Pour produire à Cuba tout ce que l’on peut

Auteur ivipadin@juventudrebelde.cu

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La mentalité importatrice qui existe dans le pays a généré de la dépendance et de l’instabilité dans la production, et nous devons exploiter avec une plus grande efficacité toutes les branches de l’activité industrielle, remarqua le Président de la République Miguel Diaz-Canel Bermudez lors du bilan annuel du ministère de l’industrie.

Pendant le bilan Diaz-Canel attira l’attention sur la production de ventilateurs.

Miguel Diaz-Canel Bermudez Président de la République de Cuba appela à défendre la production nationale afin de garantir la souveraineté du pays, dans une de ses interventions pendant le bilan annuel du travail réalisé par le ministère des industries (Mindus)en 2019, lors d’une rencontre qui eut lieu la veille dans la capitale.
Il expliqua que la mentalité importatrice qui existe à Cuba porte préjudice à notre développement et empêche l’accroissement économique, générant de la dépendance et de l’instabilité et nous devons exploiter avec une meilleure efficience les potentialité de toutes les branches de l’industrie et les diversifier.
Tout ce que l’on peut produire à Cuba doit être fait à Cuba, même si les coûts initiaux sont un peu plus élevés que ceux résultant des importations, signala le Président.
Le développement de l’industrie n’est pas seulement essentiel pour les bénéfices qu’il peut y avoir pour l’approvisionnement des différents produits sur le marché national, mais aussi pour son impact économique en matière d’exportation.

Le Président s’est référé ponctuellement à l’entreprise « Premier Mai » (Inpud) et à la production de ventilateurs. Il insista aussi sur l’importance de produire d’autres articles comme les radios, caisses enregistreuses, panneaux photovoltaïques en plus grande quantité, avec une qualité optimale et en lien avec le développement de la conception et de l’élégance.
Pour cela, Cuba compte avec des techniciens et des professionnels hautement qualifiés, créatifs et avides de faire. L’innovation et le lien avec les universités remplit un rôle déterminant en ce sens, insista-t-il.
Pour cela Manuel Marrero Cruz, premier ministre proposa de créer un groupe de travail pour identifier les réelles possibilités de production de notre industrie et évaluer les financements.
Selon Eloy Alvarez Martinez, titulaire du Mindus, en 2019 nous avons avancé dans l’application des politiques approuvées qui englobent les activités importantes pour l’économie nationale, comme les récipients et emballages, le recyclage, les machines, outils et les équipements .
Les efforts seront dédiés fondamentalement au développement industriel, aux investissements qu’ils nécessitent, à la substitution des importations et au renforcement des programmes prioritaires,et ce malgré l’augmentation du blocus.
Jorge Luis Tamayo, président de l’OSDE de recyclage, s’est référé aux changements dans les systèmes de travail pour obtenir de meilleurs résultats dans la récupération des métaux, matières premières et récipients.
Il informa que la mise en oeuvre de la politique de recyclage approuvée en décembre 2012, est de 83% et l’actualisation de la loi pour le recyclage et son règlement est proche et sa présentation reprogrammée pour octobre 2022 à l’assemblée nationale du pouvoir populaire.
En 2019 nous avons récupéré 108 000 000 de récipients de verre et on est arrivé à un recyclage de 53% et aussi 116 943 récipients plastiques et 7 800 000 flacons de médicaments.

Ainsi nous continuons à consolider la fabrication de nouveaux produits utilisant du matériel recyclé comme les tuyaux plastiques, les tubes pour câbles électriques et des blocs (briques) pour la construction à partir de verre et de papier.
Il insista aussi sur le renforcement du travail dans les communes , avec la finalité de leur rapprocher la collecte de matière première et d’arriver a un meilleur lien avec les 4000 collecteurs en compte propre du pays.
Le commandant de la Révolution RamiroValdes Menendez, enquêta sur le thème de la ferraille et rappela l’attention sur les baisses d’équipement que les entreprises ne signalent pas, n’accomplissant pas la loi 1288/75.

En 2019 le Mindus a réussi à incorporer un total de 49 articles à la production, avec une épargne supérieure à 73 millions de dollars pour 74% d’accomplissement.