L’obsession des Etats-Unis vis-à-vis de la collaboration médicale cubaine.

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Dans une nouvelle attaque ouverte conte Cuba et sa coopération internationale, le Département d’Etat Nord-américain a indiqué vers la fin juillet et pour la première fois qu’il va instaurer des restrictions de visas pour les fonctionnaires cubains engagés dans le programme des missions médicales extérieures.

Angélica Paredes López 2019-10-02 web@radiorebelde.icrt.cu

55 ans de collaboration médicale internationale cubaine - Présence dans 124 pays. Plus de 400 000 travailleurs des secteurs de la santé

L’administration Trump qui depuis des mois s’en prend à l’un des programmes solidaires les plus importants du pays a justifié cette mesure en argumentant que ces personnes sont responsables de « certaines pratiques de travail d’exploitation et coercitives ».

« MESURES DE VISAS CONTRE LES FONCTIONNAIRES CUBAINS
En conformité avec la section 212(a)(3)(C) de la Loi d’Immigration et Nationalité (Inmigration and Nationality Act), le Département d’Etat est en train d’imposer des restrictions de visas à des fonctionnaires cubains responsables de certaines pratiques de travail d’exploitation et coercitives dans le cadre du programme cubain des missions médicales à l’extérieur. Profiter du travail des médecins cubains a été une pratique habituelle des Castro pendant des décennies et cela perdure aujourd’hui. Ces pratiques se caractérisent par, entre autre, imposer de longues heures de travail sans repos, des salaires exigus, des logements sans sécurité et des restrictions de déplacement. Le régime a également retenu des passeports et a surveillé quelques médecins en dehors du travail.

De plus, il a aussi obligé certains médecins cubains à utiliser l’assistance médicale comme outil politique en échange d’une promesse de loyauté. Tout programme qui contraint, met en danger et exploite ses professionnels est fondamentalement un échec. Nous exhortons les gouvernements qui actuellement participent aux programmes médicaux de Cuba à l’étranger, que leur soient apportées des garanties contre les abus et l’exploitation au travail. »

Malgré la reconnaissance mondiale du travail que réalisent les professionnels de la santé cubains dans les géographies les plus variées du globe, l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International a fait savoir qu’elle offrait jusqu’à trois millions de dollars aux organisations qui « enquêteraient, recolleraient et analyseraient de l’information » en lien avec des violations présumées des droits de l’homme par le personnel de santé cubain.

Toutefois, dans toutes les infâmes déclarations de l’administration Trump contre le reconnu programme cubain, il n’a jamais été mentionné les dégâts sévères provoqués dans le secteur de la santé par le blocus de presque six décennies que les Etats-Unis imposent au peuple cubain.

Les diffamateurs savent parfaitement le prestige dont jouit Cuba au niveau international quant à ses ressources humaines en matière de santé et ce que font ses médecins dans de nombreux pays. C’est pour ces raisons que Washington poursuit obsessionnellement les missions médicales cubaines à l’extérieur.
Au cours de ces dernières heures, la nouvelle manœuvre a été de refuser les visas pour une délégation menée par le ministre de la Santé Publique, le Dr. José Angel Portal Miranda, qui devait participer au Conseil de Direction de l’Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS).