Eusebio Leal : La restauration de La havane ne peut se faire que dans une Révolution comme la nôtre

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Le Dr. Eusebio Leal Spengler, historien de la ville de La Havane, a rendu compte de sa gestion dans la plus récente réunion d’analyse du Groupe d’Appui à la capitale, dirigée par le Président de la République Miguel Díaz-Canel Bermúdez ; le Président de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire Esteban Lazo Hernández et le Premier Ministre Manuel Marrero Cruz.

La vieille ville semblait condamnée à l’oublie, presque en ruines, inamovible.

La sauver était devenu un grand défi, parce qu’au début du siècle passé Emilio Roig de Leuchsenring, fondateur du Bureau de l’Historien de La Havane, n’a pu faire que très peu « pour sauver la métropole de la ruine architectonique ».

Avec le triomphe de Janvier1959 et l’appui du Commandent en Chef de la Révolution Cubaine, des différents projets, idées et actions concrètes ont commencé à voir le jour et à rendrela vie aux enchevêtrement des rues et leur environnement.

En 1981 par décision du gouvernement, le Bureau de l’Historien de La Havane a assumé le grand défi de développer le premier programme d’œuvres de restauration.

Beaucoup a été fait depuis lors etjusqu’à nos jours dans les domaines des plus divers, qui vont depuis la coordination de tout ce qui concerne la planification et la gestion urbaines dans les zones du patrimoine jusqu’à attention des personnes âgées et des personnes handicapées qui habitent das la zone.

Une longue histoire des efforts communs et des défis continus s’écrit durant tant d’années sur lesquelles le Dr. Eusebio Leal Spengler, historien de la ville de La Havane, a rendu compte de sa gestion dans la plus récente réunion d’analysedu Groupe d’Appui à la capitale, dirigée par le Président de la République Miguel Díaz-Canel Bermúdez ; le Président de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire Esteban Lazo Hernández et le Premier Ministre Manuel Marrero Cruz.

Dans ses paroles le Dr. Eusebio Leal a expliqué des éléments sur tout ce qui a été fait au long desannées dans les domaines les plus divers, et pas seulement celui de la sauvegarde de l’architecture et des constructions à valeur patrimoniale.

Dans ce sens il a souligné le large programme culturel, la renaissance des métiers dans l’École-Atelier, avec 1 732 diplômés dans différentes métiers et 169 techniciens en restauration ; la gestion sociale qui s’occupe des adultes du troisième âge et des personnes handicapées, ainsi que des projets d’éducation pour la formation des enfants, des jeunes et des professionnels.

La recherche, le développement, l’innovation et la gestion de la connaissance ont été aussi des piliers durant toutes ces années pendant lesquelles des nombreuses publications des œuvres ont été faites et des rencontres internationales ont eu lieu dans le domaine du patrimoine.

Parmi les principalesœuvres qu’on se propose de terminer cette année il a cité des logements, des musées, des galeries, des centres culturels, gastronomiques et d’études. Il a souligné d’une façon très spéciale les ouvrages de restauration du Complexe Monumental de l’Ancien Couvent de Santa Clara, en tant que collège pour la formation des arts et métiers de la restauration ; la troisième étape sera pour le Musée de l’Automobile et la Caserne Générale de l’Armée de Libération à la Quinta de los Molinos.

L’Historien de La Havane a donné des détails sur la large gestion culturelle que le Bureau de Historien fera cette année et qui comprendra plus ou moins 66 de ses institutions.

Il a réfléchi sur le fait que La Habana Vieja en plus d’être un centre culturel c’est un centre habité, un centre œcuménique où des milliers de personnes travaillent chaque jour en cherchant des buts communs pour les atteindre auquotidien.

En tant que priorités définies par le Bureau de l’Historien dans le présent calendrier il a fait référence entre autres à l’appui que l’on continuera à donner au programme d’aide aux anciens et l’inclusion des jeunes avec des handicaps intellectuels ; l’extension des Bibliothèques Publiques ainsi que le soutien au recyclage des résidus urbains solides et les décombres ; à la construction ou réhabilitation de logements et au réseau de bureaux de l’historien et conservateur dans les villes patrimoniales de Cuba.

Une fois fêtés les 500 ans de l’ancienne capitale Leal Spengler a remarqué que les travaux du Bureau ne terminent pas « maintenant que le regard est dirigé vers le 501 anniversaire et les compromis que la date comporte profondément dans tousles espaces ».

Il a réfléchi sur le fait que toute personne qui essaie de faire un processus de restauration comme celui qu’on a réalisé dans la zone sans s’occuper ni donner de l’emploi aux habitants de la communauté ne pourra récolter des résultats d’aucune sorte. Tel que Eusebio l’a manifesté avec de la conviction « une œuvre comme celle-ci, de projection internationale et de reconnaissance publique ne peut se faire que dans une révolution comme la notre ».