Libération de près de 3.000 détenus ...

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L’annonce de cette décision de l’état cubain en a surpris plus d’un ! Pour les amis de Cuba agréablement s’entend. On est de plus en plus en droit d’exiger que les Etats Unis pratiquent avec cette petite île voisine, une politique de respect et de droit, qu’ils en finissent avec l’ignoble blocus et l’emprisonnement des cinq patriotes cubains qui ont eu pour seul tord de vouloir défendre leur pays contre les terroristes de Miami. (Voir les 638 tentatives d’assassinat contre Fidel Castro perpétrées par la CIA...)

Une vaste amnistie de prisonniers à Cuba

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Le président, Raul Castro, a annoncé un élargissement sans précédent de près de trois mille détenus cubains et étrangers. Cette mesure sera effective dans les prochains jours.

Cuba va libérer prochainement 2 900 prisonniers, dont 86 étrangers, pour des « raisons humanitaires ». Le président, Raul Castro, a fait cette annonce, vendredi, lors de la seconde session annuelle de l’Assemblée nationale. Cette vaste amnistie inclut des détenus pour « crimes contre la sécurité de l’État ». En sont exclus les condamnés pour délits d’espionnage, de terrorisme, de trafic de drogue et d’assassinats. Ces libérations sont accordées à la suite des nombreuses requêtes de la part des familles de détenus, ainsi que de l’Église catholique et des évangélistes. La décision survient par ailleurs quelques mois avant la visite du pape Benoît XVI, attendue fin mars. En 2010, La Havane avait remis en liberté une centaine de prisonniers après des négociations avec l’Église catholique et le cardinal cubain Jaime Ortega.

L’Américain Alan Gross, condamné en mars à quinze ans de prison à Cuba pour atteinte à la sûreté de l’État, ne sera pas libéré. Celui-ci œuvrait pour une officine du département d’État américain (Usaid). La Havane a mis dans la balance des négociations la libération des «  cinq de Miami  », cinq Cubains condamnés, il y a plus de treize ans, à de lourdes peines de prison aux États-Unis pour avoir infiltré les milieux terroristes de Floride afin de mettre un terme à la vague d’attentats contre Cuba. L’élection américaine de 2012 ne devrait pas faciliter dans l’immédiat le geste de réciprocité.

Par ailleurs, Raul Castro entend promouvoir de manière prudente la politique migratoire de Cuba, dont la réforme est très attendue par la population après les libéralisations des marchés des véhicules et des logements, cet automne. Cette réforme se fera «  sans pression  », a souligné le président cubain. Parmi les principales mesures étudiées, figurent, notamment, la disparition des permis de sortie et d’entrée dans l’île permettant aux Cubains de voyager librement, parmi eux les professionnels, et de la fin du couperet que représente l’émigration «  définitive  » impliquant la confiscation des biens de l’exilé et l’impossibilité de son retour à Cuba.

Bernard Duraud

Naufrage au large de l’île Au moins 38 migrants haïtiens, sont morts et 87 ont été secourus samedi par les gardes-côtes cubains après le naufrage de leur embarcation au large de Cuba, a annoncé la défense civile (DC) cubaine. L’embarcation «  à demi immergée  » a été repérée à une centaine de mètres de la côte de Punta de Maisi (extrême est de Cuba) par les gardes-côtes. 87 personnes, parmi lesquelles quatre enfants et sept femmes, ont été secourues et recevaient des soins dans le camp international d’immigrants de Punta de Maisi selon la DC. Chaque année, des milliers d’Haïtiens tentent désespérément de traverser les 1 000 km qui les séparent des États-Unis pour fuir la misère.