Guidés seulement par l’amour d’autrui

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Quand il s’agit d’inventer des rapports et d’encaisser de l’argent en échange, il y a toujours un imposteur ou un mercenaire qui se prête à écrire noir sur blanc les mensonges les plus grossiers

Pour cela, deux conditions suffisent : que les États-Unis paient et qu’un ou plusieurs individus apparaissent, avides d’aumônes et prêts à accomplir la tâche.

«La collaboration médicale cubaine est « un exemple de solidarité, d’humanité et de coopération noble et légitime entre les pays du Sud» Miguel Diaz-Canel Bermudez.

Voilà que le gouvernement de Donald Trump, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le Développement international (Usaid) a décidé de verser, en puisant dans l’argent des contribuables, la somme non négligeable de trois millions de dollars « à des organisations qui enquêteraient, recueilleraient et analyseraient les informations relatives aux violations des droits de l’homme à Cuba, y compris le travail forcé dans les missions médicales ».

J’imagine que certains mercenaires de l’intérieur ou de l’extérieur du pays font déjà la queue, se préparent à « empocher » leur prime, et que, munis d’un crayon à pointe bien effilée, s’emploient à décrire l’ « horreur » que les chiffres suivants représentent: 

  • Cuba compte actuellement 66 brigades médicales à l’étranger, soit 38 262 coopérants, dont 18 384 médecins.
  • De 1963 à nos jours, 407 000 professionnels de la santé ont prêté service dans 164 pays sur tous les continents.

Plus de 35 000 professionnels de 136 pays ont été formés dans des universités cubaines, et 8 478 jeunes de 121 pays y étudient actuellement.

  • Face à la terrible situation de la maladie de l’Ébola en Afrique, Cuba a pris la décision de maintenir les 32 brigades médicales en Afrique, dotées de 4 048 coopérants, dont 2 269 médecins, dont 23 en Sierra Leone et 16 en Guinée Conakry. 256 professionnels de la santé du Contingent international de médecins spécialisés dans la lutte contre les catastrophes et les grandes épidémies « Henry Reeve » ont également été envoyés dans les pays touchés par l’Ébola, dont 165 en Sierra Leone, 53 au Liberia et 38 en Guinée Conakry.

Le solde positif de la présence de médecins cubains pour la vie de millions de personnes dans des dizaines de milliers de communautés en Afrique, en Asie et en Amérique latine et dans les Caraïbes est incontestable.

On pourrait penser qu’avec ces seules données, les fabricants du rapport pour l’Usaid sur les missions médicales cubaines pourraient considérer leur « travail » comme achevé et consacrer leur temps à des tâches plus urgentes.

À ceux qui paient ces sommes extravagantes, permettez-nous une suggestion différente : consacrer cet argent à l’achat de médicaments et en faire don aux populations les plus pauvres du Tiers monde. Ou encore, payer des billets d’avion et des indemnités aux médecins de leur pays qui seraient prêts à soigner des malades et à sauver des vies, comme le font les Cubains, dans les endroits les plus reculés du monde.

« Une hirondelle ne fait pas le printemps » et prétendre utiliser un quelconque traître rancunier pour discréditer une mission aussi noble que celle-ci a le mérite de montrer ce que veut l’Usaid – souvent impliquée dans des actions de la CIA et autres – et ce pourquoi elle est prête à payer.

Des malades, il y en a des millions. Des gens qui ont faim aussi. Et tous, lorsqu’ils naissent, viennent grossir les rangs des êtres humains. Alors, pourquoi ne pas aller les guérir ou les nourrir, comme un véritable geste de respect des droits de l’Homme ?

Comme l’a écrit notre président Miguel Diaz-Canel sur son compte twitter, la collaboration médicale cubaine est « un exemple de solidarité, d’humanité et de coopération noble et légitime entre les pays du Sud ».

N’oubliez pas, commanditaires et salariés du mal, que nos médecins ne sont « esclaves que de l’amour d’autrui ».