Intrusion provocatrice du chargé d’affaires des États-Unis à Cuba

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Selon les normes du droit diplomatique international, une ambassade accréditée dans un autre pays poursuit l’objectif de favoriser les relations amicales et de développer les relations économiques, culturelles et scientifiques entre l’État accréditant et le destinataire, en tenant compte des objectifs et des principes de la Charte des Nations Unies concernant l’égalité de souveraineté des États, le maintien de la paix et la sécurité internationale entre les nations.

 

 

Intrusion provocatrice du chargé d’affaires des États-Unis à Cuba 

 

 

 

...Rien de tout cela ne semble concerner l’ambassade des États-Unis à La Havane depuis son ouverture le 1er juillet 2015, pas plus que son prédécesseur, la Section des intérêts, depuis 1977.

L’espionnage économique, politique, militaire et la subversion politique ont été le pain quotidien des ’diplomates’ Yankees affectés à Cuba, en violation flagrante de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.

En 1987, le gouvernement cubain a été contraint de dénoncer publiquement les activités d’espionnage menées constamment par les «diplomates» de la Section des intérêts à La Havane, montrant des imagesfilmées dans lesquelles il a été constaté que des officiers de la CIA avaient été déposés sur des routes, dans des poubelles, dans des caves, des installations de transmission par satellite, des dollars et autres moyens d’espionnage, pour les agents recrutés dans le pays, dans les secteurs du commerce extérieur, des investissements étrangers, des banques, de l’aviation civile, des transports, de la marine marchande, d de la politique extérieure, de l’agriculture, la science,la santé, l’éducation, les sports.

L’exécution de leur action subversive a été et continue d’être énorme, dans le but de créer une «opposition» à la Révolution, en fournissant de grosses sommes d’argent aux soi-disant «dissidents», les préparant ainsi à la manière dont ils devraient agir dans leurs activités provocatrices leur fournissant littérature, vidéos et cours, avec des professeurs yankees et des latino-américains, à l’intérieur du bâtiment de la mission diplomatique, dans trois centres créés illégalement pour la formation des contre révolutionnaires.

Les« diplomates»yankees commettent des violations de la Convention de Vienneet ontdes positions politiques très éloignées de la promotion des relations amicales bilatérales.

Un exemple clair et évident est celui de Mara Tekach, actuellechargée d’affaires deWashington à Cuba, qui, malgré la quasi-fermeture de l’ambassade, compte tenu des mesures prises par l’administration actuelle, ne cesse de s’immiscer dans les affaires intérieures cubaines.Elle se réunitavec les éléments contre-révolutionnaires,afin de lesprépareraux provocations etlesencouragezà poursuivre dans cette voie.

En ce sens, nous devons nous souvenir de la réunion qui s’est tenue au sein du quartier général diplomatique desÉtats-Unisavec les organisateurs de la Marche gay, dans le seul but de promouvoir le désordre public, soutenue par les campagnes médiatiques de leurs médias.

À cela s’ajoute la récente visite dans la province de Guantanamo, dans le but d’interviewer personnellement un journaliste contre-révolutionnaire, dépendant de l’argent de Washington, ce qu’il a été reconnu par la publication sur la page officielle Facebook de son ambassade.

Les déclarations desdits diplomates constituent un défi pour les autorités cubaines, affirmant que les mesures juridiques appliquées à la contre-révolutionnaire reflètent la ’ cruauté et l’injustice du gouvernement cubain, qui continue de violer les droits de l’homme et les libertés de ses citoyens’, ce qui constitue une violation totale de l’article 41 de la Convention de Vienne qui stipule:

’Sans préjudice de leurs privilèges et immunités, toutes les personnes qui en bénéficient doivent respecter les lois et règlements de l’État d’accueil et ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures de cet État.’

Si un diplomate cubainfaisaitquelque chose de semblable aux États-Unis, afin de défendre les centaines de milliers d’immigrants latino - américains détenus inhumainement en camp de concentration, de style nazi, séparés de leurs enfants, sans soins médicaux, ipsofactole{}Département d’État le déclarerait persona non grata, pour s’immiscer dans ses affaires intérieures.

Cuba supporte intelligemment ces actions insultantes, mais que les Yankees ne s’y trompent pas, car les preuves de leurs violations sont accablantes et« tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse »,et comme le disait José Martí:

’La patience est la force des forts’

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