciaux dans différentes applications et secteurs de la science. C’est aussi une occasion pour les chercheurs cubains de démontrer la capacité et le potentiel de notre pays", a déclaré Yailé Caballero. Le scientifique cubain, récemment récompensé par le prix d’expert international de cette ville chinoise, a déclaré qu ’« il est également prévu d’intégrer des spécialistes espagnols et belges. A une époque où la communauté dédiée à l’intelligence artificielle n’est pas très grande, c’est donc un privilège de penser à nous »..

« Cimafunk, la sensation musicale qui mélange funk et afro-cubain, à l’assaut de l’Europe »
Sous ce titre le quotidien Le Figaro consacre, le 20 Juillet, un article et un entretien avec l’un des musiciens les plus en vue à Cuba.
Depuis la sortie de son premier album Terapia, fin 2017, le talent du jeune Cubain a largement dépassé les frontières de son île. En tournée à guichets fermés entre les États-Unis, l’Espagne et la France, cette bête de scène explique sa philosophie.
Originaire de l’ouest de Cuba, le chanteur Cimafunk trace sa route vers le succès. À la croisée des chemins de l’afro-cubain et de la funk, le trentenaire est déjà encensé par Billboard, qui voit en lui rien de moins que « la révélation cubaine de 2018 ». Le New Yorker , lui, estime que « la magie de Cimafunk atteint son paroxysme lorsqu’il chante en live ». Quand on le rencontre pour un café matinal, Erik Iglesias Rodriguez s’exprime avec entrain tour à tour en anglais et en espagnol. Et même un peu en français....