Trump s’y connaît en matière de guerres, mais pas en solidarité

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Le président des États-Unis est obsédé par Cuba et le Venezuela, ce qui le pousse à se montrer irrationnel, compulsif, monothématique et grossier et à répéter des arguments absurdes que personne ne croit, pas même pas dans son propre pays

La trata mas Humana (Le trafic plus humain) Iel Proximo (Au suivant)
Le président Donald Trump ne cesse pas de proférer des accusations contre Cuba. Dans un entretien accordé le 20 juin à Telemundo – le premier d’ailleurs qu’il offre à une chaîne de télévision hispanophone – il a déclaré : « Vous avez-vu ce qui se passe au Venezuela ? C’est horrible. Et savez-vous qui est le principal responsable de ce problème ? Cuba, avec ses 25 000 soldats sur place.

Comme si cela ne suffisait pas, il a également ajouté qu’il allait « régler la situation à Cuba » et que sa politique de renforcement du blocus et l’imposition de nouvelles mesures qui reviennent sur le rapprochement bilatéral atteint sous le mandat de Barack Obama pourrait « accélérer la transition vers la démocratie sur l’Île communiste ».

Il a de nouveau déclaré que Cuba est responsable de la prolongation de la crise au Venezuela, en raison du soutien militaire qu’elle apporte au gouvernement de Nicolas Maduro, tout en admettant que Juan Guaido n’a pas réussi à « déplacer » le président vénézuélien car il s’agit d’un « processus » qui prend du temps.

Décidément, le président étasunien est obsédé par Cuba et le Venezuela, ce qui le pousse à se montrer irrationnel, compulsif, monothématique et grossier et à répéter des arguments absurdes que personne ne croit, pas même pas dans son propre pays.

Cuba a démenti ces calomnies et tant d’autres orchestrées depuis Washington, parce qu’elle a pour elle la raison et la vérité. Ses seules troupes au Venezuela sont celles qui composent l’armée de blouses blanches de la médecine cubaine qui aide à sauver des millions de vies dans ce pays, tout comme des milliers d’autres médecins le font dans de nombreuses autres régions du monde.Dans ce pays bolivarien se trouvent également nos instituteurs et nos professeurs en tant que coordinateurs et conseillers des Missions qui ont été mises en place par le gouvernement du président Hugo Chavez pour élever la qualité de l’éducation et qui ont apporté leur soutien dans les localités les plus reculées.C’est là que sont les instructeurs d’art qui sauvegardent et renforcent l’identité nationale et latino-américaine, et les sportifs qui travaillent à la détection et à la formation des jeunes talents, ainsi qu’à la formation de nombreux autres qui représentent ce pays dans les compétitions internationales.

Les aberrations proférées par Trump, comme celles de son conseiller John Bolton – un autre menteur pathologique – dévoilent sans vergogne les véritables responsables de la situation au Venezuela : ceux-là mêmes qui s’acharnent à étouffer économiquement le peuple cubain, à vouloir le faire plier par la faim et la maladie, à discréditer la détermination et l’amour qui guident nos collaborateurs, à dénigrer l’essence même de la solidarité.

QUELQUES PRÉCISIONS

  • Cuba dispose de 48 000 coopérants de la santé dans 66 pays du Sud, davantage que l’ensemble des pays riches.
  • Rien qu’au Venezuela, la coopération cubaine a sauvé 1,2 million de vie en 2 ans.
  • La brigade médicale cubaine Henry Reeve, spécialisée dans les situations de catastrophes et de graves épidémies, a reçu le prix de la Santé publique attribué par l’OMS, pour avoir apporté des soins à plus de 3,5 millions de personnes dans 21 pays.
  • Plus de 4,4 millions de personnes sans ressources dans 34 pays ont recouvré la vue après avoir été opérées gratuitement dans le cadre de l’Opération Miracle. (Source Cubainformacion)