Rencontre ACTAF (Association Cubaine des Techniciens de l’Agriculture et des Forêts) et Cuba Coopération France Le 21/11/2019

Partager cet article facebook linkedin email

De nombreuses possibilités de coopération existent, il nous appartient de trouver les moyens pour les réaliser.

Photo : Henri Sierra

L’objectif de cette mission était d’examiner avec l’ACTAF les possibilités de projets de coopération dans l’agriculture a partir des besoins et des choix des cubains.

ACTAF : Mme Alina Beltrán Castillo, Présidente ; Mr Hirán Ramiro Fano Estévez, Vice président ; Mme Lourdes Pérez, Vice présidente (Gestion et communication) ; Mme Violeta Colton, Vice Présidente.

Cuba Coopération France : Henri Sierra, Membre du bureau et du Conseil d’administration, animateur du collectif agriculture.

L’ACTAF contribue au développement durable de l’agriculture et de la foresterie avec équité et travaille à la promotion d’une culture agricole écologique, locale et traditionnelle.

Elle travaille sur les pratiques agricoles, la gestion des fermes, la planification, la formation, l’apprentissage des jeunes, la recherche de nouvelles ressources, la coopération avec différents partenaires.

Elle possède plusieurs projets en cours ou à venir dans le cadre de la politique agricole du pays, nécessitant des contributions financières plus ou moins élevées selon leur ampleur, certains en coopération avec des organismes d’autres pays.

Mme La Présidente nous fera parvenir par courrier électronique tous les projets.

Photo : Henri Sierra

La préoccupation primordiale des cubains c’est la souveraineté alimentaire.

Selon l’avis des spécialistes un des problèmes majeurs ne relève pas tant des volumes récoltés, mais plutôt des volumes perdus par manque de transports et de conditionnements ; à cela il faut ajouter les superficies importantes de terre en friche qui ne sont pas mis en culture par manque de ressources, l’organisation de la filière agricole, les dégâts occasionnés par les ouragans, les conséquences du blocus.

Nous avons abordé plusieurs centres d’intérêt spécifiques :

  • Développer l’agriculture urbaine agroécologique par des pratiques et des formations.
  • Créer des mini-industries locales de transformation et de conditionnement des produits, le problème majeur est la fabrication des boites de conserves, des bocaux ou encore des sachets plastiques pour le conditionnement sous vide.
  • Développer la certification participative des fermes agroécologiques estampillées par un logo pour que la population puisse identifier les produits et leur qualité sans augmentation des prix de vente.
  • Développer le programme de la culture de plantes médicinales.
  • Envisager des échanges autour de l’apiculture. Le miel agroécologique de Cuba est en pleine expansion.
  • Envisager des échanges entre agriculteurs des deux pays.
  • Examiner les possibilités de stage à Cuba pour des étudiants Français en agriculture.
  • Possibilités de travailler directement avec des unités municipales et/ou provinciales :
  • sur des projets qui s’inscrivent dans les orientations de la politique agricole et du développement agroécologique et durable.